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septembergirl
604 abonnés
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2,5
Publiée le 30 mai 2013
Un drame psychologique original qui brasse bon nombre de sujets autour du cercle familial. Mel Gibson y est tout à fait convainquant et émouvant. Cependant, l’ensemble s’avère trop plat, manque de profondeur et parfois de crédibilité, et n’offre pas de réel surprise. Un film inégal et maladroit, tantôt touchant, tantôt longuet !
"Le Complexe du Castor" après un démarrage un peu laborieux se révèle être un film très original et diablement intéressant ! Mel Gibson assure son rôle, loin d'être évident, de bout en bout et avec brio ! Quant au castor, on a presque l'impression qu'il devient un personnage à part entière tant il lutte avec celui qui le manipule ! Cette souffrance psychologique et la thérapie mise en place sont assez passionnants à suivre d'autant plus que la dépendance aux soins en devient ici complètement destructrice pour le malade ! Les acteurs sont à la hauteur, les deux enfants en particulier ! Un film qui mérite vraiment qu'on s'y intéresse !
film psychologique qui montre la détresse d'un homme face à la dépression à l'aide d'une peluche il va trouver le chemin d'une guérison pour lui en réalité une descente au plus profond de sa maladie Mel Gibson est touchant dans ce rôle Jodie Foster égale à elle même
Le complexe du castor est un film maniant le désespoir de vivre et la tension personnel. C'est un grand film car c'est tout simplement véridique : qui n'aurait pas envie de vivre dans sa bulle et de parler avec une peluche, qui ne souhaiterait pas enfin sortir de cette vie de m*rde qui nous colle aux basques? Les personnes qui ont déjà été déprimés pendant une longue période et qui ont (par la même occasion) essayé de se suicider ont (je pense) plus de facilité à comprendre le personnage principal. Ce film est une bouffée d'air pour ceux (celles) qui ne croient plus en la vie, mais aussi pour ceux (celles) qui n'espèrent plus rien de personne. Et puis TOUS les acteurs (actrices) sont incroyables. Une très grande leçon de vie.
Mais comment Kyle Killien, une personne a priori équilibrée, en est-elle arrivée là ? Imaginer l'histoire d'un mec qui, du jour au lendemain, vire du côté obscur de la schizophrénie, avec un castor faisant office de mentor... Le processus intellectuel l'ayant amené sur cette voie, à savoir revenir sur un épisode de son passé, est en tout cas fort intéressant. Le résultat final est à la hauteur. Une fois passée la surprise initiale, on se prend au jeu. Très vite, le regard se fixe sur ce castor, bavard comme une gonzesse. La sauce humoristico-dramatique prend, et laisse une bien agréable saveur en bouche. Sans échapper au classique double-retournement de situation, "The Beaver" ne laisse rien percevoir de l'évolution du scénario, tant l'univers dans lequel évolue Mel Gibson semble absurde. Celui-ci est d'ailleurs à créditer d'une remarquable prestation. Jodie Foster, quant à elle, vêtue de son double costume de timonier-moussaillon, dirige son œuvre d'une main de maître. Sa réalisation s'avère vivre, originale, agréable. Parler de schizophrénie au cinéma conduit inéluctablement à une comparaison avec "Black Swan", autrement moins léger dans le ton. Pour moi, avantage au castor au niveau des points, même si le scénario du cygne est plus intelligent.
