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    Le scaphandre et le papillon
    Note moyenne
    3,8
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    428 critiques spectateurs

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    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 122 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Adaptation du célèbre livre "écrit" par clignement de paupière d'un homme atteint du syndrome "Locked In".
    Certains extraits lus laissent d'ailleurs voir un style intéressant en plus de l'originalité du sujet.
    Mais pas sûr que le film y apporte quelque chose malgré des efforts visibles de mise en scène.
    Je ne pense pas le revoir une seconde fois.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    Sélectionné en remplacement d’un visionnage de Dario Argento s’étant révélé trop insupportable, Le Scaphandre et le Papillon est parti avec un handicap, mais pas autant que le personnage de Jean-Dominique Bauby, victime réelle d’un syndrome d’enfermement dont Schnabel a tellement tenu à retracer la vie qu’il a appris le français pour ce tournage. Le polyglotte Max Von Sydow l’a peut-être aidé dans cette entreprise entre les deux scènes de son protagoniste de père mourant, arrière-plan discret à une histoire pleine de clins d’œil. Et pour cause, le vrai Bauby a dicté son livre avec sa paupière gauche, seul moyen d’expression laissé par son corps.

    Ambiance d’hôpital, flous, vision resserrée et hallucinatoire : un hyperréalisme qu’on reconnaît dans la volonté de Schnabel de boycotter la version anglophone du film avec Johnny Depp ou Gary Oldman, dusse-t-il apprendre une langue pour diriger Amalric, celui qui s’y colle pour ne pas pouvoir jouir des mouvements de la sienne, enfermé lui-même dans le personnage de Bauby. Quarante minutes de caméra subjective : rien de moins pour nous mettre dans la peau flasque du journaliste, devenue la véritable coquille charnelle dont les poètes parlent et dans laquelle s’agite une orbite, une mémoire et une imagination.

    Bauby a été réduit, littéralement, à être artiste, ce que le réalisateur transmet avec la grâce d’un grand. Il n’y a pas de miracles, juste un progrès qui procède de l’évitement – miraculeux celui-là – d’une mise en étapes souvent inévitable au cinéma biographique & qui aurait causé du tort.

    Le scaphandre de Schabel parvient à être touchant et drôle, une combinaison vantée à répétition dans les succédanés de critiques qu’on trouve sur les affiches, sans avoir à toucher au moindre brin de poésie en-dehors de l’œil acéré de l’auteur – ce qu’il a écrit est-il si beau car son encre était de larmes ?

    Virevoltant autour d’un Patrick Chesnais (en médecin des plus cyniques) et du duo d’Emmanuelle Seigner avec Marie-Josée Croze (osé-je dire que leur jeu est d’une précision chirurgicale ?), Amalric est couché, intubé, baveux, mais son éloquence dépasse la tessiture de sa voix off. Plus discret, c’est Von Sydow, pour la deuxième fois après Au seuil de la vie (et peut-être avec Dussolier dans Cortex), qui me refait reconsidérer mon préjugé sur les films d’hôpitaux.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    J'avais lu "Le Scaphandre et le Papillon" à sa sortie, et j'avais été extrêmement touché par ce récit, par ce qu'il nous montrait de la force de l'esprit dans un corps devenu végétatif, et surtout par la malice avec laquelle l'auteur racontait les réactions de son entourage. En allant voir le film de l'américain Julian Schnabel, représentant la France au Festival de Cannes, j'étais curieux et légèrement inquiet du traitement cinématographique qu'il allait en faire : serait-il capable d'éviter les pièges du mélo, et de restituer ce dialogue intérieur qui faisait le sel du roman ?

    La réponse positive à cette question s'impose rapidement. Le film commence en caméra subjective, cadre fixe et flou avec de fréquents fondus au noir pour figurer la sortie du coma de Jean-Do, et dès le départ, la voix intérieure qui commente lucidement les gesticulations des hommes en blanc qui s'interrogent sur le niveau de compréhension de leur patient. Ce point de vue exclusif occupe entièrement la première demi-heure, y compris la suture de sa paupière gauche, douillets s'abstenir.

    Et puis progressivement, la caméra diversifie son point de vue, à partir du moment où Jean-Do découvre son visage défiguré dans le reflet d'une vitre ; Schnabel adopte alors le plan large pour montrer la plage où il revoit enfin ses enfants ou la salle de rééducation, ou les points de vue du rêve ou du souvenir, comme cet hommage au générique des "400 Coups", même traveling vers les toits de Paris, même musique de Jean Constantin. Il y a bien quelques afféteries inutiles, comme ces plans répétés et tautologiques du scaphandre (suivi par ceux du papillon), qui font un peu penser à ces bandes dessinées où l'auteur se croit obligé d'expliquer dans un bandeau ce qui est déjà montré dans le dessin. Mais c'est peu comparé à la délicatesse de nombreuses scènes, que le réalisateur arrête juste à temps avant que ça devienne insistant, mais qui ont eu suffismment de temps pour installer une émotion vraie.

