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    Le scaphandre et le papillon
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    428 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2024
    La sophistication vire rapidement à l’affèterie et à la prétention. Les effets de camera saoulent très très vite et l’alphabet devient une torture. Le sujet du film n’excuse pas le style pompeux lassant.
    Vinnie
    Vinnie

    79 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Le Scaphandre et le papillon, film de Julian Schnabel sorti en 2007 est une œuvre bouleversante et une ode sublime à la création artistique, Prix de la mise en scène au festival de Cannes. L'histoire de Jean-Dominique Bauby, poignante, est ici adaptée de son livre écrit avec des battements de paupière.

    Jean-Dominique Bauby, dit « Jean-Do » est un homme comblé. Rédacteur en chef du très populaire magazine féminin Elle, marié et père de famille, il est un exemple de réussite. Ironie tragique de la vie oblige, Jean-Do se retrouve plongé dans le coma après un accident vasculaire-cérébral. Bauby va se réveiller 3 semaines plus tard, victime du « locked-in syndrome », entièrement paralysé sauf de son œil gauche avec lequel il va apprendre à communiquer grâce à l'aide précieuse d'une orthophoniste.

    Julian Schnabel est à la base un peintre, et ça se voit dans ce film. Après s'être intéressé à la vie de l'artiste américain Jean-Michel Basquiat dans Basquiat en 1996 et à l'écrivain Cubain, Reinaldo Arenas dans Avant la nuit en 2000, le cinéaste se lance en 2006 dans l'adaptation du livre de Jean-Dominique Bauby, Le Scaphandre et le papillon. Ce cheminement est très cohérent ; figure importante du néo-expressionnisme, Schnabel est sans cesse dans l'expérimentation et les nouvelles façons de créer le fascinent ainsi que les processus artistiques. C'est pour cela qu'il s'est penché sur l'émouvante histoire de cet homme qui a réussi à écrire un livre en clignant de l'œil. Enfermé dans son corps, dans son « scaphandre », Jean-Do va réussir, à force de courage et d'imagination, à créer une œuvre littéraire. Schnabel pousse l'expérimentation assez loin, décadrages, flous, montage nerveux, le cinéaste choisit de nous raconter l'histoire à travers l'œil unique de Bauby. La première demi-heure, entièrement en vue subjective nous plonge littéralement dans l'enfermement que peut ressentir une personne qui se réveille totalement inerte, sans pouvoir bouger ni parler. Puis petit à petit, au fur et à mesure que Jean-Do apprend à communiquer puis commence à écrire son livre, il se libère. A partir du moment où celui-ci accède à la création, que son esprit s'évade enfin de son scaphandre, il devient ce papillon dont parle le titre. La caméra se désolidarise également de ce carcan et de l'œil figé de Bauby et se déplace enfin, nous montre des images mentales, utilise l'espace et change de point de vue. Schnabel passe de cadrages fixes en envolées lyriques grâce à des travellings poétiques et une caméra portée virtuose. En ce sens, le réalisateur américain livre un film visuellement prodigieux à travers l'introspection d'un homme qui, ne pouvant communiquer qu'avec un œil valide, va transcender son handicap pour exprimer toute sa bouillonnante intériorité. Empreint d'un lyrisme exacerbé, le scénario basé sur l'œuvre de Bauby ne sombre pourtant jamais dans le pathos et le larmoyant ; on se laisse facilement bercer par l'imagination de Jean-Do, qui réussit à s'affranchir totalement de son immobilité pour accomplir un tour de force artistique. Tout comme Schnabel, nous sommes émerveillés par le personnage de Jean-Dominique sans avoir l'indécence de le prendre en pitié.

