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lara cr28
75 abonnés
123 critiques
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4,0
Publiée le 10 avril 2018
Un regard sur la maladie sans concession et pourtant l’ensemble est porté par un souffle de légèreté qui apporte tout son charme au film. La présence de visages féminins plein de bienveillance, les prises de vue sur la mer, la renaissance dans l’horreur de la paralysie viennent transfigurer la maladie et font de cette dernière année de vie une propédeutique à la vie céleste.
Les films français sont, pour la plupart très mauvais. Mais celui-ci est très bon, très touchant, on éprouve vraiment beaucoup de pitié pour le personnage principal, et beaucoup d'admiration pour la fille qui l'a aidé à faire son bouquin. Elle est vraiment patiente. J'aime bien la façon dont il a été filmé. On se met vraiment dans la peau du personnage. C'est un des rares films français qui m'a vraiment plu.
Juste avant que le film ne commence, on ne peut sempêcher de craindre quun déluge de pathos ne vienne nous étouffer. Mais, dès les premières minutes, la grande subtilité de la mise en scène et la belle retenue dont sait faire preuve la réalisation nous rassure tout de suite et nous fait rentrer dans cette aventure de la façon des plus dignes qui soit. Commence alors une montée progressive de lémotion, une émotion sincère et profonde, car elle nest jamais sollicitée par quelque procédé que ce soit. Car oui, ce film ne se fixe jamais comme but démouvoir mais simplement dexpliquer, de faire ressentir, et cest de cette honnêteté quil tire sa grande force. La démarche est si juste, le propos si fort, quand en oublie lexceptionnelle qualité de réalisation et dinterprétation qui sont là les retranscrire. Que dire de plus si ce nest que ce "Scaphandre" est un remarquable instant de cinéma, une pièce rare qui rallume notre flamme pour le septième art.
L'exploit de ce film est d'une part de n'être jamais lacrimal et de véhiculer d'autre part un réel optimisme malgré le sujet dramatique du film. En entrant dans la salle je m'attendais au pire, et le meilleur c'est produit. Une très belle surprise!
TRès beau film. Beaucoup d'originalité dans la facon dont c'est filmé. Très émouvant mais pas de quoi pleurer. C'est rare que je ne pleure pas devant un film "triste". On resent beaucoup d'émotion. C'est un film très humain et très poetique. Je suis contente qu'il ait recu un prix a Cannes. Almaric joue divinement bien et ca n'a pas du etre facile tout les jours.
PS: Pour une fois que MAthilde Seigner a un role interressant!!
Un film très prenant et poignant. Julian Schnabel réussit haut la main un défi pourtant difficile, nous mettre dans la peau de Jean-Dominique Bauby qui a "écrit" il y a quelques années Le Scaphandre et Le papillon. Une mise donc plus vrai que nature avec un casting parfait et très riche : Mathieu Almaric bien sûr mais aussi Emmanuelle Seigner, Marie-Josée Croze, Anne Consigny, Marina Hands, Patrick Chesnais, Niels Arestrup, Jean-Pierre Cassel, Isaach de Bankolé, Max von Sydow....
Partant d'un sujet à priori inattaquable, ce film est très loin de m'avoir convainu. Mise en scène originale mais désagréable (la camera dansl 'unique oeil valide du personnage principal). La psychologie des personnages est inexistante et ce film tombe dans le ouin-ouin et... est chiant, voila :s Du pathos en veux tu en voila.
Je m'attendais pas à une adaptation de l'ultime secret de Weber non plus, mais bien quej e n'ai pas lu le roman du scaphandre et le pappilon, on m'en a faitu ne bien meilleure éloge que ce film.
A éviter, c'est perdre 2 heures de sa vie, pour pas grand chose.
Le récit sensible et bouleversant d'un homme enfermé dans son corps après un accident vasculaire, porté par la prestation impressionnante de Mathieu Amalric (César du Meilleur acteur). 3,75
Bon film, bon drame, bonne histoire, un tantinet d'humour qui empêche le film d'être trop gnagnan, le tout au service d'une réalisation d'artiste et d'un premier rôle vraiment sympathique.
Réputé inadaptable au cinéma, « Le scaphandre et le papillon », se voit aujourd’hui être l’objet d’un film audacieux de la part de Julian Schnabel. Il fallait en effet, une certaine audace pour transposer à l’écran le témoignage de la douleur de Jean-Dominique Bauby qui à la suite d’un accident vasculaire-cérébale ne pouvait plus communiquer que par sa paupière gauche. Pourtant l’évidence cinématographique d’un sujet si fort s’impose d’emblée alliée à une mise en scène novatrice qui ne peut qu’être bienvenue. De l’innovation, Schnabel n’en a pas manqué, mais il n’a malheureusement pas évité de nombreux pièges qui cassent l’élan de l’entreprise et agacent de nombreuses fois le spectateur. Tout d’abord, l’idée d’une caméra remplaçant l’œil actif de Bauby, nous permet un processus d’identification à la sensation vécue par ce dernier dans son calvaire. Cette paralysie donnant l’impression d’être emmuré vivant est à tout à fait palpable et offre des moments forts et uniques. La répétition de ce plan devient vite lassante et montre que Schnabel force un peu sur la sensiblerie excessive à l’américaine. Certaines images de la nature en pleine mutation disposés d’une manière un peu cafouilleuse dans le montage final témoigne d’un discours sans doute important pour le réalisateur mais manquant sérieusement de rigueur pour être totalement clair. En revanche, le film gagne en intérêt pour ses acteurs Marie-Josée Croze (infirmière dévouée) et Anne Consigny (rédactrice des souffrances de Bauby) la caméra les sublime, tandis que Mathieu Amalric signe une performance époustouflante (César à la clé), où sa voix nous accompagnant tout au long du film relate avec humour, autodérision, et désespoir sa lente décrépitude. On saluera donc la prise de risque prise pour réaliser un tel film, qui même s’il force un peu sur les recettes du sentimentalisme, possède un statut novateur très honorable et des acteurs formidables où Mathieu Amalric est bluffant.
Une démarche totalement originale pour un film qui ne ressemble à rien de connu et qui interpelle.On vit la paralysie de Jean-Do Bauby à travers une vue subjective imprégnante et une voix-off sincère.Mathieu Amalric,césarisé pour ce role,est incroyable.C'est une histoire vraie,qui malgré son thème difficile,célèbre la vie sous toutes ses formes.Le décor hospitalier et maritime de Berck participe à l'élaboration de l'univers de Julian Schnabel.Le réalisateur expérimente toutes sortes de visuels.Une leçon de mise en scène.Signalons aussi un casting féminin de haute volée:Marie-Josée Croze(entière),Anne Consigny(sensible)et Emmanuelle Seigner(pudique).Après,le traitement du film en lui-mème ne m'a guère convaincu,et ce n'est pas très homogène.Peut-ètre trop expérimental pour un adepte du classicisme comme moi...
Surement j'aurai du mettre une étoile en plus , mais le film est dur , est c'est pas le genre de film qui permet de se détendre , mais le film est trés réaliste et permet de se dire que tant que l'on a la santé on ne connait pas son trésor que l'on posséde
Effectivement, Le scaphandre et le papillon mérite amplement sa palme de la mise en scène même si je pense que la réalisation est surtout sublimée par de fantastiques musiques. En dehors de ça, le film est plaisant, pas extraordinaire mais accrocheur et beau. Bonne surprise.