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belo28
69 abonnés
1 130 critiques
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4,5
Publiée le 29 mai 2011
Bien qu'on puisse lui reprocher d'insoutenables longueurs (les scènes avec le fils sont vraiment de trop) il n'en reste pas moins que toute la partie de Mel Gibson (classique à souhaits) remplie parfaitement sa part du chef d'oeuvre! Mel Gibson est juste amazing et Jodie Foster prouve qu'elle peut véritablement faire passer des émotions derrière une caméra aussi!
Le complexe du castor est un drame familial réussi, original et inspiré porté par un Mel Gibson surprenant en père de famille profondément encré dans une dépression. Le film débute par le point de rupture, ce qui semble être le point de non retour dans la vie de cet homme et de sa famille. Et c'est là que survient Le Castor! Le film dépeint donc le ressenti de cette famille brisée avec cet étrange nouvel arrivant qui semble pourtant être la solution. Entre détresse et espoir, fuite et mal-être assumé, Mel Gibson au centre, on navigue entre les états d'âmes de chacun et les interactions avec Le Castor donnent parfois des scènes véritablement brillantes (le diner en "tête à tête", l'affrontement). Au final, sans jamais tomber dans le pathologique et la fatalité, Jodie Foster réussit un film fort, profond, triste, agréable, prenant et humain sur la dépression.
Sur le papier, "le complexe du castor" avait tout pour être le drame familiale lambda. Heureusement il n'en est rien: si Jodie Foster raconte son histoire de manière pertinente, posant sa caméra où il faut, le film doit grandement sa réussite à l'interprétation hallucinante de Mel Gibson en père dépressif. Il joue avec sa marionnette dans des scènes de pure schizophrénie et on finit vraiment par croire que ce 'beaver' est un personnage à part entière. Exutoire du père devant sa dépression, la marionnette manipule habilement le marionnettiste, présentant sa plus grande part d'ombre plus qu'une aide extérieure. Le traitement est plutôt original car le film nous est présenté comme une sorte de conte avec beaucoup d'humour malgré la gravité du sujet. En parallèle à ça la sous intrigue concernant le fils qui veut tout faire pour ne pas finir comme son père est plutôt intéressante et bien montée. Au final le film aurait même gagné à être plus long, car 1h30 c'est peut-être un peu court, on aurait aimé rentrer un peu plus dans la tête des personnages. Mais c'est vraiment le seul défaut du film tant "the beaver" vous prendra aux tripes devant son histoire si bien écrite et ses acteurs si justes et émouvants. Le meilleur film de Cannes sorti en salle pour le moment, un très bon film tout simplement...
Le complexe du castor est un film inégal, tantôt touchant, tantôt longuet. Même si l’idée de départ est plutôt bonne et originale, on ne peut s’empêcher de ressentir un petit goût d’inachevé.
Cette histoire familiale bien inoffensive vaut surtout pour l’interprétation de Mel Gibson qui nous en fait voir de toutes les couleurs, du rire aux larmes, en passant par quelques coups de folies.
Les seconds rôles sont en revanche trop peu mis en avant et certaines ficelles secondaires sont superflues. Du coup, on tombe parfois dans un one-man show où Mel Gibson est omniprésent.
Jodie Foster, derrière la caméra, n’évite pas les longueurs et les facilités, et on sent parfois que le sujet la dépasse. A vouloir être audacieuse, elle rate quelques marches et préfère tout miser sur l’émotion.
Cela dit, ça passe comme une lettre à la poste, et je dois avouer que le film se regarde sans déplaisir.
Sans être inoubliable ou irrésistible, le nouveau long métrage de Foster a au moins le mérite de se détacher de la moyenne - catégorie "Comédie dramatique US" - grâce à son thème décalé.
Suffisant pour attendre avec intérêt son prochain essai.
