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Truman.
227 abonnés
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3,5
Publiée le 13 février 2013
Pusher 3 est probablement le moins bon de la trilogie mais reste tout de meme excellent . Le rythme est beaucoup plus lent , mais on ressent toujours cette ambiance noir et violente . Surement aussi le film le plus violent des trois Pusher . Si vous avez aimez les deux précédents foncer vous n'allez pas etre déçu .
Le premier "Pusher" était frontal,le second était plus spleenesque. Quant à celui-ci,il est aussi mélancolique que radicalement violent. Cette fois,on suit le trafiquant serbe Milo,déjà vu auparavant. Il a pris de l'âge,et son pouvoir est contesté par les jeunes générations de Copenhague. Le renversement des rôles sera d'une rare cruauté pour ce personnage. Avec son style désormais très affirmé,entre saillies d'humour noir,attente insoutenable et éclairs glauques,Nicolas Winding Refn s'amuse à opérer des ruptures de ton inconfortables. Milo doit à la fois s'occuper de son restaurant,de la soirée d'anniversaire de sa fille,rembourser ses créanciers,retrouver ses pilules d'ecstasy et ne pas retomber dans la coke! Sacré programme pour une seule nuit qui ressemble à une virée en enfer. NWR montre toute sa fascination pour cet euro-banditisme aux méthodes structurées et expéditives. Cet épisode,moins immersif que les deux autres,a du mal à créer des personnages aussi intéressants qu'auparavant,et l'absence de caractérisation des personnages pose problème. Tout ceci est oublié à la vision d'un final gore et bestial qui rentre au panthéon des visions dégoûtantes du genre.
Pour moi le moins bon des trois. Peut-être car je l'ai vu juste après le 2 qui était une véritable claque. Mais ça reste d'un niveau très élevé, où le quotidien des gangsters n'est pas rose. On se prend de pitié pour cet homme qui semble hors du coup que tout le monde fini par mépriser contrairement aux deux premiers volets où il semble être un leader respecté. Un cheminement très intéressant. Ici aucun personnage n'est à envier, tous en prennent pour leur grade. Vraiment une trilogie d'exception.
Surprenante cette saga "Pusher". Alors que je n'attendais rien du premier volet, il en est ressorti un très honnête divertissement, d'où mon impatience au moment de découvrir le second, lequel n'était en fait qu'un pseudo-film d'auteur construit sur une succession de scènes grotesques. Enfin, l'idée de m'attarder sur cette conclusion me laissait perplexe, tant j'étais convaincu d'un crash apparemment inévitable... On n'en est effectivement pas loin, ce qui ne m'a pas empêché de l'apprécier tout à fait correctement. Je vais tenter de vous expliquer très synthétiquement pourquoi... Au diable le drame psychologique incapable d'explorer à aucun degré que ce soit les liens du sang (qui dominait au cours du long-métrage précédent) et place à la plus pure série B avec ce qu'elle comporte de bien comme de mal. A savoir : des clichés à la pelle, des seconds rôles minables, des personnages caricaturaux, une mise en scène standardisée (eh oui, renfermée dans des codes que le réalisateur avait lui-même édicté dix ans plus tôt), une intrigue pas crédible pour deux sous, des revenants auxquels on ne croit pas une seconde, une philosophie douteuse... J'en passe et des meilleurs ! Quoi de bon alors ? Eh bien de l'humour, beaucoup d'humour, de cynisme et de méchanceté dans des situations volontairement glauques et excessives. Le côté réaliste du premier film s'est mué en BD bien déjantée devant laquelle on rit et s'amuse tout du long. "Pusher III" est donc un long crescendo vers le n'importe quoi hilarant, dans lequel absolument tout n'a ni queue ni tête. La notion de temps est transgressée avec une nonchalance plaisante tandis que la longue séquence finale ravira autant les amateurs d'images extrêmes que ceux qui seront rentrés dans ce dérapage (qu'est le film dans son ensemble) osé. Un joli bras d'honneur à ceux qui auront vu dans "Pusher" un héritage des plus grands psychanalystes ou je ne sais quelle ânerie de ce genre... Pas froid aux yeux nos cousins Nordiques ! Je marche.
Ce dernier opus tourné en 2005 nous permets de retrouver Milo (Zlatko Buric), le trafiquant de drogue puissant du premier opus qui apparaissait quelques secondes dans le deuxième épisode. "Pusher III : L'Ange de la mort" démarre avec une image de Milo montrant à quel point celui ci à changé.
En cure de désintoxication et préparant le mariage de sa fille qui le traite comme une merde, le bonhomme tout puissant des deux précédents long métrage est devenu un type fatigué, vieilli, et, surtout, n'a plus la prestance nécessaire pour les affaires. Le marché à changé et les règles aussi. Place à la jeunesse. Pourtant, Milo continue d'y croire. Il se fait pourtant avoir d'une belle manière en se faisant refiler des pilules d'extasy au lieu de son héroïne habituelle. Puis, il fait confiance à un jeune pour revendre le stock, mais, celui ci en profitera pour le rouler. La plus grande humiliation pour Milo viendra quand il devra servir de larbin pour un jeune trafiquant de drogue. Mais, le type à encore des ressources.
Sur un canevas proche du premier épisode, "Pusher III : L'Ange de la mort" nous conte la chute d'un parrain de la drogue, dépassé par la nouvelle génération et les nouvelles technologies. Milo va subir ce que lui avait fait subir à Frank dans le premier "Pusher". Cette épisode est sans doute le plus violent et le plus sanglant, notamment dans un finale ou Milo tente de reprendre les armes, et ne va faire qu'acceler sa chute.