    L'omniprésence de la voix-off pouvait vite se révéler redondante mais c'était sans compter sur la prestation envoutante de Mathieu Amalric. L'acteur incarne Bauby de manière à la fois sobre et puissante avec une présence et un charisme impressionnants ; aussi bien le Jean-Do cloué dans son lit que celui d'avant, espiègle et enjoué, Amalric restitue de façon remarquable toutes les nuances du personnage. Couronné du prix d'interprétation à Cannes, le comédien réussit là un tour de force colossal. Marie-Josée Croze, qui campe l'orthophoniste qui va accompagner Jean-Do dans le processus de création de son livre, est sensuellement épatante. L'actrice, d'une douceur et d'une délicatesse passionnées est admirable. Son jeu, tout en retenue, exprime bien le courage et l'abnégation de cette femme, Henriette Durand, qui a accompagné Bauby dans son cheminement artistique et lui a permis d'écrire son livre. A signaler également la présence de Max Von Sydow dans le rôle du père de Jean-Dominique Bauby. L'ancien acteur fétiche d'Ingmar Begman est comme toujours, stupéfiant. Un monstre sacré du 7ème art. Viennent s'ajouter comme seconds rôles l'immense Niels Arestrup, la poignante Emmanuelle Seigner, Patrick Chesnais en docteur pompeux ou Jean-Pierre Cassel en homme d'Eglise embarrassé. Un casting redoutable pour une œuvre qui ne laissera personne indifférent.

    Le Scaphandre et le papillon, en plus d'être un vibrant hommage au courage et à la détermination face au handicap, est également une somptueuse ode à l'art, à l'inventivité et à l'imagination...car nous avons tous besoin d'évasion.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Chapeau ! A priori, l'adaptation du livre de Jean-Dominique Bauby relevait du tour de force. Le défi a été relevé, et avec brio. Certes, Schnabel s'est pas mal écarté du livre mais il est arrivé à rendre perceptible au spectateur ce que peut être ce syndrome d'enfermement, et c'est l'ssentiel. Un beau film.
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Cela ne m'a tout simplement pas touché. Malgré une évidente volonté de faire vivre au mieux l'histoire de cet homme prisonnier de son propre corps, cela ne m'a pas emballé plus que cela. Le casting en revanche est impeccable, Mathieu Amalric arrive à faire passer des émotions avec son seul œil, à ce niveau c'est assez incroyable. Le sujet étant extrêmement,difficile à adapter, le metteur en scène s'en sort très bien, mais cela ne me laissera pas un souvenir impérissable.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2015
    Quel film bouleversant. le sujet est atroce, c'est à dire le Locked-in syndrom, qui fait que l'on ne peut bouger qu'une paupière, le reste étant paralysé, c'est ce qui est arrivé à Jean-Dominique Bauby, et qui est merveilleusement filmé par julian Schnabel et joué par Mathieu Amalric, réellement éblouissant. Un film à voir pour apprécier à sa juste valeur le fait d'être en bonne santé.
    Henri M
    Henri M

    50 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2016
    Schnabel a l'intelligence de donner d'emblée au personnage toute son humanité en mettant le spectateur littéralement à sa place grâce à l'emploi de la caméra subjective. Bauby est ainsi d'abord une voix, un regard sur les gens et les choses, avant d'être un corps paralysé. Ce dispositif, plus l'emploi d'une voix off, aurait pu alourdir le film mais le réalisateur parvient à faire passer les émotions (notamment d'inattendues séquences comiques) avant la performance technique (chaque acteur parle à la caméra). Ces bases de mise en scène posées, Schnabel, dans son style visuel particulier, plein d'audace et d'idées, proche du lyrisme, insuffle comme à son habitude une bonne dose de poésie à ce beau film brillamment interprété par une floppée de grands acteurs.
    Ninjaw P
    Ninjaw P

    34 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2008
    Tres fort, mais tres ennuyeux
    bug bunny
    bug bunny

    41 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2021
    un bon film. , vraiment très captivant , et émouvant pour ma part j'en est pas perdu une miettes et sais rare un super film
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2011
    Un message de solitude et de désir d'exprimer l'inexplicable. "Le Scaphandre et le papillon" raconte l'histoire vraie d'un homme atteint d'une maladie très rare suite à un accident vasculaire cérébral. On découvre alors son quotidien au sein de l’hôpital avec le corps médical et ses proches qui se confrontent à un nouveau visage. Impossible de parler, il va tout de même réussir à communiquer grâce aux clignements de son oeil gauche. Grâce à une orthophoniste et à une écrivain, il émet tout doucement ses pensées et ce qu'il ressent à l'intérieur... Le reflet de son état d'esprit est à la fois poétique et touchant. Interprétation remarquable de Mathieu Amalric qu'on reconnait à peine dans ce rôle très justement raconté. Personnage enfermé dans son propre corps, il est resté le même à l'intérieur. La mise en scène est déconcertante car on a le point de vue de Jean-Dominique Bauby, on voit et on a cette impression d'enfermement, de perte totale d'un quelconque ressenti physique. On s'attache aux différents personnages qui l'entourent et qui se surmènent pour l'aider . Toutes les interprétations sont justes et cela ne fait que renforcer l'intensité émotionnelle du film; Emmanuelle Seigner, Marie-Josée Croze et Anne Consigny constituent l'intermédiaire entre son fort intérieur et le monde extérieur. Il y a aussi une part laissée à l'imagination et à la mémoire, seules richesses dont peut encore profiter Jean-Do. Ainsi, on retourne souvent dans le passé avec les souvenirs de son père, de son amante et de son accident. Bien qu'on sente quelques longueurs, l'histoire est tellement hors-normes, le scénario si rare qu'on ne peut qu'apprécier la remarquable profondeur du film de Julian Schnabel.
    Yetcha
    Yetcha

