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bug bunny
41 abonnés
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4,0
Publiée le 9 février 2021
Un film qui très original et pédagogique et aussi fait de la psychologie un peu trop même avec essaie quelques fois après sait un bon moment qu on passe
N'ayant rien à mettre sous les dents, un samedi soir, j'ai loué ce film en espérant que ça ne serait pas un supplice.
A vrai dire, 'ai été agréablement surpris. Malgré, le sujet qui n'est pas très attirant à priori, et le synopsis du film (un castor parlant),n'ont rien d’appétissant.
Mais,passé cinq minutes de début,le film reste accrocheur et on s'ennuie pas un instant. Mel Gibson joue très bien et Jodie Foster doit être félicitée pour avoir eu le courage de faire ce film. Et, surtout de l'avoir réussi avec beaucoup d'aplomb !
Voilà quelque chose de très rare au cinéma! Le film traite essentiellement de la dépression mais en développant le sujet de façon unique et innovante. Le scénario pouvait paraître chaotique au premier abord: il y avait tellement de possibilités quant à la réalisation et énormément de façon de se planter complétement. Jodie Foster a visé juste sur tous les plans et marque son entrée dans la catégorie des Grands Réalisateurs. Elle aurait pu en faire une comédie « délirante » comme elle pouvait se lancer dans un drame en profondeur. Au final, nous avons plutôt un film d'ambiance dramatique mais sur un ton assez léger: un choix très judicieux. Le scénario et la vision de Foster annonçait un des rôles les plus compliqués de toute l'histoire du cinéma: le rôle principal, à savoir celui de cet homme dépressif qui trouve, comme seul remède, une thérapie hors du commun (donner vie à une marionnette de Castor qui parlerait et vivrait à sa place). Je pense de façon quasi objective qu'un seul acteur en était capable et Jodie Foster le savait: elle est allée chercher le meilleur! Grand retour de Mel Gibson qui se fait malheureusement de plus en plus rare sur nos écrans. Même à ce stade avancé de sa carrière, il décroche un de ses rôles les plus intéressants: un personnage qu'il travaillera comme le professionnel qu'il est (et qu'il a toujours été). La finalité est époustouflante: on se rend vite compte que personne n'était capable de donner ce qu'il donne. Toute personne qui a traversé des moments difficiles dans sa vie se retrouvera et verra à quel point il est criant de réalisme. Une telle prestation aurait bien mérité un oscar... Au lieu de récompenser des films dénués d'intérêt (style « Le seigneur des Anneaux ») où l'argent est gaspillé (et pas qu'un peu) afin de servir un film hollywoodien suivant une partition qui plait au public fainéant, les récompenses devraient profiter aux VRAIS talents. Ici, pas de grande production, que du talent, et bien exploité! Les relations entre les personnages sont également très bien construites, spécialement celle de Walter (Mel Gibson) avec son fils, relation qui évolue au cours du film (avec une conclusion très émouvante). Un seul tout petit bémol, on manque de scènes avec le personnage de Jodie Foster, surement parce que cette dernière voulait se concentrer sur sa réalisation. Il n'empêche qu'on ressort du film chargé d'émotions, les plus sensibles auront même l'occasion d'être touchés jusqu'aux larmes plusieurs fois.
Scotchant, ce film. Complètement hors normes. On retrouve à la fin les règles classiques du cinéma à l'américaine, mais Jodie Foster nous a auparavant embarqués dans une histoire ahurissante et le plus fort, c'est qu'on marche, et à fond. Bravo à Mel Gibson, c'est une prouesse d'assurer un rôle comme ça. Bref, je recommande.
Un film qui aborde un sujet pas nouveau mais sous un angle jamais vu. Un film intelligent, sans longueurs et qui évites soigneusement les clichés... Mel Gibson est troublant!
Premier film signé Jodie Foster que je découvre, « Le Complexe du castor » confirme l'intelligence et la sensibilité de la jolie blonde, et compense en définitive sans problème une mise en scène appliquée mais sans génie. Il y a d'abord ce très beau portrait d'homme décidant que le meilleur moyen pour lui de communiquer avec sa famille et les autre en général est de le faire par l'intermédiaire d'une marionnette pourrie (le castor du titre), idée assez casse-gueule que Foster utilise avec justesse et talent, si bien que le ridicule craint ne vient jamais. Mais l'actrice du « Silence des agneaux » ne base heureusement pas son film uniquement sur ce sujet : c'est en effet une émouvante peinture familiale qui nous est également proposée, chacun des membres ayant des aspérités différentes, et une manière personnelle de réagir à la période délicate que vit leur mari et père. Nous ne sommes pas pour autant dans le misérabilisme, l'oeuvre s'offrant même quelques passages très amusants, aidée dans cette entreprise par le personnage de Norah, que Jennifer Lawrence joue avec naturel et fraîcheur. « Le Complexe du castor » n'est pas un grand film, mais c'est un vrai bon film qui, malgré quelques petites maladresses, sait nous toucher par sa sincérité et sa délicatesse, le tout porté par un Mel Gibson remarquable : n'hésitez donc plus, et faites confiance à la belle Jodie pour vous faire passer un beau moment de cinéma.
