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pitch22
170 abonnés
682 critiques
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4,0
Publiée le 24 décembre 2008
Bien étrange retour coppolesque que ce film poétique, baigné de mysticisme voire d'occultisme. Les critiques générales tournent injustement à la grosse déception. Supercherie métaphysique? Je m'y suis pourtant laissé prendre et j'en suis ressorti enchanté, sous le charme, en plein irréalité... Ce jeu sur le trouble, la question de l'identité, sur la quête impossible du soi profond, m'a bel et bien emballé. J'ai bien aimé, malgré certes cette espèce d'inaboutissement étrange (qui, du coup, permet de poser des questions). Tim Roth y est excellent, tout comme Alexandra Maria Lara. Visuellement, j'ai été à plusieurs reprises bluffé par le talent à l'oeuvre, hypnotisé par l'atmosphère envoûtante en grande partie présente. Musicalement, c'est moyen. Je préfère le titre original "Youth without Youth" qui signifie "Une jeunesse sans jeunesse" (comprendre non "vécue") mais qui peut aussi être traduit par "La Jeunesse hors du temps". Ce film n'est pas un divertissement facile, il détient un mystère, et c'est ce qui le rend attachant.
Avec "L'Homme sans âge", Coppola semble reprendre le taureau par les cornes, dix ans après son décevant "Jack". Cette fois, le réalisateur du "Parrain" renoue avec sa virtuosité, ses fulgurances et ses obsessions pour offrir au public une oeuvre forte, fantastique, qui, à bien des égards, ressemble à son immense "Dracula". Et si Coppola, avec ce film, revenait enfin aux affaires ?
Beaucoup de passages pas vraiment utiles sinon à nous faire perdre le fil, dommage car le gars derrère la camèra n'est pas manchot, la classe sans ostentation.
Le réalisateur doit souffrir des mêmes maux que son personnage principal; une oeuvre bien laborieuse, peu aboutie en fin de compte et qui a été créé dans la douleur. Dommage, ce film promet beaucoup durant la première heure, par la suite, il tourne en roue libre et termine en eau de boudin. Beaucoup de bruit pour des histoires de réincarnations, de karma et d'âmes en ballade. Tout cela est bien banal en 2007.
un film assez bien fait avec une histoire passionnante mais on s'y perd et il est difficile de ressortir la tête de l'eau! avec plus de clarté, le film aurait pu être un chef d'oeuvre!
Le retour du grand Coppola pour un film aux sonorités fantastiques est pour le moins assez réussi. Carte blanche pour un scénario qui se perd dans des dédales de remises en questions métaphysiques pour une adaptation par forcément facile à rendre crédible et qui en cherche encore son dénouement, unique but pas franchement réussi. Force est de constater que Coppola montre qu'il à de beaux jours devant lui de par sa réalisation simpliste et des prises de vues ultra sobres, papy devient sénile, ses acteurs lui sauve la peau et livrent une partition extrêmement juste qui réussissent à vous garder deux petites heures sans trop vous faire regarder votre montre mais vous évite tout juste l'effet mal de fesses de notre bon vieux siège. A voir et à revoir encore pour essayer encore de comprendre cette intrigue qui m'intrigue encore.
Il est bien difficile de reconnaître le savoir-faire de Coppola dans cette histoire abracadabrante. Au jeu du nom caché du réalisateur, on serait tenté de répondre Aronofsky, pour l’aspect à la fois mystique et ludique, ou bien un débutant du cinéma indépendant américain, pour les audaces formelles, comme si le vieux maître redécouvrait le plaisir de la caméra. Certains cadrages sont renversants (dans tous les sens du terme), hypnotisants, hallucinants. Quelques spectateurs et critiques allant chercher des schémas classiques dans la lignée de ce qu’a toujours fait l’auteur du Parrain, seront déçus par ce qu’ils prendront pour des gamineries, des effets de style spectaculaires mais inutiles. D’autres seront séduits par l’aspect inventif, bouillonnant d’idées, presque joyeux malgré l'âpreté du scénario qui lorgne du côté de Dorian Gray, ou des récits fantastiques des maîtres du genre. Incontestablement, Coppola s’est amusé comme un petit fou à raconter cette histoire, faisant partager son plaisir aux spectateurs sans à priori et sans volonté d’y voir autre chose qu’un spectacle sombre et merveilleux.
Et bien, je vais être encore plus dur que la moyenne des critiques ! Un film vide de sens et excessivement présomptueux, C'est simple, il n'y a rien, même le voyage de l'esprit est un non-sens, racoleur et moraliste qui s'évertue, 2 h durant, à nous matraquer de pseudo psychologie, essayant vainement de faire tomber des paradigmes qui inaboutie à rien de rien. Un ennuie terrifiant ! 1/5 juste pour le 1er quart d'heure prometteur, ensuite c'est ... rien !!!
