Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nicolas S.
93 abonnés
1 549 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 29 octobre 2023
"New-York 1997" part d'un très bon concept : l'île de Manhattan est devenue une prison à ciel ouvert, où les condamnés ont créé une société parallèle. Sur ce concept déjà fou va s'ajouter un film d'action avec un personnage principal charismatique.
Alors oui, ce film est un bon film de science-fiction, original et efficace. On n'a aucune difficulté pour suivre l'œuvre jusqu'au générique final.
Ceci grâce à une bonne histoire, un montage dynamique et une musique efficace.
Cela dit, Carpenter se complaît parfois dans la facilité. Une fois ces bases originales posées, il déroule pourtant un film d'action classique sans exploiter suffisamment la ville de New-York.
Certains éléments clés du film sont peu crédibles comme les explications suite à l'injection du produit dans le corps de Snake.
Les réactions des personnages sont parfois aussi incompréhensibles et ne visent qu'à justifier des ficelles scénaristiques pour faire avancer l'histoire.
Alors si l'on accepte de poser le cerveau à l'entrée, et de ne pas poser de questions sur le pourquoi ce décolleté si plongeant pour le seul personnage principal féminin, on pourra passer un bon moment.
"New York 1997" est avant tout un film d'ambiance et n'est pas véritablement un film d'action, et sur ce plan il est très réussi avec son environnement urbain de style post-apo peuplé de gangs dégénérés. Globalement le film n'a pas trop mal vieilli grace à son image nocturne très belle, des décors urbains excellents, on pardonnera les maquettes très visibles, mais il y a quand même quelques scènes qui piquent vraiment les yeux même pour l'époque - la voiture coupée en deux par exemple - et qui nuisent à la qualité globale. Mais si la forme est finalement plutôt bonne, surtout pour un film de 1981 qui ne devait pas avoir un budget énorme, c'est plus sur le fond que vont mes reproches. Je n'ai tout simplement pas adhéré au rythme du film que j'ai trouvé très plat, ça manque de punch, d'intensité, il manque quelque chose qui permettrait de relever un scénario qui en dehors de son sous-texte politique est très simple et linéaire, et à aucun moment je n'ai été intéressé par ce qu'on me proposait à l'écran.
New York 1997 était sûrement un grand film en 1981. 40 ans plus tard, il est affreux. L'idée de départ est pourtant fabuleuse et ouvre la porte à de nombreuses possibilité, la création d'une société parmis les renégats, le cannibalisme pour survivre, une guerre des gangs...Le film ne se contente que d'effleurer ces différents sujets et nous ennuie profondément par son action si souvent absente. Ringard et mal joué, ce film a très mal vieillit. Son concept appelle toutefois à un reboot qui, avec les moyens d'aujourd'hui et un réalisateur ambitieux, aurait de quoi rendre cette histoire attrayante.
John Carpenter fait partie de ces grands noms de la SF. Pourtant, il n'a été sérieusement considéré qu'au milieu des 90's. Il faut dire qu'avec un film comme "New-York 1997", Big John ne s'était pas facilité la tâche. Tout sauf un film pour le grand public : un anti-héro badass au possible, des personnages secondaires antipathiques et un univers post-apocalyptique malsain. Mais JC assume déjà parfaitement son statut de réalisateur de série B. Son talent fait le reste. A la réalisation, certes, mais aussi pour la B.O mythique.
Que dire de plus qui n'ait pas été dit sur "NY 97" et Snake Plissken ? Culte.
Une époque qui sent les premiers balbutiements de l'informatique, des écrans colorés, téléphones à antenne rétractable et faisait rêver. Finalement juste une course contre la montre qui prête presque à sourire...
Un sacré morceau de science-fiction ! Sorti deux ans après le génialissime Max Max (1979) de Georges Miller et un an avant le cultissime Blade Runner (1982) de Ridley Scott, ce "New-York 1997" n'a rien à envier eux deux précédents ! John Carpenter nous livre une "Big Apple" noire et glauque comme jamais dans une dystopie effrayante de folie. Son personnage charismatique joué par un Kurt Russel très en forme, et que découvre le monde avec ce long-métrage, devra affronter la "lie de l'humanité" pour sauver le président américain fortuitement aux mains de ces dangereux malfrats. Snake Plissken devient par la suite le héros nihiliste punk des années 80. Le film, à la manière d'un western spaghetti urbain futuriste porté par cette bande-son électronique si symbolique de cette décennie, devient quant à lui un modèle de film d'anticipation et science-fiction sombre. Le réalisateur à travers celui-là dénonce pêlemêle les états policiers, le pouvoir et la notion de déviance en société. Et pour finir quel grand plaisir de voir en seconds rôles Lee Van Cleef et Ernest Borgnine qui apportent de la densité à l'ensemble.
Je connais peu John Carpenter mais je profite de la présence de quelques films disponibles sur Canal+ pour combler ce manque.
