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oranous
141 abonnés
1 097 critiques
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5,0
Publiée le 20 mai 2009
"Vengeance" est un très grand film. L'un des coups de cœur assuré de cette année. "Vengeance" est très esthétique, très sophistiqué et excellemment bien réalisé. Les nuages de sang donnent même une dimension poétique a un film qui a pour thème un état d'esprit pas forcément très sain. Johnnie To nous emmène dans cette quête, cette chasse en quelque sorte. Même si c'est un thème très a la mode et qui revient donc de façon régulière, on est surpris et passionné. Le thème de la vengeance n’est ici pas éculé. On tangue aussi bien entre les codes du thriller que du policier ou du drame. Les scènes de combats sont filmées de façon magnifiques avec de superbes ralentis . Un aspect dramatique est rajouté grâce a la musique. La caméra est maitrisée, Johnnie To sait ce qu’il veut. La mise en scène est impeccable et cela est encore plus accentué grâce a un jeu de couleurs, de lumières et une photographie très travaillés. Comment ne pas parler de ce film sans aborder les acteurs. Un Johnny Hallyday que je ne porte pas spécialement dans mon cœur et pourtant il surprend. Bon sa voix est très marquée et son allure prête un peu a rire mais il est touchant et porte tout le film sur les épaules. Un mot pour résumer "Vengeance" : Grandiose !
Papy Hallyday dans un film de Johnnie To comme beaucoup de monde j'étais sceptique mais Vengeance est une bonne surprise. Comme le titre l'indique on sait à quoi s'attendre niveau histoire et le scénario n'a rien de transcendant mais To à une mise en scène très efficace un mélange de lenteur et de rythme bien mixés. Notre Johnny lui n'est pas un grand acteur mais on sent qu'il prend plaisir à tourner dans ce film et nous livre une belle prestation en père vengeur. Beaucoup de gunfight dans Vengeance parfaitement chorégraphiés par To. Du bon polar/action sombre.
Et une grosse daube de plus pour Johny Hallyday, décidément le plus mauvais des acteurs du cinéma. Avec une persévérance presque pathétique, JH enchaîne les scénarios imbéciles, les réalisations douteuses, les dialogues indigents et surtout, le pire, son incapacité totale à jouer. Mais il y aura toujours le bon Michel Drucker et tous les critiques de cinéma pour l'invité et dire le plus grand bien de ces navets. Ah que ne feraient-ils pas pour plaire à JH...
La plupart des critiques négative vis-à-vis de ce film, sont à la limite de l'incompréhensible. Pas de scénario? D'un côté, un film d'action contemplatif n'en à guère besoin puisque l'intérêt du film tient sur cette stylisation de la violence lui rendant cet aspect lyrique et perdu dans le temps. Johnnie To présente donc avant tout des scènes que l'on observent, que l'on ressent, que l'on contemple comme des oeuvres d'art sans rechercher une cohérence avérée. L'esthétique prend le pas sur la crédibilité et une fois cette que conception est assimilée, le spectateur se régale. Je pense notamment à la scène du règlement de compte sur l'ère de pic-nic qui dégage une force d'incarnation incroyable, dans laquelle le réalisateur Hong-Kongais s'exerce à toutes les figures de style possibles et imaginables. Johnny, ridicule? Mis-à-part quand il mange ses spaghettis, je n'ai pas trouvé. Au contraire, il dégage une présence incroyable et un charisme imperturbable sans dire plus de 20 phrases dans tout le film. Anthony Wong est lui aussi doté d'une classe hors-norme et la musique, calme et à la fois prédatrice est sublime et plonge chaque scène dans une ambiance indescriptible.
A l’instar de ‘Old Boy’ ou des précédents ‘Election’, Johnnie To reprend le thème grandement efficace de la vengeance pure et sanglante en l’appliquant carrément au titre de son film. La vengeance est certes moins impressionnante et cruelle que dans ‘Mad Max’ ou ‘Le Syndicat du crrime’ mais l’ambiance est là due entre autres à une lumière drôlement bien dosée. Une ambiance très froide, quasiment toujours de nuit et qui s’inspire de l’univers toujours actuelle des Triades : la mafia hongkongaise. Au départ diffilement crédible avec son look de gangster (référence au ‘Samouraï’ de Melville), le charisme de Johnny Hallyday (Francis Costello, que l’on ne croit pas du tout restaurateur mais bel et bien ‘du milieu’) fait son effet notamment lors de ses déambulations dans les hôtels et rues peu éclairées de Hong Kong. Tout le film repose évidemment sur lui bien que ses trois compères - Anthony Wong Chau-sang (Kwai), Lam Ka-tung (Fat Chow) et Lam Suet (Lok)- payés grassement fassent également leur part du travail à savoirla recherche des tueurs qui ont assassiné la famille de sa fille. Les sentiments de Costello sont montrés sans beaucoup de dialogues ce qui rend l’intensité de ceux-ci encore plus forte même si l’on pourra trouver bizarre le fait que celui-ci n’éprouve pas de chagrin après la mort de sa fille… Ou peut-être est-ce parce que c’est la colère qui prime. Par exemple, la première fusillade entre les deux clans est bien étrange au niveau des sentiments, beaucoup de confusion, d’ambiguïté, de confiance, de respect mais aussi d’amertume, ce dîner est un grand classique des polars hongkongais en termes de mise en scène (la surenchère de ralentis en est un bon exemple). Le scénario calibré dans les règles devient magistral quand le mystérieux M.Fung demande aux trois hommes de tuer trois hommes et un blanc… C’est-à-dire eux-mêmes ! Et c’est là que l’on apprend que les trois assassins de la famille de Costello travaillaient tout comme eux pour M.Fung… L’ultime homme à abattre reste donc ce dernier afin que Costello accomplisse sa vengeance et que ses trois alliés tiennent leur parole. Pour couronner le tout et pour parfaire dans le maanque de sentiments, Costello devient amnésique à cause d’une balle logée dans son cerveau (drôle non ?) mais heureusement que les autres insistent pour qu’il n’oublie aps son désir de vengeance. Après, reste à savoir pourquoi ce film n’est pas un chef d’œuvre absolu. Tout d’abord, voir un français (Hallyday, en plus de Testud) parmi les Triades fait un peu tache, le côté fantastique et riligieux de la fin n’a rien à faire ici puisqu’un tel polar dans la pure tradition du genre se doit d’être profondément encré dans le réel. Bref, admettons tout de même qu’il s’agit d’un Johnnie To un peu spécial, dans la digne lignée de son œuvre mais avec une puissance -tant dans la mise en scène que dans l’interprétation des personnages- assez hallucinantes et quelques scènes d’anthologie comme le combat finale telle une bataille de samouraïs où les pistolets remplacent les sabres.
