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Le Français Glacé
30 abonnés
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1,5
Publiée le 5 octobre 2017
L'Homme sans âge réalisé par Francis Ford Coppola en 2007. *Les points que j'ai appréciés → • L'histoire originale
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Le manque de dynamisme et de péripéties • Les quelques scènes qui partent dans du n'importe quoi • Le fait qu'il n'y a rien à retirer de ce film
*Conclusion → Je n'ai pas aimé, c'est loin d'être nul mais qu'est-ce que c'est ennuyeux. 3/10.
C’est incontestable : on est tout de suite soufflé par la maîtrise de Coppola et séduit par l’originalité du ton donné. Pourtant, même si ce film pourra plaire parce qu’il a une personnalité indéniable, on ne pourra s’empêcher de regretter ce propos décousu, s’éparpillant à droite à gauche dans un patchwork d’idée parfois peu cohérent. On ressent tout le long un potentiel énorme qui n’a pas été mené jusqu’au bout. On ressort donc mi-figue mi-raisin d’un film qui, vraisemblablement, n’a pas su rester rigoureux jusqu’au bout.
Aïe, Aïe, je suis profondément déçu de ce film auquel j'en attendais temps, même si la réalisation est impeccable, les acteurs bons, l'histoire par d'une bonne intention, mais je me suis ennuyé quelque peu à la vision du film, je ne sais pas il manque de quelque chose, quelque chose qui rendait les autres films du maître quasi parfait, une dose de folie supplémentaire peut-être ? je ne sais pas, mais en réfléchissant sur ce film qui ne m'avait pas marqué contrairement à Apocalypse Now ou au Parrain, je me suis rendu compte que certaines scènes étaient vraiment, mais vraiment bonne, d'une finesse, et d'une intelligence rare, qui élevait le niveau du film au dessus de la moyenne des productions actuelles, mais malheureusement ces scènes et leur beauté est entaché par le manque cruel de rythme dans ce film, certaines scènes sont peu convaincante, dommage, j'hésite à mettre entre deux ou trois étoiles, voir même quatre pour certaines scènes (malheureusement trop rare) enfin, en espérant que le prochain film du maître sera d'un meilleur niveau. Je pense que ce film reste bon, mais qu'il pêche à cause de son rythme et de quelques scènes, sinon l'histoire est très belle.
Je n'avais encore jamais vu un film de Coppola, autant dire que j'attendais avec une certaine curiosité de savoir ce que ce film allait donner. Eh bien j'ai été agréablement surprise. Le film se déroule en majeure partie durant la Seconde Guerre Mondiale, ce qui nous donne notamment droit à quelques images d'archives bienvenues. L'histoire, certes complexe et assez alambiquée, s'avère néanmoins attachante et se laisse suivre avec un grand interêt. Le casting, quant à lui, est irréprochable (j'ai vu le film en VO).
Après 10 ans d’absence, le réalisateur de la trilogie du parrain et d’Apocalypse Now était très attendu pour son nouveau film. Adapté d’un roman du grand historien des religions Mircea Eliade, L’homme sans âge raconte le périple d’un professeur roumain qui devient fugitif à l’aube de la seconde guerre mondiale suite à son rajeunissement après avoir été frappé par la foudre. Par son hermétisme, le film est plutôt une œuvre complexe que les amateurs de philosophie apprécieront mais en y évoquant trop de thèmes à la fois c’ad l’identité, la mémoire, le voyage dans le temps, le thème du double, la réincarnation, l’amour éternelle et la réflexion sur langage l’œuvre, le propos en devient confus et même caricatural lorsque les élucubrations sont trop surréalistes. Il est dommage aussi que F.F Coppola n’ait pas utilisé un gros budget à la hauteur de son sujet pour la réalisation de ce film car il y avait matière à créer au niveau du visuel.
Film majeure ? Oeuvre grotesque ? Je ne sais véritablement que penser de L'Homme Sans Age. Ce qui est sûr, c'est que le dernier Coppala a le mérite d'être déconcertant !
Avec ce film à tiroir complexe, abscons et remarquablement mis en scène, Francis Ford Coppola revenait à la réalisation après 10 ans d'absence. Porté par un Tim Roth superbe, L'homme sans âge brasse de nombreuses thématiques (l'accomplissement personnel, le temps qui passe, l'importance du langage dans la constitution de la pensée...) et des styles cinématographiques très différents (thriller, fantastique, film historique, film de quête personnelle et spirituelle...). Malgré quelques séquences plus faibles, un long-métrage fort et intéressant qui mérite d'être vu, du moment que l'on accepte de ne pas tout comprendre.