New-York 1997 fait partie de ces films d'anticipation post-apo des années 80 à l'image des RoboCop, Blade Runner, Soleil Vert et compagnie, représentant un monde incertain, et qui dénonce une certaine image de la société (comme un certain Rambo également). New York est désormais transformée en véritable prison regroupant les pires énergumènes. Il fait sombre, la ville est polluée, glauque et même inquiétante avec des ombres de créatures sortant de nulle part.
Très rapidement, l'histoire nous présente un personnage assez badass, en la personne de Kurt Russel, alias Snake Plissken, bandeau de pirate sur un œil, lui-même criminel reconnu, chargé d'aller chercher le président des USA au cœur de cet enfer de violence.
Bon, autant le dire tout de suite, en 2024, ça a vieilli et Carpenter ne devait pas disposer de moyens infinis. Mais, l'argent ne fait pas tout et le film se tient étonnamment bien. Et ça devait être une sacrée claque en 1981. L'ambiance est assez folle, musique y compris.
Kurt Russell incarne à la perfection ce personnage anti-héros dans l'obligation de réussir sa mission sous peine d'être exécuté.
Le casting est mine de rien assez costaud avec Lee Van Cleef, Ernest Borgnine ou Donald Pleasence.
John Carpenter a aussi fait de bons vieux nanars. En 1981, il imaginait que Manhattan devenait une immense prison ghetto où vivaient trois millions de prisonniers en 1997. Victime d’un attentat, l’avion du Président des Etats-Unis s’écrasait dans la ville avec des documents ultra-secrets. Snake, un dangereux criminel est chargé de le sauver en échange de sa grâce, mais ne dispose que de 24h. Dans une ambiance apocalyptique, Carpenter installe un climat anxiogène et punk et offre à Kurt Russel l’occasion de jouer les gros bras. Mais le cinéaste emploi des acteurs secondaires et figurants de mauvaises factures et tout résonne comme une blague. Il n’y a qu’à écouter les bruitages poussifs et les dialogues de mauvais goûts. On fait tous des erreurs, mais on peut apprécier « New York 1997 » avec un second degré. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Action movie maîtrisé qui offre un rôle solide à Kurt Russell. La vision dystopique de John Carpenter demeure intéressante et glaçante. Et même si ça manque parfois de profondeur, et que ça a légèrement mal vieilli, c'est parfaitement divertissant.
Les films futuristes apocalyptiques de plusieurs décennies en jettent plein la vue que les plus récents, c'est dire. Grâce au talent de Carpenter, le décor de New York en ruine, conquis par les criminels, a tout pour être crédible. Pas de vaisseaux spatiaux ni de batailles au fusil laser, il y a un mélange entre l'armée à la pointe de la technologie et les bas-fonds qui conservent un style assez rustique. Le scénario et les personnages restent classiques, les interprétations des acteurs retiennent mieux l'attention. La direction artistique est excellente, l'univers de la prison urbaine représenté avec détail et aussi embelli par la lumière dont les couleurs dominantes sont le vert et le bleu. Si ce n'est pas le chef d'oeuvre du cinéaste, ce film d'action est bien fait et une perle pour le genre.
Suite à une explosion de la criminalité, Manhattan est devenue en 1997 une prison où sont enfermés 3 millions de prisonniers. Victime d'un attentat, l'avion du président s'écrase au beau milieu de cet enfer sur terre.
On ne présente plus "New York 1997" (Escape from New York) réalisé par John Carpenter en 1981. Ce film met en scène Snake Plissken, criminel endurci, chargé de récupérer le président qui se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment. Pour être certain qu'il ne prendra pas la "poudre d'escampette", Plissken est équipé d'une charge explosive qui explosera s'il n'accomplit pas sa mission dans les 24 heures.
Flirtant avec le "second degré", à mi chemin entre le "survival" et le film de "science fiction", "New York 1997" fait partie des films les plus réussis de John Carpenter. Engagé politiquement, le réalisateur avait écrit le scénario du film au milieu des années 70, dénonçant au passage le "scandale du Watergate".
Le film met en scène un "casting royal": Kurt Russel (Snake Plissken, l'homme au bandeau sur l'oeil), Donald Pleasence (le Président), Issac Hayes (Le Duc de NY), Lee Van Cleef (Bob Hauk) , Harry Dean Stanton (Harry Hellman) et Ernest Borgnine (Le chauffeur de Taxi) sans oublier l'actrice "fétiche" de Carpenter, Adrienne Barbeau (Maggie).
Comme toujours dans les films de John Carpenter, la bande originale de Carpenter et Howarth est particulièrement soignée.
Le film a été tourné à une époque où la ville de New York était beaucoup moins "secure" qu'elle ne l'est actuellement. Prenant le sillage de films justifiant l'autodéfense comme "un justicier dans la ville" ou "l'exterminateur, le droit de tuer" très en vogue dans les années 80, même s'il n'en partage pas cette vision conservatrice, le réalisateur prend plaisir à montrer New York comme une jungle où tout peut arriver. Il décrit également un monde cynique dans lequel Plissken, héros malgré lui, n'a que peu de respect pour les autorités qui l'ont utilisé, comme le montrent les dernières images du film.
