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Lightning_Mc_Queen
23 abonnés
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4,0
Publiée le 1 juin 2009
Pour ceux qui en doutaient encore, Johnnie To confirme son (immense) talent. Un polar classieux et inspiré dont les fulgurances post-modernes, au-delà de leur beauté visuelle insensée, servent un scénario concis porté par un Hallyday plutôt convaincant. Vivement le prochain, comme d'hab' !
J'avais beaucoup aimé Breaking News même si parait-il c'est une oeuvre mineure de Jonnie To. J'avais vu The Mission qui m'avait donné envie de manger des nouilles et PTU qui m'avait donné envie de dormir. Les autres j'avais pas vu. Faut dire, ces films asiatiques, c'est toujours un peu particulier. Les scènes de fusillades au ralentis avec les nuages qui cachent la lune et où les gars sont à 4 mètres et ne se touchent jamais. Les poses qu'ils prennent juste avant de s'entretuer où t'en as un devant, un sur le côté, un derrière (mais pourquoi ils ne s'alignent pas comme tout le monde??). En gros les films asiatiques sont remplis de scènes suréalistes mais tellement bien filmées!! Le personnage principal c'est Johnny Halliday. En France t'as deux camps. Ceux qui trouvent que tout ce que fait Johnny est extraordinaire, que c'est un grand rockeur et un grand acteur et ceux qui trouvent que c'est un ringard qui ne fait que de la merde. Moi je resterais objectif en disant que ce mec... fait que de la merde. Sérieusemement, pour ce film, Johnny Halliday est tout pourri. Il parle anglais, ça aide pas de pas causer ta langue quand en plus t'es pas un pro. Mais vraiment il est nul. Son visage ne bouge pas (le peut-il?). Rien ne sort de son corps de tatoué (tiens ça pourrait être une chanson). Je suis pas sûr d'avoir bien compris la fin. Mais à côté de ça, si vous aimez le style asiatique, on retrouve tous les codes et on se fait plaisir à matter ça. Après vengeance est plein de défauts qui gâche l'ensemble. Pas dégueu quoi. Et puis faudrait dire à Johnny de plus gueuler. Même si il gueule dans la rue "Georges Feng!!!" (le méchant), moi j'entends "Optic 2000!!".
Qu'elle déception que ce film.Non seulement notre johnny national joue vraiment très mal la comédie.Mes en plus le film as un scénario vraiment plat sans grandes scènes mémorables.Pour un film d action,je m attendais as des scènes as la Jhon woo.Mes la non.On si ennuie du début as la fin as éviter donc.Pour être mauvais ces mauvais.
Un OVNI du 7ème art. Bien qu'oscillant entre acteur amateur et pro, Johnny Hallyday montre ici une sobriété que je ne lui connaissait pas, et cela apporte beaucoup au film. Ensuite, que dire de ces sublimes images parcourant le métrage, de ces seconds rôles joués avec brio, de cette atmosphère poussiéreuse parcourant le film, et dont je suis ressorti sous le choc. En quelques mots, chapeau aux Johnny...
Sur l'ensemble du film, nous avons une belle image typique des autres films de Johnnie To à savoir un travail aussi visuel que sonore. Un montage plutôt élaboré sur la durée, mais pas mal de longueurs et Johnny Hallyday n'est pas extrêmement convaincant même s'il soigne pas mal son rôle. Oeuvre inégale malheureusement, et surtout on ne fait pas un film juste pour Johnny Hallyday, ce serait mal interpréter la définition du cinéma. Quelques bonnes scènes. Le reste est moyen.
Si elle est loin d'être la réalisation la plus aboutie de Johnnie To, cette collaboration au demeurant improbable entre le cinéaste et Johnny Optic 2000 Hallyday n'en demeure pas moins très efficace et prenante, grâce nottament à la mise en scène une fois de plus remarquable du maître, à quelques belles idées de scénario et à la présence de Anthony Wong. On regrettera surtout un côté froid et mécanique ainsi que le jeu vide de la star, loin du charisme qu'elle a su imposer dans d'autres films.
