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benitoberlon
55 abonnés
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4,0
Publiée le 8 juillet 2019
John Carpenter....Kurt Russell...une BO aux petits oignons (comme d'hab avec Carpenter), des FX qui ne vieillissent pas trop mal ((comme d'hab avec Carpenter)), une histoire futuriste bien sympa, quelques répliques Badass...Bref, c'est cool!
Film devenu culte du grand maître de l’horreur made in US. J’avais vu le film à l’époque de sa sortie dans la foulée de « Halloween » ; je dois dire que j’avais été déçu car cette vision futuriste de la vie dans nos grandes cités était à mille lieu de ce qui m’avait rempli de frayeur dans «La nuit des masques ». C’est donc avec une certaine avidité que je visionnai une nouvelle fois la folle mission de Kurt Russel. Car il faut avouer que le pari qui est imposé à Kurt est de taille : criminel dangereux qui vient d’être incarcéré dans une prison d’un nouveau genre il doit récupérer le Président des States égaré dans Manhattan suite à un attentat commis lors d’un vol officiel. Je dois d’abord expliquer la prison originale trouvée par les autorités new-yorkaises pour endiguer une criminalité devenue galopante. Plutôt que de multiplier les prisons classiques dont les prisonniers ressortent toujours un jour pour récidiver il a été choisi d’isoler l’île de Manhattan et d’y laisser les criminels s’éliminer entre eux. Le propos a sans doute pu paraître excessif en France à l’époque du film mais en 2007 soit dix ans après 1997 on peut se demander comment les autorités vont régler le problème de la surpopulation carcérale allant de pair avec l’augmentation de la criminalité. La population qui voit son niveau de vie se restreindre va-t-elle accepter de se voir longtemps taxer pour offrir des conditions de détention décentes à ceux nous donne à voir une société radicale ayant renoncé à toute forme d’ intégration et de repentance, mais on ne peut rester insensible au problème posé. Kurt Russel bodybuildé va affronter la lie de la société dans des décors pas toujours crédibles, mais qui ne manquent pas de charme et donnent un côté BD qui adoucit le propos du film. Au cours de son périple il va rencontrer deux des tronches les plus célèbres du Hollywood des sixties : Lee Van Cleef et Ernest Borgnine tous deux employés à contre emploi. Le président quant à lui est interprété par le compagnon de route habituel de Carpenter : Donald Pleasance. Tout s’orchestre à merveille et à la seconde près , Russel délivrera le président exactement 3 secondes avant que les puces injectées dans ses veines n’explosent. Le président ingrat n’aura pas un mot de remerciement pour son sauveur et celui-ci le lui fera payer cher en détruisant la cassette qui contenait des informations ultra confidentielles. Avec le temps le film a pris un véritable cachet et il a été dépassé depuis dans la vision cauchemardesque du futur. Même à l’époque un film comme « Blade Runner » résolument plus futuriste provoquait un sentiment de malaise qui n’existe pas dans « New York 1997 ». Le style BD évoqué plus haut et le côté manichéen des personnages y est sans doute pour beaucoup. Ce parti pris est sans aucun doute volontaire de la part de Carpenter qui sait vous saisir aux tripes quand il le veut vraiment. D’ailleurs ce côté comic books sera encore accentué dans « Les aventures de Jack Burdon et du mandarin »..
L'opuscule visionnaire de John Carpenter demeure toujours aussi plaisant. Réalisé en 1981, "New York 1997" est l'un des plus grands succès financiers de son auteur. Même si il a pas mal vieilli, "New York 1997" reste un vrai plaisir. A la fois pour son rythme si enlevé et le duel délectable entre ces deux acteurs si charismatiques que sont Lee Van Cleef et Kurt Russell. Avec ce dernier le cinéaste poursuit ainsi une fructueuse collaboration en faisant entrer un nouveau personnage culte dans le Panthéon du cinéma américain : Snake Plissken. Sombre et spectaculaire.
Un film futuriste simpliste avec peu de rythme. Les personnages sont très caricaturaux même si Snake s'avère plus que charismatique. Après l'ensemble reste très efficace avec une ambiance dégueulasse extrêmement bien gérée avec en premier plan des décors très réussis. Sans oublier une bande son qu'on oublie pas.