    Mathieu Amalric est excellent dans ce rôle physiquement difficile (il joue la plupart du temps avec le visage déformé et un oeil exorbité) ; il est aussi juste quand il incarne le Jean-Do d'avant, notamment dans une très belle scène avec son père joué par Max Von Sydow, que quand il intègre avec sobriété le scaphandre de son personnage. On pense à la performance de Javier Bardem qui interprétait le tétraplégique Ramon Sampedro dans "Mar Adentro". Mais toute la distribution est à la hauteur, particulièrement ses deux accompagnatrices, Marie-José Croze et Anne Consigny.

    Julian Schnabel a réussi le double exploit de restituer l'émotion que j'avais ressenti à la lecture du livre (et de nombreux lecteurs avec moi) en jouant habilement de tous les moyens du cinéma, et, en faisant appel à son regard de peintre, de rendre terriblement visuel ce qui n'était plus que pensée et intériorité.


    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Alex'cine
    Alex'cine

    27 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Le scaphandre et le papillon, tiré du livre du même nom, nous touche par son sujet peu abordé et émouvant. Le locked-in syndrome reste une maladie rare très peu connue par le grand public ou les personnes ne travaillant pas dans le milieu médical... Ce film nous permet de le découvrir et de nous montrer l'horreur d'une telle maladie mais aussi que la vie peut continuée malgré certaines maladies paralysantes ou handicapantes. Le casting est absolument génial, la prestation de Mathieu Almaric est tout simplement bluffante. Apparemment quelques libertés ont été prises par rapport au livre... Soit, on s'en fiche on regarde un film pas un ès, c'est vrai que le film comprend quelques perte de rythme et peut être parfois ennuyeux quelques scènes très émouvantes et très prenantes qui redonnent un souffle au film. A voir, rien que pour la beauté de cette histoire et de ce combat pour la maladie.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2007
    Dure et bouleversant ! Amalric prouve une fois de plus qu'il est un de nos meilleurs acteurs actuel. Nos sentiments sont évidemment exacerbés par la situation mais le film ne manque pourtant pas d'humour, ce qui ne gaâche rien, bien au contraire. Les petites trouvailles afin de nous montrer au mieux ce que vit Jean-Dominique Baudy sont ingénieux mais nous oblige à nous mettre dans une position désagréable de voyeur... Peut-être un peu malsain mais sans doute utile. Schnabel réussit une adaptation peu larmoyante vis à vis du drame, et évite la facilité tout en faisnat simple. Bravo !
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 298 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2012
    'Le Scaphandre et le papillon' possède un thème intriguant et prenant, après le film en lui-même est loin d'être parfait (j'aurais aimé que des personnages soient un peu plus développés)... malgré qu'il soit ambitieux, je n'ai pas été entièrement convaincu. Mais dans l'ensemble, ça reste un film à découvrir !
    elisa2102
    elisa2102

    139 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2011
    "Le scaphandre et le papillon" est l'un des films les plus tristes et touchants du cinéma français. On en ressort pas indemne. A découvrir très vite !
    Jérôme H
    Jérôme H

    170 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2008
    UNE PURE MERVEILLE d'émotion et de sensibilité. La façon de tourner les scénes en placant le spectateur dans la peau de ce personnage prisonnier de son corps renforce l'aspect dramatique. Très belle interpétation et QUE D'EMOTIONS !!! un peu d'espoir et beaucoup de larme au programme.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Malgré une dernière demie-heure un peu longuette qui se perd un peu ; le Scaphandre et le Papillon est une histoire extrêmement poignante.
    Le film réussit l'exploit de ne pas tomber dans le mélodrame, malgré un sujet on-ne-peut-plus tragique : une personne atteinte suite à un accident cardio-vasculaire du locked-in syndrome se retrouvant donc prisonnière de son propre corps immobile avec pour seul moyen de communication le clignement de ses yeux.
    L'idée de filmer la quasi-totalité du film du point de vue de Jean-Dominique Bauby et d'être enfermé dans son corps avec lui est certes évidente mais marche remarquablement bien. La gêne provoquée par les clignements de l'oeil ou la mauvaise orientation du visage offre beaucoup de réalisme dans cette représentation du calvaire qu'a vécu Jean-Dominique Bauby (même si fort heureusement, nous n'aurons pas à vivre cette situation).
    Les acteurs sont très bons, mention spéciale à Niels Arestrup et Max von Sidow. Le travail vocal de Matthieu Amalric est évidemment bluffant.
    Au final, le film m'a donné envie de lire l'autobiographie dont il est l'objet ; j'en conclus qu'il est réussi.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    Qu'est-ce que l'on devient quand on passe de l'autre côté ? Lui, l'homme à qui tout réussissait ou presque se voit contraint à faire un arrêt sur image. Le film est brûlant car il aborde un sujet méconnu. Ce point de vue subjectif de l'handicape est glaciale, les situations terribles. Impliquant des prouesses de cadre, l'immersion est totale. Et quand le père pleure son fils, le coeur se fend, littéralement. Le scaphandre et le papillon est un récit de vie. Audacieux et pertinent.
    Carne
    Carne