Le meilleur des Johnnie To ! Un scénario truffé d'invraisemblances: le mari chinois et les enfants de la fille (Sylvie Testut) de Johnny /Costello ont été massacrés et elle même laissée pour morte, il se promet de la venger, engage à Macao des tueurs de rencontre (qui auraient, en fait, dû le zigouiller dès leur première rencontre puisqu'il a été le témoin occasionnel d'en meurtre), et qui par ailleurs appartiennent au même boss (Simon Yam qu'on retrouve dans tous les films de To) que les tueurs recherchés par Costello...(ouh....vous me suivez?) Ce Costello devenu honnête restaurateur a un passé trouble d'où il a gardé une balle dans le cerveau, qui de temps en temps bouge et hop, plus de son, plus de lumière, notre héros devient un légume qui ne sait même plus qui il est. Heureusement que ses nouveaux amis ont le sens du devoir et accomplissent le boulot de leur nouveau patron quand celui-çi a un zozio dans le cigare..... N'en jetez plus! Oui mais.... c'est du cinéma. Du vrai. Un sens du mouvement, de l'angle de vue, du cadrage époustouflants. Des décors lugubres filmés superbement. Ca nous donne des scènes d'une beauté à couper le souffle, des paysages nocturnes oniriques, des scènes d'anthologie comme celle où les deux bandes qui vont s'affronter avancent dans une décharge, chacun caché derrière un stère de papier compressé, blocs barriolés qui se déplacent en basculant lentement, à la manière des "buissons" qui dissimulent l'armée de Malcolm dans Macbeth, ou Costello complètement perdu à genoux devant la mer pour une improbable prière devant les fantômes des morts, il y a des affrontements de western entre les bandes hiératiques, figées avant que la violence ne se déchaîne. Evidemment, ce film pose le problème de l'esthétisation de la violence et de la mort, avec cette brume rouge qui envahit la pellicule après l'impact d'une balle. Mais, si on ne le rejette pas avec cet a priori -très respectable, c’est du CI-NE-MA.
Que vient faire un tel navet dans la sélection cannoise ? Johnnie To, considéré comme un des meilleurs réalisateurs de Hong Kong, s’est fait connaître avec quelques séries B de triades plutôt réussies. Mais ici il échoue lamentablement avec ce film au scénario débile et aux dialogues consternants. Quant à Johnny Halliday, son jeu minimaliste mâchoires serrées est tellement ridicule qu’il provoque les fou-rires dans la salle. On se demande aussi ce qui a poussé Sylvie Testut à faire une apparition dans une aussi pitoyable entreprise.
Si je devais utiliser une image pour qualifier ce film, j’utiliserais celle du petit bonhomme Télérama… Celui qui dit « pas si mal »… Un brin soulagé. Parce qu’en allant se voir, j’étais sur la défensive. Certes, le seul film que j’avais vu de Johnny Hallyday (Jean Philippe) était plutôt réussi mais ce n’était pas du tout le même genre. Et là, je dois dire que j’ai été bluffé par son personnage de Costello, un type sans doute violent mais dont la mémoire qui disparait, le lave peu à peu de ses péchés… L’image paraît grandiloquente mais on sent qu’une fois, cette dernière mission (si on peut dire cela ainsi), il sera enfin apaisé. J’ai également été touché par le code d’honneur d’hommes qui restent des tueurs et qui décident d’aider Costello jusqu’au bout. Ensuite, les batailles du genre 7 mercenaires, je suis très bon client. Le côté désespéré mais engagé de la chose me parle. Les « héros » ne s’appartiennent plus mais sont dans la main d’un destin qui les dépasse. On sait qu’ils iront jusqu’au bout, la fleur au fusil et la clope au bec. Ajouter à cela un timing de l’histoire très bien maitrisé qui fait qu'on ne s’ennuie pas. Une réussite.
Johnnie To s'est clairement inspiré des western. Avec Vengeance, on en retrouve tous les signes, toutes les ficelles. Reste que, mise à part cette histoire de mémoire, le scénario est cousu de fils blancs. Notre Johnny national n'est pas ridicule mais peu mieux faire. Enfin les scènes de fusillades tournées, comme dans les années 80, avec du faux sang qui jaillit avant même que le coup soit parti est, pour le coup, ridicule est dépassé. Avec les nouvelles technologies, on attend bien mieux.
Mise en scène inventive pour un effet visuel grandiose. Pour autant, l'enthousiasme pour ce "Vengeance", grand spectacle quelque part entre l'opéra et le western, est battu en brèche par l'inexpressivité dramatique du héros de cette sanglante vendetta : Johnny Hallyday déploie en effet autant de charisme pour l'incarner qu'une souche d'arbre, à laquelle son visage couturé fait d'ailleurs irrésistiblement penser en permanence (mais la distribution chinoise compense heureusement la nullité du Français). Donc trois étoiles seulement....
Dès le début de "Vengeance", on reconnait trés vite la patte de Johnny To. Je ne suis pas un grand fan de ce réalisateur mais je dois avouer que ce film me eréconcilie avec ce qu'il a pû faire dans le passé. Les ambiances tendues sont bien là, soutenues par des musiques simples mais efficaces. Un peu d'action mais pas trop, un peu de dialogues mais pas trop,... Tout est dosé à la perfection. Seul bémol: Johnny Hallyday qui n'est définitivement pas fait pour le cinéma.