Avec cette histoire d'homme au bout du rouleau qui ne parle plus que par l'intermédiaire d'une marionnette au bout de son bras, "Le complexe du castor" est un film assez troublant. D'une part parce que même si le pire est toujours possible, cette situation semble peu vraisemblable. D'autre part car à un moment on ne sait plus si on doit regarder Mel Gibson ou le rongeur qu'il manipule. Cela n'en demeure pas moins une oeuvre assez poignante et avec des acteurs que l'on apprécie beaucoup. Dommage cependant que l'ensemble soit trop sirupeux, ce qui gâche l'aspect singulier (et c'est peu de le dire) de l'entreprise. Enfin, on en revient encore au syndrome "Mange prie aime" qui me gêne toujours, à savoir la misérable vie des gens qui pourtant ont tout et qui s'inventent de faux problèmes et sont donc malheureux. Nous, les occidentaux, on a quand même des soucis de riches !
"Le complexe du Castor"- "C'est l'histoire d'un castor complexé ?" - "Non, c'est l'histoire d'un homme qui, pour échapper à ses démons, prend pour intermédiaire un castor en peluche qui va s'avérer devenir quelque peu envahissant" -"... Oui oui bien sur". Voilà le type de conversation que j'avais avec les autres, quand je leur proposais de venir avec moi voir le dernier opus de Jodie Foster. Personne n'y a cru et pourtant, pourtant, ils auraient du. Parce que manifestement, "Le complexe du castor" n'est pas ce qu'il semble être. Nos espoirs sont confirmés, le résultat est surprenant, Courageux et assez puissant, Intime et personnel. L'humour et l'émotion s'y mêlent d'ailleurs avec une facilité déconcertante. Mel Gibson fait un retour exceptionnel sur les écrans et Jodie Foster, aussi bonne actrice que réalisatrice, le lui rend bien en le mettant en scène dans un rôle qui lui colle à la peau et lui permet de nous montrer qu'il n'a en rien perdu de ce qui avait fait de lui un pilier du cinéma, bien au contraire. L'histoire quant à elle, se subdivise en deux parties complémentaires : la plongée dans la dépression de Walter Black & Les amours de son adolescent de fils. La seconde, m'est apparue inutile et remplie de clichés indigestes sur un sujet qui manque d'originalité. La première en revanche, prend à la gorge, dérange, étonne et surtout émeut. "Le complexe du castor", c'est finalement un film dans lequel on en vient à se reconnaitre, d'une manière ou d'une autre : un beau jour, on aura tous besoin d'un castor en peluche. S'il y a un film à voir en ce moment, ce n'est pas "Thor", ce n'est pas "La conquête"... Si vous avez envie de passer un bon moment entre rire et larmes et d'en sortir tout penaud, c'est celui là.
Un drame familial d'une grande originalité, loin des carcans Hollywoodiens. Porté par d'excellents acteurs, ce film à la fois drôle et inquiétant traite de la dépression avec intelligence et justesse. Du bon cinéma,sortant de l'ordinaire mais maitrisé avec brio.
Une histoire assez curieuse et magnifique, et une mise en scène sobre et simpliste. Jodie Joster a trouvé ici, le mélange parfait. Mel Gibson aurait du revenir avec ce film sur le devant de la scène ! Il montre qu'il est bien en des meilleurs acteurs vivant, arrivant à alterner deux jeux à la fois entre Walter Black et Le Castor. Le scénario est très bien écrit, juste ce qu'il faut d'émotion sans rentrer dans le gnan-gnan insupportable. Jennifer Lawrence, star montante, montre qu'elle sait choisir ses films et elle sait très bien jouer et mention spéciale à Anton Yelchin qui montre une prestation magnifique.
Après les très touchants JCVD pour Van Damme et The Wrestler pour Mickey Rourke, Mal Gibson attendait lui aussi son chef d'oeuvre sous forme de repentance. Le film tient otut à fait la route, et les acteurs sont excellents. Malheureusement, on aurait aimé plus de prise de risque côté réalisation, et surtout un scénario qui ne se sente pas obligé de faire en sorte que tout se termine pour le meilleur du monde. Prometteuse Jodie Foster tout de même. A suivre.