Troisième réalisation pour l'actrice américaine Jodie Foster qui revient derrière la caméra 14 ans après sa précédente réalisation (Week-end en famille - 1996). Avec Le Complexe du Castor (2011), on la retrouve aussi devant la caméra puisqu'elle campe l'épouse du personnage central, à savoir un Mel Gibson au bord du gouffre et auto-destructeur, un père de famille et chef d'entreprise en pleine dépression qui va retrouver refuge auprès d'un surprenant alter-ego. En effet, ce dernier va tomber nez à nez avec une peluche de castor, cette dernière va alors automatiquement devenir son double et dicter ses faits et gestes et petit à petit, s'immiscer au sein de sa vie de couple (ainsi que sa vie professionnelle). Un drame familiale très réaliste, poignant, touchant, bouleversant et drôle, à travers lequel on retrouve avec énormément de plaisir un Mel Gibson impressionnant et à fleur de peau. Un homme à mille lieux de ses frasques et scandales qui lui avait mis Hollywood à dos l'année dernière et qui avait bien faillit mettre ce film au fond d'un tiroir. Il nous livre une très belle performance d'acteur, loin d'être simple, devant sans cesse alterner entre les émotions ressentit par le père de famille et celles du castor, deux personnages diamétralement opposé, avec à ses côtés, la rayonnante Jodie Foster accompagnée de deux superbes seconds rôles incarnés par Anton Yelchin & Jennifer Lawrence. Une chronique familiale rare dans le paysage cinématographique américain, empreint de réalisme et de sincérité.
Avec son pitch étonnant,"Le Complexe du Castor" avait de quoi intriguer,d'autant plus avec le sulfureux Mel Gibson dans le rôle d'un dépressif suicidaire,qui ne peut plus s'exprimer qu'à travers une peluche animale.On peut dire que le film de Jodie Foster(elle-même jouant l'épouse toujours aimante)est joliment réussi,car il évite tous les travers d'un sujet fantasque,tout en imposant ses qualités évidentes de drame désarmant et destabilisant.Mel Gibson,dont le raccourci avec sa vie privée tumulutueuse est flagrant,exprime toute la douleur rentrée de Walter,fabricant de jouets désarçonné,qui se déteste tellement qu'il ne lâche plus sa marionnette de castor trouvée par hasard.La dépression s'exprime différemment selon chacun,celle-ci n'étant pas la moins originale.Pour Walter,tout l'objectif,après avoir remonté la pente,sera de se débarrasser de ce double omniprésent.Parsemé de moments cocasses,certains troublants,et d'autres simplement émouvants,le film est fin,léger et profond.De plus,l'histoire secondaire du fils en mal de figure paternelle(Anton Yelchin,sensible et vulnérable)et de sa copine en deuil(Jennifer Lawrence,la nouvelle princesse d'Hollywood)est des plus réussie.Après le déni,vient le temps de la réconciliation.Merci Jodie!
Avec un pitch aussi tordu que le transfert de personnalité d’un père de famille dépressif dans une marionnette, on pouvait craindre un film grotesque ou tire-larmes mais, grâce à la délicatesse du scénario et au jeu crédible de Mel Gibson, le résultat est une fable familiale assez touchante mais finalement très insignifiante. Pour sa seconde réalisation, Jodie Foster s’efforce de mettre au centre de son long-métrage la psychologie de ses personnages tourmentés, à commencer par celui de Mel Gibson qui semble profiter de ses propres aliénations pour rendre de ce schizophrène le plus attachantes possibles, ainsi que les jeunes et talentueux Jennifer Lawrence et Anton Yelchin, dont la sous-intrigue autour de leur bluette s’avèrera finalement inutile. Une fois le film achevé on en vient toutefois à se demander où cette petite histoire a voulu nous emmener car, à défaut d’être amusante, la mise en scène ne réussit jamais à rendre le sujet suffisamment profond pour donner à l’ensemble un semblant de pertinence.
