En 2017, Ghost In The Shell, adaptation live du manga culte de Masamune Shirow, sortait sur grand écran. Avant de voir le jour, ce long métrage finalement réalisé par Rupert Sanders, avec Scarlett Johansson, Pilou Asbæk, Takeshi Kitano ou encore Juliette Binoche, a connu une longue gestation.
Près de 10 ans avant la finalisation du film, le projet est en effet passé entre les mains de Steven Spielberg, dont l'impulsion en tant que producteur a été primordiale pour que l'idée de ce film live émerge.
Le projet Ghost In The Shell a commencé à bruisser début 2008, lorsque Dreamworks, la société de Steven Spielberg, a acheté les droits du manga de Masamune Shirow. Admiratif du travail du célèbre mangaka, le cinéaste met en route le chantier en compagnie du scénariste Jamie Moss et du producteur Avi Arad. Au départ, il est question d'un film dans la même veine esthétique que Sin City ou 300. Le projet est ensuite mis en stand-by pendant plusieurs années avant d'être ressuscité par Dreamworks en 2014, qui annonce le recrutement de Rupert Sanders à la réalisation. Le metteur en scène aurait d'ailleurs été contacté par Spielberg en personne. L'influence de Ghost In The Shell est par ailleurs visible dans le travail de Steven Spielberg, en particulier dans A.I. Intelligence Artificielle, sorti en 2001.
Le pitch de Ghost in The Shell, diffusé ce soir sur W9 : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.