Kurt Russel reprendra le rôle dans une séquelle tournée de nouveau par Carpenter, "Los Angeles 2013". Le film "Doomsday" tourné en 2008 par Neil Marshall (The descent, Centurion...) avec Rohna Mithra s'inspire énormément du script de "New York 1997".
Budget: 6 millions de dollars Box office: 25 millions de dollars
En 1997, Manhattan est devenu une immense île-prison ou trois millions de détenus sont organisés en bandes rivales. A la suite d'un attentat, l'avion du Président des Etats-Unis se crashe dans le pénitencier. Le chargé de sécurité Bob Hauk décide d'envoyer un prisonnier pour le récupérer. Ce détenu s'appelle Snake Plissken. Lâché à l'intérieur, il doit se frayer un chemin en évitant les loubards et les cannibales qui peuplent Manhattan. Snake n'a que quelques heures pour récupérer le président, éviter un incident diplomatique catastrophique et surtout... désamorcer les mini-bombes qu'on lui a implantées dans le corps à son insu. Certes, Manhattan n'est toujours pas devenu une île-prison mais New York 1997 n'en demeure pas moins un film d'aventures efficace et prenant reposant en grande partie sur le charisme de son personnage principal : Snake Plissken, antihéros anarchiste obligé d'aider un système auquel il est opposé en échange d'une remise de peine. Kurt Russell est excellent dans ce qui reste comme son rôle le plus célèbre. Carpenter maîtrise son œuvre comme toujours et soigne particulièrement l'atmosphère, préférant la suggestion pour mieux distiller l'angoisse, mais n'ayant pas peur de donner la part belle à l'action lors de certaines scènes d'anthologie, dont un combat de boxe et une course-poursuite finale mémorables. Carpenter utilise le divertissement pour mieux faire passer un message sur la discrimination sociale et le sécuritarisme sans pour autant paraître lourd. Les seconds rôles ne sont pas en reste : le regretté Isaac Hayes est un méchant original et charismatique et Harry Dean Stanton est excellent comme à son habitude. Divertissant et intelligent à la fois, New York 1997 est un film qui procure beaucoup de plaisir et un film visuellement et artistiquement maîtrisé de bout en bout, confirmant que John Carpenter est définitivement un des plus grands cinéastes de son temps.
Film d'action qui ne se passe que la nuit. Il faut dire que l'histoire est sombre. L'univers de cette île de Manhattan est transformée en prison où les prisonniers s'organisent et où un noir appelé "Duc" règne sur cette pègre. On suit Snake qui doit récupérer le président des USA qui a été enlevé. Beaucoup d'actions et pas mal de morts, prétexte à suivre une sorte d'héros bad boy. Histoire avec des petits gadgets de science fiction qui rendent le film assez palpitant.
Solide film d'anticipation et belle ambiance concentrationnaire où - sur une musique new wave très datée (composée par Carpenter lui-même) - Kurt Russell déambule avec la suprême coolitude qui le caractérise. Harry Dean Stanton et Lee Van Cleef ne sont pas mal non plus, tous comme les décors d'un New York futuriste et du World Trade Center, prémonitoirement bien esquinté... Le scénario ne révèle cependant que peu de surprises, mise à part l'apparition de notre homme Shaft, à qui le réalisateur aurait été inspiré de commander une musique plus funky.
Les films de Carpenter se ressemblent tous, mais sont tous différents. Derrière chaque thème qu’il aborde, chaque menace qu’il brosse, de spectres de pirates en roadster hanté, de virus alien en cauchemar d’auteur, de fantômes chinois en fils de Satan, il y a toujours sa patte, brute, accrocheuse, fauchée, inventive, rustre et pourtant si appliquée. En salles à l’aube des eighties, la même année qu’Evil dead et Au-delà du réel, excusez du peu, le cinquième du metteur en scène reste à ce jour son plus grand succès en France. Il le doit en partie à son budget, enfin correct, mais surtout parce qu’il est le témoin d’un temps, et plus précisément d’un style : si Blade Runner sera bientôt porté aux cimes de la cybernétique, New York 1997 en restera le pendant punk ultime. Sous les arpèges poisseux joués à quatre mains avec son éternel complice Alan Howarth, le réalisateur nous plonge dans l’enfer d’une ville sacrifiée, déserte, en ruines, abandonnée au crime. On parcourt ses rues glauques au milieu d’une meute de prisonniers retournés à l’état sauvage, on devine le corps dirigeant corrompu à l’abri dans ses hautes tours, et puis surtout, on suit ce rude anti-héros tout de cuir qui ne voit que d’un œil et ménage sa salive. Kurt Russel, ex de chez Disney, voulait changer d’image. Il trouve là l’écrin d’or rouillé dont il n’aurait pu rêver.