Sans doute l'un des meilleures films de Carpenter, servi par un casting 4 étoiles avec les regrettés Lee Van Cleef, Donald Pleasence et Ernest Borgnine...
Brièvement entendu parler, ce film m’a d’abord attirer par son titre, normal. De plus, j’avais cru comprendre que c’était un très grand film du genre, raison de plus d’y croire. Finalement, déçu et décevant en tout point. En effet, ce film n’est que molasse et mièvrerie artistique. Un quartier de New York censé ressembler à un immense pénitencier, mais ou est-il donc ? Seul une muraille entourant l’île fait office de prison. Aucun garde à l’intérieur du complexe, des décors peu faramineux. Une direction artistique inexistante qui à fini par m’endormir et à accélérer. L’histoire est trop basique pour le genre et n’est pas assez bien exploitée pour être bien meilleure. Kurt Russell aura rater son rôle pour une performance ringarde. Un -12 ? Cette ..., mais il n’y à aucune violence, comment pouvez-vous noter de cette manière ? On s’endor tellement, tellement rien ne se passe. Le strict peu d’action se déroulant n’est pas accompagner de musique d'ambiance, donc aucun interrêt, j’en ai vu des films plus vieux que ça, et ils étaient 40 fois mieux artistiquement parlant. Pour finir, la scène d’arrivée du soit disant méchant du film dans sa voiture, mais enfin du son pour accompagner, mais un choix musical juste pourri. On est censé entendre un son légèrement ténébreux et au lieu de ça, on à une musique toute joyeuse. Non mais franchement, réaliser un film sans même respecter ces codes, une honte.
Œuvre charnière dans la filmographie de John Carpenter, "New York 1997" à maintenant 30 ans d’âge, mais cela ne l’empêche pas d’être toujours aussi captivante. Côté casting, on retrouve la charmante Adrienne Barbeau, le charismatique Lee Van Cleef, le génial Ernest Borgnine et bien évidemment le super Kurt Russell qui trouve ici le plus grand rôle de sa carrière à travers le personnage de Snake Plissken. Son personnage est chargé d’aller retrouver, en 1997, le Président des Etats-Unis (interpréter par l’excellent Donald Pleasance), ce dernier, victime d’un attentat, s’est retrouvé en plein cœur de la ville de Manhattan qui est transformée en immense prison où sont enfermés des millions de prisonniers et où la violence y est forcément omniprésente. L’histoire est donc particulièrement originale et prenante, et le tout est filmé avec une grande intelligence par un Carpenter au sommet de son art. On notera aussi la présence de magnifiques décors, de très bons effets spéciaux et d’une BO simple mais d’une terrible efficacité. On est donc clairement devant un des chefs-d’œuvre du cinéma d’anticipation, un long-métrage qui a souvent été copier, mais évidemment jamais égaler.
Personnage culte et film culte tout court, c'est l'un des meilleure film de Carpenter avec Dark Star. Ce mélange entre cinéma bis d'action et critique sur la société ma énormément plut. Plus le personnage cynique mais pas insensible (voir la fin).
John Carpenter nous signe encore ici un classique de la SF avec à l'affiche un Kurt Russell excellent en antihéros désabusé et cynique, cynique comme le scenario malin et incisif envers une certaine forme de politique sécuritaire. La réalisation est comme d'habitude chez ce réalisateur grandiose. Gros coup de coeur également pour les décors nocturnes de Manhattan à l'abandon qui dégagent une ambiance particulière et même fascinante.
Et voici que John Carpenter se met au film post-apocalyptique. Il inaugure ainsi un genre inhérent à la série B allant d'un Fortress à Mad Max, en passant par l'Armée des Douze Singes. On retrouve tous les défauts du genre : malgré la présence de décors pharaoniques, d'explosions, de fusillades et autres, le film ne décolle jamais. Le côté dénonciation des dérives de la société américaine ne passe pas, s'en est ridicule... Les acteurs ne rattrapent pas le niveau, entre un Kurt Russel (acteur fétiche de Carpenter) qui est à des années-lumières de son rôle, des seconds rôles livrés à d'anciennes star des années 60 ou de simples figurants, on touche le (bas-)fond. Un film des années 80 qui a salement vieillit, on s'endort presque. À part être fan pur et dur de Carpenter et Russel, vous pouvez faire l'impasse.
