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    L'Homme sans âge
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    226 critiques spectateurs

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    DarkParadise
    DarkParadise

    122 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2012
    J'ai pas du tout été convaincu. "L'homme sans âge" est un film au rythme si lent, au sujet si inintéressant, à la mise en scène si vieillissante... Je n'ai, en aucun moment, été emballé par ce que je voyais... je dirais même que j'ai détesté. D'ailleurs, si je lui mets 2/5 c'est parce que visuellement, le film est pas trop mal, que quelques effets visuels sont réussis (le tonnerre) ou que les acteurs sont formidables (surtout Tim Roth), mais je ne le conseille pas du tout, et surtout pas durant les jours de pluie!
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2016
    La dernière fois que l'on avait vu un nouveau film de Coppola sur grand écran, c'était au XXème siècle avec L'idéaliste, il revient dix ans plus tard et plus libre que jamais pour adapter le livre Jeunesse sans jeunesse de l'auteur roumain Mircea Eliade. Il nous fait suivre Dominic, un vieil homme qui rajeunit et accède à un état de "surhomme" après avoir été frappé par la foudre.

    En fait, le principal problème de L'homme sans âge, c'est qu'il laisse un gros sentiment d'inachevé. Coppola aborde plusieurs thèmes intéressants tels que les origines du langage, la recherche d'un bonheur/idéal passé, l'éternelle jeunesse, la réincarnation ou encore l'amour à travers les âges mais uniquement en surface et jamais en profondeur, posant beaucoup plus de questions qu'il n'apporte de réponses, tout comme dans les réflexions et la philosophie de son personnage principal. C'est aussi vis-à-vis du scénario que le sentiment d'inachevé se laisse ressentir, que ce soit dans les relations entre les personnages qui sont trop survolées ou l'histoire qui est trop confuse et manque de clarté. Il mêle plusieurs thèmes et genres allant du fantastique au mélo mais semble perdu dans ce mélange qu'il a du mal à mettre en scène.

    Pourtant tout commence très bien, Coppola met en place une atmosphère intrigante et mystérieuse, le personnage principal est intéressant et les flashs-back sont bien utilisés, nous permettant de bien découvrir cet homme. Le film ne décolle pourtant jamais totalement et ce début tant intrigant est sans suite et la deuxième partie n'est guère passionnante (voire même ennuyante notamment la partie "réincarnation" mélangé à ses illusions d'amour perdu qu'il retrouve, tombant même par moments dans le grotesque) et ne confirme pas les promesses envisagées durant les premières séquences de l'oeuvre.

    C'est dommage car tout n'est pas à jeter, Francis Ford Coppola fait toujours preuve d'une certaine maîtrise derrière la caméra, mettant bien en valeur le contexte (avec quelques belles images) et ses personnages. Bien qu'inachevé, certains thèmes abordés sont plutôt intéressants et notamment celui de la frontière entre le rêve et la réalité, tandis que sa direction d'acteurs est très bonne, en premier lieu avec un excellent Tim Roth, mais c'est bien évidemment insuffisant et c'est dommage, car il y avait vraiment matière à faire bien mieux...

    Une déception pour un film si ambitieux mais qui ne tient pas ses promesses et qui manque de maîtrise. Coppola brasse trop de thèmes à travers trop de genres différents qu'il ne parvient pas à approfondir, bien orchestré et en faire ressortir diverses émotions, c'est réellement dommage.
    Estonius
    Estonius

    3 286 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Après une première partie relativement regardable, le film semble ne devenir qu'un prétexte pour le réalisateur de porter sur la pellicule ses angoisses existentielles, autant dire que c'est chiant, incompréhensible, prétentieux, pénible et insupportable. Peut à la limite intéresser les adeptes des prétendues sciences occultes orientales (s'ils ne s'endorment pas avant la fin) . Une terrible déception de la part de ce grand réalisateur.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    40 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2010
    Malgré une première demi-heure de très bon augure, avec une histoire originale abordée sous un angle qui l'est tout autant, le film s'essouffle énormément pour devenir une banale histoire fantastique. Dommage, il y avait de l'idée.
    Christian B.
    Christian B.

