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sword-man
85 abonnés
1 017 critiques
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5,0
Publiée le 16 septembre 2012
L'un des meilleurs films de John Carpenter, et un chef d'oeuvre de plus pour le septième art. Le cinéaste nous offre des décors incroyable et une superbe utilisation du cinémascope, son format de prédilection. Si beaucoup de films post apocalyptique s'inspire de "Mad Max" pour cette ambiance fin du monde, pour ma part je préfère la vison sombre de John Carpenter avec son "New york 1997". Mais surtout il a crée l'un des grand anti-héros bad ass du cinéma, qui inspirera le personnage du meilleur jeu vidéo du monde: Snake Plissken, héros de guerre s'étant détourné de la loi de son pays qu'il n'aime plus tellement, pour se consacrer uniquement à sa gueule. Incarné par un Kurt Russel habité qui avouera que Sake Plissken fut le personnage qu'il a préféré incarné durant toute sa carrière.
Quel coup de vieux!C'est malheureusement ce qui frappe en premier à la vision du film de John Carpenter en 2008.Entre la maquette du planeur et quelques autres effets démodés,"New York 1997"subit plus que d'autres l'épreuve du temps.Le plaisir est donc un peu gaché,sachant qu'en plus la narration n'est pas géniale.Reste un casting de gueules dans des roles bien typés et bien sur Kurt Russell dans son role culte de Snake Plissken.Héros moderne à l'époque qui réfute toute hiérarchie et sentiment patriotique.De l'anticipation/action pas désagréable à condition d'etre indulgent.Et puis Carpenter critique l'impérialisme,et ajoute une esthétique sombre mettant mal à l'aise.On aime ou on aime pas...
Deuxième visionnage du film et je remarque enfin toutes ces qualités ! Escape from New York mérite son statut culte grâce à un personnage iconique, une musique mythique, un scénario sacrément original et efficace qui nous plonge dans une ville quasi fantôme voire mystique qui sent le Carpenter à plein nez au niveau de l'ambiance. Même si le film souffre de pertes de rythmes et de quelques petites incohérences assez visibles il reste extrêmement agréable à regarder. J'ose espérer que ce tâcheron de Rodriguez ne détruira pas l'image du film avec son futur remake.
Un univers particulier, très fouillé visuellement, avec des décors impressionnants, et un casting de gueules mémorables, plongées dans un western de science fiction âpre et passionnant. Autant d'ingrédients qui font de "New York 1997" un très intéressant film de genre.
Gloups ! C'est à croire que John Carpenter s'est profondément fourvoyé en réalisant ce New York 1997. Généralement plutôt preneur quand il s'agit de ce cinéaste, je dois dire que j'ai vite déchanté au visionnage de cette série B largement surestimée. Premier facteur : le film paraît monstrueusement démodé quand on le découvre aujourd'hui ; la reconstitution de Manhattan s'avère assez ambitieuse mais n'est définitivement pas à la hauteur des moyens du réalisateur... A trop vouloir mettre les petits plats dans les grands, John Carpenter perd en crédibilité. Deuxième facteur : le casting n'est qu'un vaste et immense gâchis. Entre Kurt Russell, Donald Pleasence, Harry Dean Stanton et même Lee Van Cleef ( entre autres...), l'équipe artistique est trop souvent mal exploitée, le cinéaste préférant s'attarder sur des attitudes anecdotiques ou des particularités trop appuyées - et après on dira que l'ami Kurt respire le charisme, arborant farouchement son cache-oeil ! Autres facteurs : l'indigence musicale qui empêche l'atmosphère de s'installer, le montage sans inventivité ou encore le ridicule des dialogues... Reste un scénario plutôt intéressant ainsi qu'intelligent, mais cela suffit-il ?
New York 1997 est une quête d’identité, porte à la lumière un condamné à mort, un pirate social qui vit en marge de tout système mais dont le nom semble tabou : on le nomme Snake, on le croyait mort. C’est dire que notre héros est une ombre au tableau de chasse d’une société qui l’a banni et dont il s’affranchira par un retournement final tout autant savoureux que symbolique : il retrouve l’adéquation avec son nom propre, délaisse ainsi le sobriquet de guerre l’associant à une machine à tuer. Œuvre anarchique qui laisse pourtant se dessiner, en réaction à la noirceur ambiante, un modèle utopique absent, le film de John Carpenter plonge son spectateur dans les entrailles violentes de tout système : le Mal – thématique de prédilection de notre cinéaste – laisse planer sa présence à chaque sinuosité urbaine, dans les ombres que génèrent les incendies, frappe là où on ne l’attend pas, jusque dans la bouche d’un président hypocrite. Car au-delà de mettre en scène l’une des meilleures traques que l’Histoire du cinéma ait connue, New York 1997 porte à l’écran la subversion incarnée d’un modèle politique comme unique moyen de survie : dans ce western urbain crépusculaire, Snake Plissken incarne la mise à mort des idéaux communautaires au nom d’un repli sur soi perçu comme seul mode de gouvernement viable. L’occasion, pour John Carpenter, d’offrir au cinéma un chef-d’œuvre, et au spectateur un brûlot hautement divertissant et réalisé de mains de maître.
