Le long métrage L'Odyssée, sorti en salles fin 2016 et diffusé ce mardi soir sur France 2, évoque la vie du célèbre commandant Jacques-Yves Cousteau. Un biopic porté par Lambert Wilson qui, pour prêter ses traits à ce personnage iconique, a du s'astreindre à une préparation physique intense.
Tout au long du tournage, Lambert Wilson s'est ainsi soumis à un régime draconien afin de se rapprocher au plus près physiquement du commandant Cousteau, qui était très mince. "Lambert a eu faim constamment mais c’est à ce prix qu’il est devenu Cousteau", indique le réalisateur Jérôme Salle. "J’ajoute qu’au départ, il n’a pas du tout la morphologie de son modèle : c’est sa maigreur, cette sécheresse du corps qui crée l’illusion."
"Ce qui était difficile avec Cousteau, c’est qu’il fallait à la fois être maigre et faire des choses très physiques, comme la plongée", note Lambert Wilson. "Le problème, c’est qu’en deçà d’un certain poids, on s’affaiblit. Moi, je devais aller sous l’eau en portant ces bouteilles d’oxygène très lourdes avec des journées de tournage de 14 heures donc je devais garder suffisamment d’énergie."
"J’ai perdu 10 kilos assez rapidement, sans rien reprendre pendant le film", ajoute l'acteur. "D’ailleurs Jérôme a opéré une surveillance permanente de mon assiette parce qu’il trouvait que j’étais trop costaud ! Je fais régulièrement de la musculation et mon corps devait être comme celui d’un plongeur : plus mince que musclé."
Lambert Wilson présente la particularité d'avoir joué dans plusieurs biopics. Outre Cousteau dans L'Odyssée, il a incarné à l'écran Charles de Gaulle ainsi que l'abbé Pierre dans Hiver 54. "Dans ce genre d’exercice, il faut comprendre assez rapidement, metteur en scène et acteurs confondus, que ce que l’on va donner au public c’est une sensation, la vibration d’un personnage, pas une imitation", déclare le comédien.
"A la fin d'Hiver 54, je ne ressemblais toujours pas à l’abbé Pierre mais le plus beau compliment est venu des Compagnons qui m’ont dit l’avoir ressenti à travers mon interprétation", poursuit-il. "Dans L’Odyssée, je ressemble certes un peu à Cousteau mais j’espère que l’on percevra une véracité, une sincérité et surtout que ceux qui l’ont connu seront convaincus."
Lambert Wilson nous parle de "L'Odyssée" :
