De quoi ça parle ?
Lorsque sa fille est kidnappée, un soldat à la retraite atteint de stress post-traumatique poursuit les ravisseurs, et devient lui-même un suspect.
Un thriller survolté
Comme son synopsis l’indique, La Bête (La Belva en VO) est un film de vengeance. Celle d’un père à qui l’on a arraché sa petite fille. De quoi faire penser pour certains à Taken, trilogie d’action portée par Liam Neeson. Ce thriller réalisé par Ludovico Di Martino en a peut-être l’aspect, mais pas l’essence.
On nous emmène dans les bas-fonds de Rome, là où la criminalité règne. L’ambiance y est sombre, poisseuse et elle laisse place à un véritable déchaînement de violence de la part du héros principal, interprété par Fabrizio Gifuni (vu dans Nos Meilleures Années et Hannibal de Ridley Scott où il est dévoré par le cannibal). L’acteur de 54 ans y est presque méconnaissable, cheveux rasés et barbe conséquente, pour mieux coller au personnage, un anti-héros au-dessus des lois.
La Bête est un film à la violence brute, sans aucune nuance. Le héros traverse la ville où il enchaîne les bastons, les gun fights et autres courses poursuites (plutôt efficaces). A ce titre, le film tient toutes ses promesses et divertit. Produit par Warner Bros, il s'adresse donc aux fans du genre, et pourrait aussi plaire à ceux qui aiment les films d’action plutôt bourrins. Certains reconnaîtront d’ailleurs des clins d'œil à d’autres productions similaires comme Old Boy et A Beautiful Day. Quant aux autres, ils auront bien du mal à aller au bout des 1h40.