Un grand plaisir de revoir Mel Gibson sur grand écran, je pense que son amie Jodie Foster a écrit le scénario pour lui. Etant déprimé, multipliant les dérapages dans la presse, une rupture ultra médiatisée et voyant sa carrière s'enfoncer, Jodie Foster a sans nul doute pensée de suite à Mel pour incarner un rôle qu'il vit quotidiennement loin du strass et des paillettes. Malgré le toujours très bon jeu d'acteur de Mel Gibson le film ne décolle jamais ! Hormis son double personnage Walter black/ Le castor pour qui l'on éprouve un certain ressentit, le reste des personnages manque de profondeur et de sensibilité. Bien que je ne sois pas fanatique des films dramatique au cinéma, l'éventuelle surprise que jaurais pu attendre de ce film n'a pas eu lieu. J'enlève un demi point pour le doublage insupportable de Mel Gibson
L'association Mel Gibson/Jodie Foster avait déjà été à l'œuvre chez Richard Donner dans le très réussi "Maverick" en 1994. Jodie Foster derrière la caméra pour la troisième fois, fait appel à son ancien partenaire pour une aventure hors norme. Un homme arrivé à la cinquantaine tombe brutalement dans une grave dépression alors que sur le papier il a tout pour être heureux. N'arrivant pas à surmonter ce passage difficile il finit pas se couper de tout son entourage. Il décide alors de partir vivre seul ce qui lui semble la seule issue raisonnable pour ne pas continuer à gâcher la vie de ses proches. C'est là qu'il tombe sur une vieille peluche oubliée, de son enfance. C'est le déclic, comme autrefois enfant il fait parler le castor à sa place. L'assurance perdue revient et l'inhibition fait place à un dynamisme sans faille. Mais la marionnette devient omniprésente y compris dans les rapports les plus intimes du couple. La personnalité disparue avec la dépression fait place à celle enfouie au plus profond de Walter. Le problème est que ce n'était pas cet homme que sa femme et son fils connaissaient. De ce fait la communication ne s'établit pas plus qu'avant. Une schizophrénie a désormais envahi Walter qui n'aura pas d'autre solution quede s'amputer pour se libérer de l'emprise du castor. Mel Gibson qui a côtoyé les démons du délire alcoolique se fond à merveille dans ce rôle difficile qui peut vite faire virer la prestation au ridicule. De son côté Jodie Foster sonde avec ce film les tréfonds de l'âme humaine quand la mélancolie prolongée peut conduire aux abords de la folie. Le film n'est jamais ennuyeux malgré un sujet assez austère. Une réussite malgré quelques imperfections dans le déroulement de l'intrigue. Mais le grand mérite de Jodie Foster aura été de contenir Mel Gibson qui n'est jamais avare de cabotinage.
Vous allez faire, avec "The Beaver", un voyage magnifique au cœur de l'humain dans ce qu'il a de meilleur. Vous allez rire (un peu) et vous émouvoir (beaucoup). Vous allez être "surpris" (c'est un euphémisme) tout au long du récit, de la manière la plus extravagante et la plus jubilatoire qui soit grâce aux talents conjugués d'une raconteuse d'histoire ultra-douée et d'un joueur de rôles comme il en existe peu.. Premier bon point, la mise en place va hyper vite. En 5 minutes on est briefé sur la situation par une voix off sobre et des images rapides. Puis on attend l'arrivée du "castor". Et comme c'est vraiment tordu comme idée, on s'attend au pire…. L'inattendu arrive pourtant avec une évidence rare et là on se dit : d'accord on y est. c'est déjà incroyable, mais maintenant comment le scénariste va-t-il s'en sortir pour tenir en haleine son public deux heures durant avec ces "simples ingrédients". C'est tellement fou que ça en donne le vertige. Et ce vertige de surprises allant de l'intellect à l'émotion ne va pas cesser dans les minutes qui suivent jusqu'à la fin. A ce niveau là, "Le complexe du castor" est un cas-d'école de l'importance de l'inattendu dans un film : tout y est "pas normal", tout y est fou et en même temps tout y est crédible et émouvant. Bref, c'est très rare . et c'est très bon ! Je n'ai pas l'habitude de m'appuyer sur des références cinématographiques pour exprimer le bonheur que me procure un film. Mais je vais faire une exception. J'ai pensé d'abord à Gollum dans "Le Seigneur des Anneaux" et à son dédoublement de personnalité si fort, si tragique et si émouvant, quand il se dispute avec lui-même en se mirant dans l'eau. Quel grand moment de cinéma ! J'ai également pensé à Tom Hanks dans "Cast away" de Robert Zemeckis quand il se retrouve seul au monde sur cette île déserte et qu'il crée avec ce ballon de foot, le personnage de Wilson avec qui il va se mettre à parler pour ne pas devenir fou. Dans "Le complexe du castor" le héros s'invente cet interlocuteur pour ne pas se retrouver seul au monde... à l'intérieur de lui-même. et c'en est grandiose. Jusqu'où l'homme est capable d'aller pour ne pas périr. Voilà une fantastique leçon d'espoir et d'énergie. Et c'est pour tout cela que ce film (qui ne compte pas, certes, beaucoup de moments d'humour -quoique- mais bénéficie d'une fin heureuse simple, évidente et pas emphatique) est consacré "Film Bonheur" (www.filmsbonheur.com) Une bien belle soirée vous attend !
« The Beaver » est un drame remarquable, subtil et rempli d’intentions. Le casting reste simple avec des acteurs bien connu de l’écran : Mel Gibson et Jodie Foster, qui nous présente un jeu remarquable.