    880 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2008
    Tout simplement excellent. Je n'ai pas lu le livre mais l'histoire est émouvante et je vais voir mes patients d'une façon toute différente désormais (je suis kiné!). Amalric est tout simplement parfait, même en voix off on ressent toute la force des sentiments, des peurs et des désirs de l'homme bloqué dans son corps. A ne pas rater!
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    On retrouve dans "Le scaphandre et le papillon" un concept plus ou moins similaire à celui traité dans "Johnny Got His Gun" (1971). Cette ressemblance va jusqu'à l'usage d'une voix off et des premières scènes dans laquelle Mathieu Amalric découvre son handicap. La comparaison s'arrète là. Malheureusement, il n'y a pas autant d'intensité dans le film de Julian Schnabel que dans celui de Dalton Trumbo. Dans le "Le scaphandre et le papillon", on ne ressent à aucun moment cette sensation d'enfermement, cette détresse et cette douleur que peut ressentir le patient. On reste un spectateur extèrieur et l'absence d'émotions en est la conséquence. C'est là le principal repproche que l'on pourrait faire à ce long métrage d'autant plus qu'il n'est pas dépourvu de bonnes idées réalistiques et d'un texte bien écrit. Pour résumer, "Le scaphandre et le papillon" n'est pas à la hauteur de son thème mais demeure appréciable.
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2007
    Julian, Julian Schnabel...Basquiat ENORME claque, Before night falls la même mais de l'autre côté cette fois-ci. Le visage bien droit et dans l'axe nous nous apprêtons donc à voir son nouvel "objet". Petites réticences au départ allaient telles gâcher mon plaisir...(ref. du cinéma français). NON.
    D'abord quel choix merveilleux de prendre un des meilleurs comédiens que M.Amalric pour ce rôle hors norme...il sublime la voix off et enchante l'image par ce qu'il réussit à faire resortir de son intérieur, le "moi" de "Jean-Do" face à nous public qui oscillons entre vue subjective (intérieure) et resentis (extérieurs)...On est absorbé par tant de justesse, pris par une énorme tristesse et relever par ce qui rend plus fort le personnage principal. On resort de la salle plein d'espoir, d'envi, d'explosions...Schnabel à réussit la mise en image d'un livre profond par une mise en scène sans dimension, sans barrière...sublime film trop rare dans le paysage cinématographique français...(petite mention à Anne Consigny qui suit d'un tout petit pas le chemin qu'Amalric lui trace)
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    155 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Un très beau film qui reste imprimé dans la mémoire. La grande force de Le scaphandre et le papillon est de ne jamais tomber dans le pathos mais d'arriver à nous émouvoir par le talent d'une caméra et de comédiens tout en retenu. Un film qui donne envie de profiter de la vie.
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    J'ai vu un film... très émouvant, qui réussit d'un point de vue technique, à "mettre" le spectateur à la place de M. Amalric... On souffre avec lui et on partage sa réflexion essentielle sur la place des choses dans la vie, voire la place de la vie sur les choses... L'ensemble des comédiens qui lui font face sont émouvants, touchants, et humains...
    Valaciclovir
    Valaciclovir

    88 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2009
    Un hymne à la vie, à la solidarité, au courage. Bouleversant jusqu'au bout, Almaric crève l'écran. Réalisé de façon subjective ( osé, mais très audacieux ), et quelle réalisation ! C'est une œuvre absolument poignante, j'ai pas pu m'en empêcher. Chapeau !
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