Au final, la trilogie "Pusher" reste essentielle à tout cinéphile qui se respecte. Construit comme une lente descente aux enfer pour chacun de ses protagonistes et refusant le Happy End, violente en sans concession, les 3 "Pusher" renouvelle le genre du film de mafia et offre un tableau sombre d'un milieu ou toute faiblesse est proscrite.
Dernier opus d'une saga à laquelle je n'ai pas completement adheré, en raison d'une attente trop grande et d'une réputation trop elevé ! Au final même si j'ai plutot bien aimé la trilogie PUSHER, le sentiment de déception prédomine !!!
Alors que "Pusher" tentait d'élaborer une trame scénaristique "classique", "Pusher 2" s'orientait déjà plus vers un cinéma de situations. "Pusher III" continue de resserrer une action qui se passe sur un jour et deux ou trois lieux tout au plus. Si la progression spatio-temporelle est une marque de la cohérence de la mise en scène, elle n'efface pas les changements opérés dans la réalisation, à savoir notamment une caméra qui abandonne sa position fixe derrière le protagoniste mais qui, au contraire, bouge de manière très dynamique autour de lui, comme une façon de représenter son état d'angoisse permanent et croissant. Par ailleurs, le film est très bien dialogué et met en scène une esthétique de la violence originale et frappante (le final aussi effrayant que jubilatoire). Quelques baisses de rythme font de ce dernier volet un film moins abouti que son prédécesseur, mais l'ensemble reste convaincant et prouve que Nicolas Winding Refn est un des cinéastes les plus passionnants à suivre à l'heure actuelle.
Un dernier volet plus posé et qui prend plus son temps que les précédents qui cavalait pas mal, dans celui ci seul les 20/30 dernières minutes sont vraiment puissantes, la réalisation est toujours aussi efficace, la bande son toujours aussi nerveuse, le casting est top et la mise en scène pas conclut donc sa trilogie avec un dernier volet plus calme mais en aucun cas moins bien, pour certains c'est le moins bon, moi personnellement j'arrive pas à en placer un au dessus des autres, ils sont tout les trois différents et portés par différents personnages qui s'entrecroisent tout du long de cette saga, trois films différents mais sur le même but, à savoir la descente aux enfers, les problèmes d'argent, la drogue, les gars qui dérapent, les mauvais choix et les conséquences de ces mauvais choix. Une saga à avoir dans vidéothèque.
Le dernier épisode de la trilogie nous fais passer cette fois ci une journée avec Milo, le charismatique trafiquant d’héroïne déjà aperçu dans les épisodes précédents. Entre, l'anniversaire de sa fille, son addiction à la drogue, ses deux paquets d’ecstasy dont il doit se débarrasser au plus vite, et les deux cadavres qui jonchent le sol de sa cuisine, Milo a des journées bien remplies ! Encore une fois Refn nous plonge dans l'univers ultra-réaliste de la mafia danoise, où se croisent pêle-mêles dealers, trafiquants d'être huamins, putes, maquereaux, et tueurs à gages. Le tout filmé sous les néons blafards de la cuisine de Milo. Probablement le plus anxiogènes et le plus éprouvants des trois films. Un bijou !
Nicolas Winding Refn conclut sa trilogie par un récit progressif qui aboutit à la scène la plus violente et gore de la série. Le personnage de Milo (Zlatko Buric impeccable) au départ cool et déterminé à changer, multiplie les coups durs pour finalement retomber dans tout les travers qu'il voulait fuir. On retrouve à la fin le personnage de Radovan aperçu dans Pusher et on comprend mieux pourquoi Frank (le héros du premier opus) cherchait à fuir avec une telle énergie du désespoir. Une conclusion sans concession, désenchantée et brutale comme chacun des 3 films. Une trilogie cohérente.
Allez troisième et dernier volet qui est le meilleur pour moi... Là on est obligé de suivre un type qui dans les deux premiers films apparaissait comme une crapule puissante et détestable ; entretemps il a perdu beaucoup de sa superbe, est affaibli, on rentre dans sa vie privée et donc on ressent inévitablement de l'empathie et de l’attachement pour lui ; d'autant plus qu'il est joué par un Zlatko Buric excellent. Une séquence hyper-éprouvante avec une polonaise suivie d'une autre qui mériterait l'Oscar de la scène la plus sinistrement gore de tous les temps rendent le tout percutant et laissent dans l'impossibilité de rester indifférent. Après tant d'éclairs de violence contenue ou explosive, on n'en veut pas du tout à Winding Refn d'achever le tout sur une image apaisante.
Dur, dur d'être un dealer car même dans ce milieu quand t'es plus dans le coup les jeunes te font pas de cadeaux. Ce 3ème et dernier Pusher met en scène le personnage de Milo, déjà vu dans les 2 précédents et toujours incarné par Zlatko Buric plus vrai que nature en dealer serbe de la capitale danoise. Comme dans les autres films le personnage central va se retrouver dans la mouise. Alors que lui était un caïd important et respecté, il est maintenant en perte de vitesse. C'est un bon film dans son genre mais en le voyant à la suite des 2 autres, Winding Refn reprend la même recette et n'évite pas un côté répétitif. De plus Pusher III n'évite pas quelques longueurs, par moment le ton du rythme baisse cependant on rentre dans une spirale infernale qui monte crescendo vers des problèmes qui semblent insurmontables. Les dernières minutes virent dans le gore et sont presque une leçon, pour les apprentis voyous, pour savoir comment se débarrasser d'un cadavre.
Une journée dans la vie de Milo, le parrain mafieux tombé dans la dépendance jusqu'à perdre tout contrôle. Un troisième volet à l’ambiance noire et violente, presque insoutenable par moments.