Pas de quoi s'extasier devant le dernier Johnnie To... Tout d'abord, notre Johnny national est franchement mauvais : le chanteur cultive la pose ringarde du vieux loup de mer fatigué, tant et si bien qu'il a l'air de s'emmerder davantage que le spectateur. Johnny a de la gueule et sûrement de la voix, mais quid de son talent d'acteur ? Pour faire bref, il demeure comique malgré lui. Ensuite, le scénario de Vengeance n'a rien de transcendant. Pas mauvaise en soi, l'intrigue est parfois prévisible jusqu'à la lassitude : énième film sur l'univers des triades, énième règlement de comptes avec scènes de fusillade à l'appui, énième chorégraphie stylisée de la part du cinéaste HK. Johnnie To va même jusqu'à recycler la séquence anthologique de son film précédent ( le très bon Sparrow ). Enfin, la mise en scène reste trop sage pour susciter l'enthousiasme ( nous sommes loin de la maîtrise paroxystique de Breaking News ). Au final, Vengeance se laisse regarder comme un divertissement sympathique mais sans conséquence. On a connu le réalisateur de The Mission plus inspiré...
Johnnie To de retour avec un énième polar urbain dans lequel Alain Delon a décliné le rôle principal (quel dommage). Quand le réalisateur a annoncé il y a un an son choix de diriger le chanteur Johnny Hallyday, on avait cru à une mauvaise blague, voir « l’idole des jeunes » à Hong-Kong en plein gun fight ne rassurait guère. En fin de compte, il est tout à fait crédible dans son rôle, plutôt étonnant et toujours en retenue, il confirme son talent d’acteur. Quant à Johnnie To, c’est un réel plaisir de le retrouver en aussi grande forme, d’autant plus qu’il nous fait l’immense joie de convoquer ses comédiens habituels à savoir : Simon Yam, Anthony Wong Chau-Sang, Suet Lam & Ka Tung Lam. Tout ce beau monde étant réuni à la fois à Macao & à Hong-Kong, au cœur d’une histoire de vengeance, ce polar se transforme alors en un western spaghetti urbain cumulant de très beaux plans comme ceux situés dans l’ancien aéroport de Hong-Kong ou en plein centre ville au cœur de la nuit et sous la pluie. Johnnie To nous offre ses habituels gun fights toujours aussi impressionnants et stylisés, la qualité des acteurs et la mise en scène soignée prouvent que ce cinéaste s’améliore d’année en année, on a hâte de le retrouver à nouveau !
On ne le redira jamais assez : Johnnie To est LA référence du polar « made in Hong-Kong », passé depuis parmi les plus grands maîtres du formalisme. A ce titre, ce "Vengeance" est une nouvelle claque cinématographique qui vient nous le rappeler. Pour les néophytes, l’immersion risque d’être brutale tant le sens du cinéma chez To est sec, épuré et tellement direct dans ses intentions. Rien à redire d’ailleurs sur les deux premiers tiers. Le spectateur est caressé dans le sens du poil : intrigue limpide, visuel captivant, rythme soutenu, et tension dramatique croissante. Tant de qualités qui contribuent malheureusement à générer une certaine déception pour le final. C’est que, tellement soucieux qu’il est d’exceller plastiquement, To finit par s’empêtrer dans ses effets de style et en perd presque l’essentiel : son sujet. Et c’est bien cela le problème avec ce "Vengeance" : en oubliant un instant que la base d’un film est de raconter une histoire, ou de cerner une émotion, le maître du polar esthétique lâche le fil d’Ariane trop tôt et laisse son film s’égarer dans le simple effet de style pour le seul effet de style. Alors oui, c’est vrai que le plaisir d’un To relève surtout de la forme, mais il n’en reste pas moins que c’est quand il a le plus ménager le fond de ses fresques qu’il s’est envolé le plus haut. Dommage car pour beaucoup, cela suffira à ce que la magie n’opère plus, et To méritait pour son exposition cannoise finalement mieux, et sur certains points nous aussi d’ailleurs…
Un excellent thriller asiatique.Une histoire très bien ficelé avec des scènes magistrales.Johnny s'en sort bien.Dommage que la fin soit longue et un peu ridicule.