Après avoir passé une éternité dans les limbes de l'oubli, Francis Ford Coppola reviens pour cette fresque mystique et impressionniste sur la mémoire. Si l'ensemble manque parfois de rythme la beauté visuelle du film et la justesse des acteurs se suffisent amplement.
C'est un des films les plus incomprehensibles que j'ai vu avec une première très troublantes et captivantes et une deuxieme partie encore plus surprenante. Mais je dois avouer que je n'ai pas compris le sens de ce film.
Vide, prétentieux et long, en un mot un film raté et ennuyeux. Quand on ne comprend rien à l'ésotérisme, faut pas faire semblant, on se ridiculise. A ne voir à aucun prix. Mr Coppola, vous m'avez profondément déçu, mais je m'en remettrai.
Je n'aime pas dire du mal d'un film, mais alors là, je ne vois pas comment faire autrement. A partir d'un scénario alambiqué qui aurait clairement eu besoin d'être coupé en deux, Coppola (loin d'être n'importe qui, quand même !) nous envoie le film le plus poussif de sa carrière. Sans rythme, décousu, mêlant fantastique incohérent et amour improbable, le réalisateur tente de concilier deux lièvres qui le fuient en permanence : la maîtrise du sujet et la raison d'être du scénario. Les gens quittent la salle en cours de route, on tient bon jusqu'au bout, en se disant que ce voyage "temporel" linguistique finira par retomber sur ses pattes à un moment ou à un autre. En pure perte, car aucune pirouette ne vient sauver le naufrage. Dommage, vraiment.
Enorme déception ! c'est long, long et long. Il y avait du potenciel, un tim roth en forme, mais franchement la sauce ne prend pas et c'est dommage parce que le sujet était bon. Mais vraiment à aucun moment l'oeuvre ne prend réelement de la profondeur.
Après dix ans d’absence Coppola revient, pas avec une grande fresque comme le furent Apocalypse Now ou le parrain, mais avec un film plus personnel. Avec son scénario alambiqué, « L’ homme sans âge » brasse des thèmes qui concerne plus ou moins le réalisateur ; le rapport entre un homme et son œuvre, la difficulté de mener à bien ses projets ou encore la contrainte du temps. Comme un môme qui assemblerait les pièces d’un puzzle, Coppola construit une histoire en entremêlant les situations, et en teintant le tout de mysticisme. L’homme sans âge a deux niveaux de lectures, la quête du personnage principal peut-être vu comme élément indépendant ou on peut faire l’analogie avec le parcours du réalisateur. On peut dès lors chercher à séparer la réalité de la fiction et débusqué les allégories du récit, mais le film se suffit aussi largement à lui-même. En effet les acteurs au diapason (Tim Roth en tête) servent cette histoire de rajeunissement, enveloppé dans des plans aussi beaux qu’originaux. Et si au début on interprète les événements, on cherche une sorte de fil rouge, très vite on se laisse porter par le temps avec e héros, pour finalement n’avoir qu’un mot à la bouche, celui de poème. Car « Youth without youth” est, plus qu’une ode à la connaissance, une balade onirique où Coppola, en grand enfant, nous souffle à l’oreille que la jeunesse c’est peut-être cette capacité à s’émerveiller du monde.
Au départ, un coup de foudre. Un soir d’orage, Dominic Matéi (Tim Roth) se prend des milliers de volts sur son corps vieillissant. Coup de bol, au lieu de le brûler vif, ça le fait rajeunir miraculeusement. Le temps qui passe, et qui ne reviendra pas, est un sujet éternel. Certes. Mais encore ? Malgré quelques plans très esthétiques, le scénario est alambiqué et sans surprise. Bref, le contraire d'un coup de foudre.
C'est divertissant, cela se regarde, mais à postériori, le scénario est incohérent avec lui même. On part sur un aspect scientifique, on bascule dans du métaphysique et on termine avec du..."magique?". Bof. Pas mal de digressions pour meubler et faire de la longueur (certaines auraient mérité d'être exploitées). Une fois le "The End", on a un sentiment d'inachevé, de bâclé. On nous a mis en appétit et on nous laisse sur notre faim. Je n'y tiens plus... la quête d'une vie : l'origine du langage, même si c'est un prétexte, c'est hilarant de vouloir atteindre le "graal" spoiler: avec un magnétophone et un sujet qui "régresse" vers des vies antérieures. Quelques phonèmes dans des "langues inconnues" qui apporteraient "LA" révélation, c'est illusoire, voire pathétique?. De même, si c'était le sujet du film, pourquoi attendre 1h30 avant de traiter le sujet et l'expédier en 15 mn. Le préambule est un peu long. Enfin bref, le scénario jette en vrac, beaucoup d'idées, les relient les unes aux autres via une intrigue chaotique et nous le livre non terminé. M. Coppola, "peut mieux faire", vous l'avez déjà montré. Vous vous reposez sur vos lauriers....
Quel terrible ennui ! je me demandais pourquoi dans une salle de la défense j'etais seule.... car ce film n'a que tres peu d'intérêt la photo est belle est maîtrisée, mais le reste.... j'ai baillé au corneille durant toute la séance n'osant partir en me disant que le dénomment serait peut être mieux... hélas non !
quel bonheur de sortir de la salle pour prendre un petit café pour se réveiller ! n'oubliez pas votre oreiller :-(
Coppola se prendrait-il pour Lynch? On pourrait le croire avec ce récit sombre et romantique où l'espace-temps se perd dans les limbes. Pas facile à suivre cet homme sans âge, surtout dans les dernières minutes où les paradoxes s'enchaînent à toute vitesse, balayant toute tentative de compréhension. On y décèle pourtant quelques thèmes passionnants comme le choix cornélien entre l'amour et le travail, le désir d'une jeunesse éternelle et son corollaire, la peur de la mort. C'est fort bien filmé, remarquablement joué et passionnant de bout en bout. A voir et à revoir... de nombreuses fois!