Ce qui fascine avec John Carpenter, c'est qu'il a touché à beaucoup de genres sans jamais en rater un seul, et souvent en faisant de savants mélanges. Dans cet "Escape From New York", l’action est mélangée à l’étrange. Les acteurs mythiques de films d’action étaient attendus, (Russell, et Borgnine), mais certains le sont de manière décalée. Ainsi, Lee Van Clef, habitué aux rôles d’immonde salopard dans les westerns, est ici, gentil méchant, responsable de toute l’opération de sauvetage du président. Même si avec le temps, on lui trouve quelques rides, le film séduit encore, car certes, les personnages et les situations sont des poncifs, mais les interprétations sont excellentes et les choix de décors et d'acteurs surprennent encore. Imaginer la légende de la Soul, Isaac Hayes, dans la peau d'un "Duke", masquant ses rictus, régnant sur New York, devenue une gigantesque prison à ciel ouvert, trônant puis slalomant dans sa Cadillac à lustres, relèvait du pur génie.
Sorti en 1981, ce film-culte de John Carpenter nous embarque dans une Amérique dystopique et ultra-militarisée, dans laquelle l’île de Manhattan est devenue une prison à ciel ouvert en même temps qu’une zone de non-droit absolue. Le génial Kurt Russell, dans le rôle mythique de l’anti-héros Snake Plissken, est contraint par les autorités de mettre la main sur le président des États-Unis, pris en otage sur l’île suite au crash de son avion. Avec une réelle économie de moyen (assumée ou subie), John Carpenter nous entraîne pendant 1h30 dans ces rues de New-York désolées, sombres et dangereuses, où règnent les rats et les barons locaux du crime, nous offrant une leçon de mise en scène magistrale, qui donne à son New York 1997 (Escape from New York dans son titre original) une atmosphère nihiliste unique.
Carpenter nous livre ici un excellent film d'anticipation. On se retrouve vraiment bien plongé dans un univers anarchique. Mis à part quelques coup de barre un peu gros (atterir sur un building, se faire une ouverture dans un mur à l'aide d'une mitraillette...), l'ensemble est vraiment bon. Kurt Russell est très à l'aise dans la peau de son personnage. Le scénario est assez original et la musique est superbe (chapeau Mr Carpenter).
New York 1997 est un film pas mal. Le mélange de genre Science-Fiction futuriste et action fonctionne plutôt bien, mais je n'ai pas trouvé ce métrage exceptionnel et un peu trop surestimé. Car le scénario intéressant à la base n'est au final pas aussi bien exploité, doté d'un rythme assez inégal. Le casting est juste impeccable, et les interprétations des acteurs sont dans l'ensemble plutôt bonnes. Savoir que la série de jeux-vidéos culte Metal Gear Solid s'est inspiré de ce film et notamment au personnage principal appelé Snake Plissken très bien interprété par Kurt Russel fait plaisir. La B.O de ce film toujours composé par ce cher John Carpenter est de très bon niveau ainsi que l'une des meilleures et de mes préférés. Pour autant on passe un bon moment quand même, mais je suis dans l'ensemble un peu déçu et n'est pas le plus accessible du cinéaste. Ma note : 6.5/10 !
Excellent film d'anticipation mis en scène par un John Carpenter très inspiré par son sujet. Kurt Russell est excellent dans son rôle à contre-emploi. Vraiment sympathique ce film qui nous offre un final plus que surprenant !!!
Avec son scénario en béton, son personnage principal caricatural mais solide (Snake Plissken, ancien membre des forces spéciales devenu hors-la-loi), son casting de choix (Kurt Russell, Donald Pleasence, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Harry Dean Stanton...) et sa superbe BO, ce film d'action est probablement le plus spectaculaire de John Carpenter. Suite à l'explosion de la criminalité, l'île de Manhattan a été transformée en une immense prison ultra-sécurisée. Snake Plissken a 24 heures pour trouver le président des États-Unis qui a été capturé par les détenus après le crash d'Air Force One sur l'île. Il est seulement dommage que notre héros soit fait prisonnier et muselé durant une bonne partie du film. Enfin, l'interprétation avec ses seconds rôles pittoresques (Cabbie le chauffeur de taxi, etc.), les scènes d'action (notamment la fuite sur le pont miné) et l'humour grinçant de "New York 1997" assurent le spectacle.