Un très grand monument du cinéma en particulier du film d'anticipation. Bien sûr on retrouve le maître de ce genre John Carpenter qui choisi pour interpréter le rôle principal Kurt Russell. Un duo choc pour un film à voir absolument. Le scénario est parfait et l'histoire captivante. Ici New York est en plein chaos et sert de prison. Malheureusement l'avion du président s'est crasher et le duke c'est à dire le maître de la ville l'a kidnappé et Kurt Russell a pour mission de le ramener en échange de sa liberté. L'ambiance du film est aussi très prenante. Les décors sont extrêmement réaliste et on dirait vachement que Big Aplle est complètement ravagé dans la réalité ce qui est bien sûr pas le cas. Kurt Russell a inspiré le personnage du jeu vidéo Métal Gear Solid du même nom c'est à dire Snake avec son bandeau et sa tenue ainsi que les cheveux longs. De l'action et de belles cascades. Un film qu'il faut absolument découvrir ou revoir et si vous avez aimer regardez Los Angeles 2013 qui est moins bien mais divertissant. Génial!
Le propre des films d'anticipation est de mal vieillir. Et oui, nous sommes en 2006, nous ne sommes pas habillées comme des cosmonautes sous LSD, nous ne nous déplaçons pas en ville dans des engins volants ( et avec la municipalité parisienne actuelle, c'est pas gagné), nous ne vivons pas sous des bulles anti-radiations, etc......Déception donc. "New York 1997" ne fait pas exception à la règle, et de tous les Carpenter de l'époque, il n'est probablement pas le meilleur. Mais le film a suffisament d'atouts pour préserver son statut-culte. Un: parce que Carpenter mise plus sur la tension que sur l'action pur et dur. Deux: parce que ses personnages sont identifiables sans qu'aucun d'entre eux ne manque d'ambiguité, offrant une jolie galerie d'anti-héros. Trois: la noirceur du filme en définitif n'émane pas du contexte "post-apocalyptique" mais bien de la nature même des hommes, Carpenter restant celui qu'il est, soit un misanthrope se baladant dans les ruines de l'humanisme.
Encore une fois un bon divertissement signé John Carpenter. Comme souvent dans ces vieux films, l'idée de base est assez original et vraiment bonne, on est plongé dans un futur (enfin en 1997 mais le film a été tourné en 1981), où Manhattan est une prison géante, le président est coincé la bas, et on envoie Kurt Russell pour le sauver. De quoi donner un bon film, et c'est ce qu'on a, il y a bien des défauts, malgré quelques bonnes idées scénaristique, j'ai trouvé le déroulement parfois un peu trop prévisible. Mais dans l'ensemble, ça reste captivant, avec une ambiance vraiment prenante, (bien aidé par un superbe thème musical). De plus il arrive toujours à mettre quelques réflexions sans que ce soit trop lourd pour le déroulement du récit. La mise en scène est bien faite, tout comme les rues de Manhattan. Kurt Russell est parfait, et voir Lee Van Cleef fait toujours plaisir. Un bon film, captivant.
De la science-fiction décalée, qui a pris un coup de vieux mais qui reste très bonne grâce à son scénario sympa et l'interprétation électrique de Kurt Russell. Du bon Carpenter. Tripant.
Film culte de John Carpenter, New York 1997 est un sympathique film dystopique où l’on suit Snake Plissken, ancien soldat, chargé par les autorités de la ville de sauver en moins de vingt-quatre heures le président des États-Unis, retenu prisonnier sur l'île de Manhattan devenue une gigantesque prison à ciel ouvert. Le scénario est simpliste mais plaisant à suivre, Kurt Russell est parfait dans le rôle de Snake Plissken et le thème musical qu’a composé John Carpenter pour son film est juste génial. Un divertissement honnête qui sent bon les années 80.