Un sommet du grotesque ! L'Homme sans Age ( Youth without Youth ) rappelle vaguement le récent The Fountain de Darren Aronofski : la même esthétique racoleuse, les mêmes thèmes abordés ( immortalité, renaissance ou réincarnation, amour tragique ), le même genre de musique envahissante, les mêmes effets gratuits ( effets spéciaux kitschs ) et, pour finir, le même genre de scénario alambiqué. Ce film est la parfaite antithèse du cinéma de Kiarostami : de fausses émotions, une intrigue à tiroirs plus touffue que véritablement dense, une musique qui tente vainement de déguiser la vacuité du propos en quelque chose d'intense. Marre de ces films pseudo-philosophiques, en toc et creux comme une coquille de noix. Marre de ce cinéma abscons et académique, de cette nouvelle vague prétentieuse et vide de sens. Si Francis Ford Coppola était un grand cinéaste du temps d'Apocalypse Now et du Parrain, il n'est plus qu'une ombre aujourd'hui. Son dernier film est un navet absolu. Allez bon, j'arrête avant de devenir trop méchant...
Il est dommage qu'il soit traité d'une manière trop linéaire. Les sentiments déployés lors de certaines scènes sont exagérés et stéréotypés, quel gâchis! En effet, c'est un gâchis car l'idée de départ et l'intrigue étaient tout bonnement excellentes! Sans parler des acteurs qui jouaient bien! Cela reste long parfois avec une mise en scène plate, sans surprise. Des plans étranges et des couleurs originales viennent égayer l'histoire, qui tombe indubitablement et lentement dans une médiocrité sans nom. Fabuleux, par moments, très long le reste du temps.
Après 10 ans d’absence, «L’homme sans âge» marque le grand retour de Coppola à la réalisation, hors des sentiers battus hollywoodiens. Le cinéaste est parvenu à s’autoproduire, échappant ainsi aux brides et aux exigences de la grande «usine à cinéma» qui l’avaient, de son propre aveu, acculé à une forme de retraite anticipée. Le cinéaste peut désormais se laisser aller à une certaine liberté artistique et on se dit qu’on va avoir droit à une œuvre intéressante, laissant libre court au grand talent du monsieur. Le résultat est malheureusement inverse. «L’homme sans âge» apparaît comme un film de débutant, complètement dépassé par ses propres ambitions, cherchant à faire ce qu’indéniablement, il n’a pas les qualités de faire. Coppola fait sa petite révolution cinématographique 20 ans après les autres, et son film fait bien pâle figure face à sa nouvelle concurrence. L’imagerie numérique qu’il déploie est déjà largement datée, et, comme un jeune premier qui voudrait briller et se faire remarquer par l’audace d’une mise en scène stylisée, mais en réalité d’une terrible vacuité, il filme de côté, à l’envers, et multiplie les effets inutiles, donnant plus dans la ringardise que dans la prétention. Quant au contenu, ne parvenant jamais à effleurer la profondeur suggestive et réflexive qu’il aimerait atteindre, le film tourne autour de son sujet sans jamais trouver la porte d’entrée de l’intelligence, de l’émotion ou de la poésie. En voyant «L’homme sans âge», on ressent presque une certaine compassion pour le cinéaste, qu’on sent animé des meilleures intentions, et on peut finir par trouver au film un certain charme passéiste. En revanche, la conclusion est assez dure pour Coppola : celui qui cherchait à s’émanciper de la tutelle hollywoodienne, nous a ici prouvé qu’il n’en n’avait pas les moyens.
Après 10 longues années d'abscence, F.F. Coppola revient avec un film étrange. L'homme sans âge est très intéressant, très complexe aussi, mais la complexité du scénario existe car les questions que se pose Dominique n'auront ( à priori ) jamais de réponses. C'est une quête sur l'origine de l'Homme, du langage, de la vie... Cependant, là où Coppola déçoit, c'est dans la réalisation : hermétique et immobile. En attendant Tetro...
8 ans. C'est le temps qu'a mis Francis-Ford Coppola pour réaliser ce projet, son projet plus exactement car "L'Homme sans âge" est, de toute sa filmographie, son oeuvre la plus personnelle et la plus onirique. L'histoire ne peut être expliqué et le montage est totalement désordonné mais le film renferme une telle puissance visuelle et créatrice que l'on ne peut rester insensible devant le parcours de ce professeur de langues roumain, frappé par la foudre, qui va brusquement rajeunir et dont la mémoire et l'intelligence seront décuplées. Tim Roth se laisse parfois dépassé par l'importance du rôle mais il lui apporte une aura exceptionnelle, bien aidé, il est vrai, par des seconds couteaux de grande classe. Dans ce portrait tragique d'un homme à part et obnubilé par la quête visant à découvrir les origines du langage, on peut y voir la représentation de Coppola lui-même dont l'obsession est d'arriver à l'oeuvre parfaite, le film ultime qui viendrait parachever une carrière hors-du-commun. Ce n'est peut être pas le cas avec "L'Homme sans âge" mais l'entreprise se révèle terriblement envoûtante de par son irréalité et sa noirceur absolue. Un film inclassable aussi démesuré que son auteur.