Attention, spoilers. Il est conseillé d'avoir vu le troisième épisode de la série Loki avant de poursuivre la lecture de cet article.
Alors que le premier épisode de Loki évoquait la non-binarité du Dieu de la malice, le troisième épisode de la série fait mention désormais de la bisexualité du personnage Marvel incarné depuis déjà 10 ans par Tom Hiddleston.
La nouvelle série des studios Marvel sur Disney+ se rapproche donc des caractéristiques de Loki dans les comics, dans lesquels Odin fait référence au Dieu de la malice comme étant "son enfant qui n’est ni son fils ni sa fille".
Loki sur Disney+ : Le Dieu de la malice est-il gender fluid ? Le showrunner répond, Tom Hiddleston raviSi la franchise cinématographique Marvel n’a jamais évoqué la non-binarité et la bisexualité du personnage de Tom Hiddleston, la série Loki les explore enfin, grâce à l’implication de sa réalisatrice Kate Herron. Elle s’est d’ailleurs fendue d’un tweet après la mise en ligne de l’épisode 3 :
"A partir du moment où j’ai rejoint l’équipe de Loki, il était important pour moi, et c’était un but, de reconnaitre la bisexualité de Loki. Cela fait partie de lui et cela fait partie de moi aussi. Je sais que c’est un petit pas mais je suis si heureuse et j’ai le coeur plein de pouvoir dire que c’est désormais canon dans le MCU".
Dans le troisième épisode de la série, Loki est en vadrouille sur Lamentis-1 avec Sylvie (Sophia Di Martino), dont on ne sait pas encore si elle est Lady Loki ou l’Enchanteresse. Alors que les deux évoquent leurs passés amoureux lors d’une discussion, Loki fait comprendre qu’il a eu des prétendantes mais aussi des prétendants en tant que prince d'Asgard.
L’actrice britannique a par ailleurs ajouté un détail important au tweet de Kate Herron sur l’éclairage et les couleurs utilisés dans les scènes de l’épisode 3. Sophia Di Martino fait référence à l’éclairage bisexuel ("Bisexual lighting" en anglais) qui est l’utilisation simultanée d’un éclairage rose, violet et bleu pour mettre en avant des personnages bisexuels au cinéma, à la télévision et dans la publicité.
C’est un procédé cinématographique, par le biais des éclairages de studio, qui est employé comme "dispositif audiovisuel émancipateur" voulant combattre la sous-représentation frappante de la bisexualité dans les médias selon George Pierpoint de la BBC News. Les couleurs utilisées font par ailleurs référence au drapeau de la fierté bisexuelle.
Il s’agit donc d’une petite mais importante avancée pour la représentation de la communauté LGBTQIA+ au sein du MCU avant de découvrir le premier super-héros ouvertement gay Phastos, incarné par Brian Tyree Henry, dans le film The Eternals.
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