    79 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2008
    A partir d’un roman magnifique difficilement adaptable au cinéma, Julian Schnabel nous offre un véritable poème visuel beau à en pleurer grâce à une réalisation aussi fermée (les quarante première minutes du film sont intégralement en vue subjective) que papillonnante nous permettant de ressentir toute la souffrance et la liberté mentale de Jean-Dominique Bauby, ici incarné par l’immense Mathieu Amalric dont la voix-off oscillant entre cynisme et humour ne fait que révéler une poésie humaine intense.
    A côté de ça, Julian Schnabel ne tombe jamais dans le pathos ridicule, utilise des musiques magnifiques, filme tel le peintre qu’il est, dirige ses grands acteurs avec une justesse remarquable (la magnifique Marie-Josée Croze, Patrick Chesnais, Niels Arestrup, Jean-Pierre Cassel, Marina Hands, Emma De Caunes, Zinedine Soualem ou encore le divin Max Von Sydow) et au final nous offre son plus beau film qui n’est rien d’autre qu’un véritable chef d’œuvre du septième art comme il en arrive que trop rarement.
    La perfection dans toute sa splendeur !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2012
    Golden Globe du Meilleur Film Étranger et Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes 2007 pour Julian Schnabel qui à reçu également le Golden Globe du Meilleur Réalisateur. Un film bouleversant, humain, touchant, très émouvant et la musique est magnifique. Une leçon de vie, d’après une histoire réellement vécue par Jean-Dominique Bauby ici parfaitement incarné par l’excellent Mathieu Amalric qui est époustouflant (César du Meilleur Acteur), la belle Marie-Josée Croze joue très bien son rôle de l'orthophoniste et le reste du casting est excellent : Emmanuelle Seigner, Anne Consigny, Patrick Chesnais, Niels Arestrup, Jean-Pierre Cassel, Marina Hands et Max von Sydow qui est émouvant dans le rôle de Papinou notamment dans la scène ou il appelle Baudy au téléphone. Un vrai chef d’œuvre.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 août 2012
    Le scaphandre et le papillon est un film qui m'a laissé interloqué, dans le sens qu'il me semble difficile d'émettre un jugement de valeur global tant Il mèle des passages totalement ratés et prétentieux à des instants époustouflants (beaucoup plus rares). D'un thème très proche de Jonnhy got his gun (un personnage quasi mort dont ne fonctionnent que les facultés cognitives -mémoire, imagination et émotionnelles), le film n'est pas sans qualités. Les personnages secondaires sont bien cernés, saluons les superbes interprétations de deux actrices divines (Anne Consigny et Marie Josée Croze) en fait tout ce qui met en relation les personnages du Scaphandre et le papillon. Le mode de communication via les lettres de l'alphabet et les clignement de l'oeil ont quelque chose d'hypnotique. La relation de Bauby avec son père et l'ultime scène en voiture sont aussi réussies. Malheureusement, le film est d'un ennui tellement profond qu'on se surprend souvent à regarder sa montre et aussi après seulement 15 minutes de film. La mise en scène se résume simplement à un dispositif vain et lassant (la première 1/2 heure est insupportable). Schnabel use et abuse de la caméra subjective. Le jury de Cannes a été berné en donnant le prix de la mise en scène à un film qui n'en est en fait dépourvue ; c'est du tape à l'oeil. Almaric, souvent remarquable, est ici poussé à l'extrême et me semble cabotiner dans un rôle qui s'y prète guère. Le film de Douglas Trumbo, jouait beaucoup plus sur l'émotionnel et sur le message anti-guerre humaniste mais était d'une indéniable réussite.
    Szerelem
    Szerelem

    47 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2010
    ... Je n'ai pas vraiment de mots, assez forts pour décrire à quel point l'histoire de Jean-Dominique Bauby m'a touchée. Mathieu Amalric l'interpréte à la perfection, la mise en scène est telle que l'on se retrouve à la place de notre héros et cela rend encore plus fort l'attachement que l'on porte à cet homme tellement, tellement courageux... A la fois drôle, cynique, poétique & émouvant, "Le scaphandre et le papillon" est de loin le meilleur film français de la décennie. Julian Shnabel, merci pour ce moment bouleversant que vous m'avez accordé de passer, je ne verrai plus la vie du même oeil. (Sans mauvais jeu de mots, ça n'était pas voulu je le jure !)
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2013
    Adapté du livre du même nom, ce film nous raconte l'histoire d'un homme coincé dans son corp par le locked in syndrome. Mathieu Amalric incarne cet homme malade avec énormément de talent et touche le spectateur de manière profonde. La mise en scène à base de plan a la première personne nous rapproche encore plus de ce personnage. La musique, superbement choisi, rajoute le côté mélancolique au film. Au final, "le scaphandre et le papillon" est un film émouvant et assez difficile qui marque le spectateur et mérite toute les récompenses qu'il a reçu.
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