Coppola revient après une trop longue absence avec un de ces films baroques et somptueux avec lesquels il nous a fait rêver. Il touche ici à la quintessence d'un cinéma qui explore les passions et les fantasmes les plus profonds du genre humain : la jeunesse éternelle, le goût puis l'inutilité de l'immortalité, le besoin d'accomplissement, la recherche de l'amour éternel, l'inextinguible soif du savoir, le désir de connaissance des origines du monde... Ce sont des thèmes chers à Coppola, certes, mais ce sont surtout des thèmes qui nous concernent tous. Entre philosophie et trivialité, Coppola nous renvoie à la figure un vieux rêve, celui que les corps meurent mais que les âmes perdurent et avec elles les passions et les obsessions. C'est ambitieux, trop ambitieux et ainsi nécessairement inabouti. Mais c'est la force du film dont on aime les qualités bien sûr, mais aussi et surtout les défauts. Comme une maîtresse. Chaque plan est réalisée avec une recherche artistique et une beauté visuelle ensorcelante. Fresque chatoyante, brouillonne et exaltée, l'Homme sans Age est oeuvre majeure, une histoire surréaliste à laquelle on a envie de croire, dans laquelle on se laisse emporter et qui nous offre deux heures d'infini auprès de ce cinéaste de génie, aiguillonné par son émouvante peur de la mort et de l'oubli.
Une oeuvre ambigüe, qui me fait furieusement penser à Vanilla Sky dans le genre fourre-tout cinématographique vaguement stylisé. Et pas plus que Cameron Crowe, FF Coppola n'arrive à se dépatouiller de ses trop nombreux thèmes pour en faire une production honnêtement ficelée. Restent le charme des acteurs et la beauté de la photo pour passer un agréable moment.
"L'homme sans age" s'annoncait comme une oeuvre excellente, avec ce résumé plus que prometteur. Et même si l'esthétique du film est absolument parfaite, on se perd dans ce scénario incompréhensible. La chasse à l'homme à laquelle on s'attendait se transforme rapidement en une succession d'action au ralentie se trainant péniblement.Le spectateur ne sait plus ou donner de la tête ni quel est le but du film. Matt Damon fait une apparition éclair, pas plus de 10 secondes à l'écran. J'ai tenu jusqu'à la fin, et ça n'était pas chose facile.
Francis Ford Coppola aurait-il effectué un croisement entre lui même et David Lynch? C'est en tous cas ce que l'on pourrait croire en allant voire le nouveau chef d'œuvre du maitre. Car oui, neuf ans après son dernier film, l'homme aux deux palmes d'or (enfin, un des hommes...) a réussi un coup de maître avec l'adaptation du livre de Mircea Eliade. Et en sortant de la salle sans connaître le réalisateur, il serait bien compliqué de savoir de qui est cette bizarrerie cinématographique. Et je pense sérieusement que j'aurais beaucoup plus penché vers Lynch que vers Coppola. D'abord parce que le film est franchement torturé. Même si on en est pas au niveau de INLAND EMPIRE, on sort quand même bien perplexe de la salle, en se demandant ce qu'il vient de se passer pendant les deux heures précédentes. Aussi par la façon de filmer, en alternant assez brusquement entre les plans serrés et larges, la position des acteurs par rapport à la caméra et les plans inversés. Le thème de la jeunesse éternelle n'est évidemment pas nouveau, et il a déjà été traité maintes et maintes fois de façon plus ou moins convaincante au cinéma. Mais la différence c'est que la jeunesse est presque accessoire. La force du personnage incarné par Tim Roth est plutôt d'avoir vu ses capacités intellectuelles décuplées par le coup de foudre qui lui donna la jeunesse éternelle. Et, mettant ensemble les nouvelles facultés qu'il a avec la rencontre d'une femme qui, lorsqu'elle est en trans, remonte le temps, va lui permettre d'accomplir l'œuvre de sa vie : l'écriture d'un livre sur les origines du langage. Le titre français reflète malheureusement beaucoup moins bien l'état d'esprit du personnage principal du film que le titre original, Youth Without Youth (Jeunesse sans jeunesse). En effet, bien qu'appréciant la chance qui lui est donnée, le héros va également beaucoup souffrir de revrire des épisodes de sa jeunesses qui vont le torturer pendant longtemps. Francis Ford Coppola a encore une fois frappé t
Pendant presque dix ans (!) nous étions sans nouvelle de Francis Ford Coppola, comme compensation, nous avions droit à sa fille Sofia (Lost in Translation - 2004 & Marie-Antoinette - 2006). L’homme aux multiples chefs d’œuvres (de la trilogie du Parrain à Conversation Secrète, de Apocalypse Now à Dracula), nous revient en pleine forme, à en voir son dernier film L'Homme sans âge, qui fourmille d’intrigues et de sous intrigues, au point d’en perdre ses spectateurs en cour de route. Adapté du roman éponyme de Mircea Eliade, L'Homme sans âge est construit autour d’un scénario brillant, captivant et ingénieux, malgré la complexité de l’intrigue et de sa mise en scène qui ne facilite pas sa compréhension ! On appréciera toutefois le montage, la qualité photo ainsi que le choix des acteurs, avec l’épatant Tim Roth et la séduisante Alexandra Maria Lara. Bien que le résultat ne soit pas à la hauteur de ce à quoi on s’attendait, Coppola ne s’en sort pas trop mal, mais avant de vous lancez dans le film, il vous est conseillé d’avoir les idées claires afin d’affronter de plein fouet cette extravagance cinématographique !