"Le Complexe du Castor" raconte une histoire rare, celle d'un père de famille en pleine dépression et crise d'identité. Il s'initie à une thérapie imaginaire, celui de parler à travers le substitut d'une peluche-marionnette, prenant sa place pour reprendre le contrôle de sa vie. C'est vrai, il est difficile de s'identifier à une telle histoire, si fantasque, à la fois comique (ridicule?) et tragique, ambiguë et magnifique. La réalisation de Jodie Foster, qui n'en est pas à son premier film, est soignée mais se perd parfois dans ses images, dans un assouvissement de bien faire, elle montre trop et rend le film psychologiquement complexe, ce qui distancie encore plus l'histoire. L’interprétation de Mel Gibson est superbe et offre un personnage perdu et souffrant, délirant et triste. Jodie Foster, jouant aussi la mère de famille, a peur que la folie de son mari n'altère sur ses fils, déjà perturbés, le plus jeune étant toujours seul et l'ado est dans un désir constant de ne pas ressembler à son père, aimant plus que tout se confondre dans l'esprit des autres... Les deux jeunes acteurs sont très bons, très justes mais j'ai été étonné d'apercevoir l'importance du lien père-fils souligné dans le film. C'est presque comme si on suivait l'itinéraire différent et identique du père et du fils, se perdant dans leur identité : la mise en scène les met souvent en parallèle, mettant le castor légèrement de côté... L'histoire troublé et amoureuse adolescente face au tourment marionnettique du père ne fait pas le poids sur la balance des sentiments et nuance considérablement l'émotion du film, qui est resté pour moi très lointaine malgré de superbes acteurs et une histoire comme on a pas l'habitude de les voir. Je m'attendais à beaucoup plus d'émotions, à me faire chambouler par cette histoire, mais j'ai contemplé çà comme un film qui se respecte, sans plus...
Complètement séduit par ce troisième film de Jodie Foster. Magnifique et exceptionnelle devant ou derrière la caméra. Le scénario, est solide, innovant, rare, simple, beau et livre ici des dialogues forts. À la fois cocasse et poignant, voire bouleversant, le film évite tous les clichés. Et là réside une sacrée performance compte tenu du terrain sur lequel nous entraîne le Complexe du Castor. Contrairement à ce que je craignais, Mel Gibson est juste et excelle dans ce rôle de dépressif. Anton Yelchin, Jennifer Lawrence et le jeune Riley Thomas Stewart ne déméritent pas non plus. En bref, un grand et beau film et en ce qui me concerne une parfaite réussite.
Une histoire aussi inattendue que sa fin est tragique. Un homme dépressif qui "joue" à la marionnette Castor pour éviter de se suicider et reprendre sa vie en main (littéralement), une drôle de façon de faire une thérapie. Si l'on rit dans un premier temps de voir tout le côté cocasse de la situation, on passe bien vite aux soupirs de compassion en voyant le fardeau que devient ce traitement pour les proches de l'homme. On se demande même ce que l'on aurait fait à la place de l'épouse... Le film accuse cependant une certaine redondance (on en a vite sa claque de la marionnette, surtout qu'elle a un capital d'agacement très élevé) et quelques moments creux. Mais cette marionnette est si bien animée et mise en image qu'on ne se focalise que sur elle, Mel Gibson, j'avoue honteusement ne l'avoir vu que lors qu'il n'avait pas son Castor. La conclusion de cette thérapie est vraiment surprenante, et l'on n'ose imaginer que cela s'est réellement terminé de cette façon (trop horrible pour être vrai, non ? On n'ose même pas vérifier...), pauvre homme. On plaint autant le dépressif que sa famille qui le porte à bout de bras, les deux points de vue sont aussi bien défendus, et la courte durée du film (1h30 générique compris) permet de ne pas s'y ennuyer. La famille en question a l'air aussi frappée que le père (le garçon qui défonce le mur de sa chambre à coups de tête... Le futur Castor de la famille ?), vraiment cette histoire fait autant sourire que compatir.
En plus d'être une excellente actrice, Jodie Foster s'avère être une cinéaste talentueuse. Elle aborde la dépression et les relations familiales sans tomber dans la sensiblerie. Grâce à un excellent casting et à mise en scène pertinente, son film vise juste et émeut.
Ce film ne m'a pas touchée. Très fade. Vu, et aussitôt oublié, malgré mon respect pour J.Foster. Heureusement qu'il ne dure qu'1h30 parce que plus longtemps je me serais sans doute endormie...