Comme film d'action, on a vu 100 fois mieux avant et après. Comme vision apocalyptique de New-York par contre, on a rarement fait plus saisissant. Pour un film de deuxième partie de soirée sur la TNT, ça se suit assez agréablement!
Ce n'est pas tellement les effets spéciaux cheap et vieillots qui me dérangent, mais plutôt l'aspect kitsh qui se dégage de l'ensemble du film. Carpenter sait admirablement filmer et réaliser, c'est un fait. On est loin de beaucoup de réalisations épileptiques actuelles. Cependant, le scénario est ici assez simpliste et ridicule. Les acteurs jouent tous de manière ultra caricaturale et sans aucune finesse. Si cela n'est pas dérangeant pour le rôle de Snake, vu que cela correspond bien à son personnage, ça l'est beaucoup plus pour le reste de la distribution. On n'échappe pas non plus aux réactions débiles de certains personnages face à certaines situations. Pour conclure je dirais donc que New York 1997 reste un bon film de série B...
Un excellent Carpenter. Avec son pitch simple mais hyper attrayant : l avion du président des États Unis s écrase dans Manhatan qui est devenue une prison géante, New York 1997 est un film d action nerveux avec plein de "gueules" qui fait penser à un Western de science fiction. Avec en prime Snake Plisken interprété par Kurt Russel un héros ultra charismatique, naviguant pour sa survie dans un univers assez déjanté et en pleine décrépitude. La mise en scène de Carpenter est excellente et sa musique est une vraie réussite ici comme c était le cas dans The Thing.
Bien que John Carpenter propose une intéressante dystopie (pas si éloignée que ça, à mon humble avis), il ne parvient pas à l'utiliser correctement. L'atmosphère crasseuse de New York, abandonné aux prisonniers, fait son petit effet, mais la mission suicide de Snake Plissken n'a rien d'extraordinaire. Il faut dire que depuis nous avons eu pas mal de films avec un sujet se rapprochant.
Un monstrueux western futuriste avec la figure emblèmatique de l'anti-héros et de la fuck attitude,le grand Snake Plissken(qui inspira le Solid Snake de Metal Gear).
Film d'anticipation culte avec une histoire assez farfelue. Pas mal d'action avec une atmosphère malsaine (pour certains peu paraître un peu kitsch). Casting fait de gueules, le film n'a que peu vieillit ce qui arrivent a beaucoup de film de ce style et de cette époque.
"Escape from New York 1997" est un film passionnant, et pour plusieurs raisons. En effet, cette oeuvre de science-fiction apocalyptique bénéficie d'un climat franchement angoissant, d'une ambiance qui vous prend à la gorge dès les premières secondes grâce à un travail de combinaison entre l'image et le son assez réussi, transmettant avec un sacré brio le glauque qui s'en dégage. On n'a pas le temps de reprendre notre respiration tant les rebondissements s'enchaînent avec une crédibilité dans l'intrigue tenue, chose loin d'être gagnée d'avance. La mise en scène est superbe, construite autour de cadrages ténébreux, envoûtants et de plans tenus; la photographie comme l'instauration des décors renforçent l'esthétique macabre; quant au montage, il a la grande intelligence de ne jamais céder à l'overdose. Passé cela, on arrrive à la métaphore politique, pointant du doigt l'idéologie américaine répressive, critiquable à tous points de vue et étant arrivée dans le film à un niveau de prison humaine, soit dit en pleine guerre froide au même palier que leurs homologues soviétiques et leurs goulags. Le président n'est qu'un pantin vulnérable qui serait impossible de résister au moindre appel révolutionnaire. Pourtant, cette oeuvre ne fait pas non plus l'apologie de la destruction d'autorités : elle envoie valser les anarchistes, qui, aussi inetlligents soient-ils sont strictement incapables de gouverner un pays pour la seule et simple raison que leur principe de base repose sur l'absence d'instances définies. L'idée en soi ne pose pas de problèmes à Carpenter mais ce sont ses dérives qui l'inquiètent : les hommes sont résolument mauvais et donc incapables de se tenir sans lois définies. Revient-on alors du point de vue traditionnel ? Non, il s'agit en fait d'un cercle vicieux ici condamné et surtout d'un cri d'alarme poussé par un cinéaste inquiet de la tournure que les éléments prennent et pourraient prendre dans le monde.