    17 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    L 'histoire démarre bien , mais très vite le scénario devient longuet , après on atteint le paroxisme de l'improbable , je veux bien 1 grillé par le tonnerre mais 2 ..... on frise l'absurdité .... et le double de l'acteur dédoublement de la personnalité ou réalité , à un moment on se demande et on fini par plus rien demandé si , vivement la fin ... et ben on est pas déçu dans la même lignée
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 septembre 2009
    Grosse déception. J'avais aimé les films plus commerciaux de Coppola, mais celui-ci m'a ennuyé. Le pitch était vendeur sans correspondre au film, objet cinématographique très lent et volontairement torturé, sans toutefois surprendre. La déception vient aussi d'une mise en scène somme toute classique, ce qui est surprenant pour un film cherchant à traiter de la temporalité. Les réflexions sur le langage sont survolées et (sans être prétentieux) très banales, d'un niveau d'introduction de première année de fac...
    Je suis d'autant plus déçu quand je pense aux possibilités qu'avait ce film, soutenu par un très bon Tim Roth, à la réflexion qu'il pouvait engager, à toutes ces promesses non tenues. Au final un film sur le temps qui passe... très lentement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2011
    Permettais moi une lecture du film pour une meilleure compréhension, toujours meilleur que la plupart des critiques qui laissent souvent transparaitre une vision décousue, une trame d'idées qu'ils ne peuvent épouser dans une compréhension totale du film de Coppola.
    Mon interprétation sous-entend que le vieil homme rêve avant de mourir. Rêve Freudien pour la valorisation d'un état psychique souvent déconsidéré par ailleurs, les critiques pensent parfois que Coppola fait preuve de "légèreté" pour un mysticisme ou une symbolique grossière, moi je pense que non.
    Le plus grand désir du vIeil homme étant l'achèvement de son oeuvre, évidemment. Par cette fabuleuse chance qu'il s'accorde dans la réécriture de son histoire, condensation d'images rêvées des instants les plus importants de sa vie, où il se voit comme le détendeur d'un savoir convoité par tous.
    Dans cette renaissance, les scènes en référence aux "forces surnaturelles" (télékinésie, métempsychose,...) doivent donc être analysées et reconsidérées sous l'oeil critique, ainsi par exemple, de lire un livre sans en ouvrir les pages renvoie à l'idée qu'il est humainement impossible (à l'échelle d'un seul homme) d'accomplir une oeuvre aussi colossale que celle de la recherche du protolanguage et du début de la conscience humaine.
    Autre exemple, l'apparition de sa muse sous les traits de sa défunte compagne, permet le mariage autrefois avorté de l'accomplissement de son oeuvre et de sa vie de couple, une symbiose tellement parfaite que la femme devient l'inspiratrice et qu'il suffit à l'homme de puiser au coeur même de la source, de la matrice. Dans le rêve c'est l'idée contraire à la réalité, le conduisant de manière inexorable vers une vie solitaire, de penseur ascétique, coupé du reste du monde, oublié dans l'inachèvement de son oeuvre par faute de temps et de matériaux.
    Dans cette renaissance, l'apparition de son double et le moteur même de cette nouvelle dynamique. Ainsi par référence à l'inconscience et sa violence intrasèque, un nouveau savoir devient possible.
    Sa nouvelle compagne devient pour son double un cobaye prêt à être sacrifié sur l'autel du savoir, l'espionne à la solde des nazis une pulsion assumée, la capture par le scientifique nazi une attraction possible.
    Mais jamais le linguiste décide de passer dans un camp ou l'autre, il reste en territoire neutre, en Suisse.
    A noter que la proposition de ralliement par les alliés (la scène avec le personnage interprété par Matt Damon) est tout aussi illusoire pour le linguiste que de travailler pour les nazis.
    Mais cette seconde vie est tout autant un échec que la première, pourquoi ?
    Parce que le linguiste entrevoit la fin de son oeuvre et la conclusion lui déplait profondément :
    "Le bien et le mal perdent de leur sens, dans l'absolu l'être fini par coïncider avec le non-être."
    (Lecture de son manuscrit vers la fin du film).
    Il faut se rappeler que la passion du linguiste est la philosophie des religions et qu'il se trouve alors en opposition d'avec ses valeurs, il préfère briser le miroir pour faire disparaitre son double plutôt que de s'assumer ainsi. Se faisant il décide une nouvelle fois de ne pas achever son oeuvre, ou bien prend il conscience de la dureté de sa mission.....
    Flex07
    Flex07

    85 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2009
    D'abord intriguant, cet Homme Sans Age finit par lasser et endormir. La faute au rythme, au lumières sombres. Et pourtant on dirait qu'on pourrait être fasciné par ce style mais je suis passé à côté.
    apotheme
    apotheme

    116 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2010
    L'homme sans age possède un scénario original malheureusement l'intrigue du film est lente et on a tendance à s'ennuyer à la longue.
    maxshreck
    maxshreck