La très talentueuse actrice Jodie Foster revient à la réalisation et choisit le "persona non grata" le plus populaire d'Hollywood : Mel Gibson, pour son premier rôle. Et quel bon choix ! Qui mieux que l'australien devenu star grace à Mad Max pouvait incarner cet homme face à la crise de 50taine tapante avec le regard vide, les yeux en amande pleurante ? Il signe ici l'une de ses plus belles prestations dans ce film solide sur la depression et les moyens d'y échapper (ici avec une marionnette de Castor très réussi). Il amène avec lui un très bon Anton Yelchin dans le rôle du fils perdu à l'héritage génétique trop lourd, ainsi que la toujours aussi bonne Jennifer Lawrence, en cheerleader cassée. Un très bon modèle de film indé US de qualité mais à ne pas mettre entre les mains des dépressifs chroniques.
Très touchant, jodie foster et mel gibson joue a merveille dans se film, une bonne ambiance musical et une trame dramatique, un très bon film qui est surtout surprenant.
Quelle surprise ! Ce film sur la dépression est bouleversant et j'avoue que je ne m'attendais pas du tout à un tel film. Mel Gibson est purement excellent, il joue à la perfection du début à la fin tout comme les autres acteurs comme le jeune qui interprète son fils ou encore Jodie Foster. La réalisatrice nous étonne donc avec ce film poignant, traité avec sérieux sur un sujet bien délicat. A voir à tout prix pour l'histoire, les dialogues et le jeu parfait de Mel Gibson !!!!
Le retour du Mel Gib's est toujours apprécié et surtout quand il nous fait du Mel Gibson. Un autre rôle à hauteur de sa mégalomanie, mais cet acteur là est le seul à susciter autant de sympathie, peu importe les personnages qu'il incarne. Je cris à son génie et même si les références à American Beauty sont trop flagrantes, ce qui dénature le film sans identité propre, je (plus que) suggère ce drame familial au amateur de bon casting.
La description d'un dépressif devenu schizophrène pour sauver sa peau. Une grosse prestation d'un Mel Gibson à contre emploi, c'est peut-être l'un des seuls intérêts du film. Avec celui de son fils. Des personnages qui manquent quelquefois de profondeur dans des situations un peu incrédibles. Le tout se laisse voir tout de même. Ne boudons pas notre plaisir de revoir Jodi Foster depuis longtemps portée disparue!!
Le complexe du castor est à la fois très touchant et bancal.
Walter est en pleine dépression. Attention, pas la petite déprime que nous connaissons tous un jour ou l'autre, non, la vraie maladie, qui vous rend étranger à votre propre vie. Sa femme le vire, à regret, poussée par son grand fils, et pour protéger le plus petit.
Par miracle, Walter trouve une vieille peluche de castor qu'il enfile sur son bras gauche telle une marionnette et qui devient en quelque sorte son interprète vis à vis de l'extérieur.
Il faut reconnaître au couple Gibson / Foster l'immense mérite de rendre crédible cette situation improbable. Jodie Foster est vraiment remarquable, souple et subtile. Sa mise en scène est finalement à son image : élégante, recherchée et discrète à la fois. Mel Gibson n'a que très peu de variantes dans son jeu, mais il est très convaincant. Le castor est incroyable : je ne sais si des trucages numériques ont aidé à l'animer, mais on le croirait vivant.
Cette indépendance de la peluche (et de la part de personnalité de Walter qui le commande) augmente au cours du film jusqu'à devenir franchement inquiétante dans une scène exceptionnelle dont je ne peux évidemment rien dire...
L'histoire du fils est intéressante aussi. Il ne craint qu'une chose : ressembler à son père. Sa copine est jouée par Jennifer Lawrence, que j'ai peiné à reconnaître après son magnifique rôle dans l'exceptionnel Winter's bone. Comme quoi, le maquillage....
Malgré toutes ces qualités, le film paraît toutefois maladroit par moment (la voix off, l'histoire du jouet), et finalement semble plus un conte qu'une histoire très travaillée. Cette impression est accentuée par certains manques, comme l'absence étonnante du corps médical dans l'histoire.
L'ensemble reste toutefois très solide, et l'émotion y rôde dans chaque plan. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/