Il n’y a aucun moment ou l’on tombe dans l’ennuie, et ou le vide se fait sentir, les rebondissements sont audacieux et vont dans la suite logique des choses. Je trouve Walter Black (Mel Gibson) incroyablement authentique et vrai, jouant le rôle d’un profond dépressif, il arrive à transmettre au spectateur ses émotions d’une manière efficace, au travers de sa gestuelle et son état psychologique. La marionnette avec une tête de castor est quand à elle, presque vivante, la façon dont Mel Gibson s’en sert, la fait bouger et parler, lui donne une personnalité propre. Ce qui est incroyable, c’est la capacité que le castor a à soigner une personne malade, même si cela reste fictif, on rentre dans son jeu, et on exprime de l’attachement pour cette peluche. La chute reste intelligente, bien ficelée, dans la suite logique des choses. J’apprécie aussi l’histoire entremêlée du fils de Walter, Porter joué par ce jeune acteur que je ne connaissais pas, Anton Yelchin. Contrairement aux critiques plutôt moyennes sur ce film, je le conseille vivement !
L'idée du castor aurait sûrement connu meilleur sort dans une comédie ou une comédie dramatique, car il faut avouer que le traitement qui lui est réservé dans ce drame pur est totalement plat et fade. La storyline de Walter ne présente pas grand intérêt, mais que dire de l'intrigue secondaire (du fils) qui est complètement clichée et bateau de bout en bout. Globalement le film ne transmet que peu d'émotions et on a du mal à éprouver quoi que ce soit pour les personnages qui manquent énormément de profondeur pour être crédibles et intéressants. Certains s'extasient sur la prestation de Mel Gibson, mais il ne fait que réciter son texte à travers le prisme de la marionnette en tirant la tronche pendant 90min, n'importe quel acteur aurait convenu dans ce rôle. Le reste du casting est anecdotique.
Le Complexe du Castor : Jodie Foster nous réalise un film qui est vraiment puissant, très touchant et troublant. Vraiment ce film ma conquis car ce film est vraiment très fin, un mélange parfait entre comédie, drame familiale, tout sa vraiment bien nuancé. Ce film est vraiment magnifique porté par une performance de Mel Gibson absolument sublime et d’une rare émotion, vraiment Mel Gibson nous livre une performance riche en émotion, très touchant et très poignante : Mel Gibson en état de grâce, absolument magistrale, un rôle qui interprète encore une fois a la perfection et moi je dis chapeau bas. Les autres acteurs sont aussi très convaincants : Jodie Foster réalise d’une façon magnifique mais joue aussi d’une façon magnifique, voila l’étendu de tous son talent. L’histoire est vraiment très belle, touchante : un homme complètement dépressif en plein drame familiale qui va mettre une barrière entre ces problèmes grâce a une peluche qui parle : le castor, j’ai trouvé sa original de parlé de cette état phycologique. Et pour finir la fin est inattendu, déchirante et ma bien surprit. Voila ce film est vraiment génial, un coup de cœur mais aussi un véritable chef-d’œuvre.
L'histoire : Walter est en pleine dépression. Et, il trouve comme seul échappatoire une marionnette (en peluche) en forme de castor à qui il donne vie. Et là, le déclic opère…
Points positifs: la performance de Mel Gibson: il joue à merveille les dépressifs. La durée du film : le calvaire, le supplice ne dure qu'1h30, même si nous aurions aimé qu'il ne dure moitié moins, voire pas du tout c'est à dire qu'il n'y ait pas de film on ne s'en serait pas plus mal porté. Points négatifs: Là encore la durée du film: 1h30 c'est 1h30 de trop!
Bilan: Film qui a pour sujet, ou thème, principal la dépression…déprimant! Âme heureuse s'abstenir (ça vous déprimera), âme en peine s'abstenir aussi (ça vous plongera) : en gros, avis à toutes les âmes, n'y allez pas, abstenez vous, ça n'en vaut pas la peine (ni le déplacement) ! N.B. la demie étoile revient à la performance de Mel Gibson, sans cela…
Sur un sujet sensible, la réalisatrice et actrice Jodie Foster réussit le tour de force de faire revenir Mel Gibson brillamment sur le grand écran, dans un rôle inattendu et inespéré, celui d’un homme qui vit une très grave crise de la cinquantaine à tel point qu’il ne parvient plus du tout à communiquer avec son entourage. Au final, une bonne comédie dramatique, intense et riche en émotions, portée par une excellente distribution, deux stars, deux jeunes acteurs pleins de talent, et une marionnette de castor qui restera l’un des personnages les plus originaux de l’année cinéma 2011.
Un film soporifique, les personnages sont peu profonds, et l'histoire tirée par les cheveux. Le seul point positif c'est que ca ne dure qu'1h30 et c'est déjà une grande perte de temps