    57 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 novembre 2007
    L'on est un peu perdu dans un film qui se cherche, et qui finalement ne se trouvera jamais. Meme si les images sont belles un certain ennui s'affiche tout le long du film.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Quel bonheur ce retour de Coppola dans un grand film avec la magie qu’on lui connaît! Superbe partition, que ce soit le scénario sur cette histoire hors du commun où la BO de ce compositeur argentin, c’est un vrai régal. La mise en scène de Coppola est quasi parfaite. Chaque plan avec cette photo magnifique a été savamment orchestré et on retrouve les qualités de monteur de Coppola où, tel « Le parrain », tout se déroule à grande vitesse sans ressentir le moindre ennui. L’histoire est assez déroutante au 1er abord mais devient petit à petit fascinante. Les compositions de Tim Roth et Alexandra Maria Lara sont émouvantes. Du grand Coppola à ne pas manquer…
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2007
    Coppola n'avait pas besoin de compliquer son sujet pour passionner car il montre au début un talent de raconteur indéniable en nous contant l'histoire incroyable d'un homme qui rajeunit aprés avoir reçue un coup d'éclair. L'aspect volontairement kitsch signifie la liberté artistique avec laquelle le réalisateur d'Apocalipse now pu faire son film selon ses envies, le générique du début comme dans les anciens films, les ellipses, les plans fixes, cela tient de l'exercice de style reussie et trés plaisant pour le spectateur. Tim Roth en vieux ou en plus jeune passe parfaitement, il peut à l'aide d'artifices visibles interprétés deux sortes de personnages, il va de même pour l'actrice trés bonne qui joue 3 rôles avec conviction. La terreur qu'elle influe lorsqu'elle remonte le temps des langues ne tient qu'a ses cries son corp qui se tort ect... Ce qui devient génant c'est l'insistance avec laquelle Coppola à voulu nous dire une chose sur le temps qui passe. Autant dans ses autres films l'histoire faisait partie du temps et c'est pourquoi on sentait un chagement chez les personnages (la trilogie du Parrain, Jack, Apocalipse now et le temps qui changea le Colonel Kurtz, Dracula...) tandis que là il a voulu séparer le temps et l'histoire ce qui fait qu'il se désintérésse du récit pour se concentrer sur le temps uniquement à travers les langues et l'obsession de Tim Roth. La thèse est trop légère car pas soutenue par une histoire. Dans "L'homme sans âge" Coppola à explorer un de ses sujets récurrent présent tout au long de sa carrière en abandonnant le récit qui justement aurait pu être une aide de taille. Il a fait une inscise dans ce qui accompagnait ses histoires datant, mais cela s'avère pas reussi. Il reste toujours une esthétique remarquable, des acteurs et la satisfaction de voir un cinéaste qui peut faire ce qu'il a envie de faire.
    Maqroll
    Maqroll

    156 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2010
    À soixante-huit ans, Coppola nous offre un film monumental et ambitieux. Dans la continuation des Parrain ou d’Apocalypse Now, il va aux frontières de l’être humain pour en explorer les limites. Le scénario, tiré d’un roman de Mircea Eliade, est d’une intelligence rare, traitant de la naissance du langage chez l’être humain et donc du début de la pensée. La musique, très présente mais sans excès, est partie intégrante de l’œuvre. Quant à la mise en scène, elle est une leçon pour les apprentis cinéastes. Au niveau de l’interprétation, très homogène et sans reproches, on doit souligner la performance de Tim Roth qui exprime avec un registre de comédien inouï toute la complexité du personnage principal. On peut peut-être déplorer un rien d’académisme, un rythme un peu lent et un manque de ce brin de folie qui aurait pu faire de ce film un testament grandiose du génie qu’est Coppola. Mais tel qu’il est, L’Homme sans âge reste une œuvre passionnante, témoignant d’un travail acharné à tous les niveaux du cinéma et de la condition humaine.
    alf38000
    alf38000

    16 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2023
    Voila une oeuvre plutôt étonnante, dont on ne sait trop par quel bout la prendre. F.F. Coppola filme à l'ancienne, un peu à la manière de Orson Welles ou plus prés de nous de Stanley Kubrick ou de David Lynch et nous propose une relecture métaphysique du mythe de Faust inspirée de la nouvelle de Mircéa Eliade "jeunesse sans jeunesse" parue au début des 50's.
    Sans tomber dans la psychologie de bazar, on peut raisonnablement se demander si Coppola à l'approche de ses 68 ans ne projette pas sa vie et son œuvre à travers son personnage principal interprété par un Tim Roth très convainquant (voir d'ailleurs ce dernier dans le rôle d'un des rare gentil de sa carrière mérite le détour).
    Au final, le réalisateur nous livre un film étonnement poétique (un OVNI dans sa filmographie) et à l'ambiance un peu surannée qui n'est pas sans rappeler "l'étrange histoire de Benjamin Button" de David Fincher sorti l'année suivante. Coïncidence ? Sans doute.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2009
    Un joli film aux décors soigné. Un scénario un peu déroutant mais au final un film très esthétique, avec une mise en scène très réfléchie.
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