De quoi ça parle ?
Magnus Undredal, un détective qui rivalise de bêtise et de génie, tente de résoudre un meurtre tout droit sorti de la mythologie norvégienne, peuplée de trolls. Pour ce faire, il va s’allier à un collègue suicidaire et au gamin maigrichon du coin. Les trois parias se lancent alors dans une aventure qui devient incroyablement étrange au fil des événements...
Disponible sur Sérieclub à la demande dans les offres Canal+ et SFR. Diffusion prochaine à l'antenne. 6 épisodes de 30 minutes vus sur 6.
A quoi ça ressemble ?
ça vaut le coup d'oeil ?
De la série ado ultra-réaliste Skam à la comédie ultra-romantique Home For Christmas, les séries norvégiennes ne cessent de surprendre par leur diversité, leur modernité et leur efficacité. Magnus, proposée en exclusivité par Sérieclub, en est une nouvelle preuve flamboyante et... hilarante. A travers la voix du créateur et acteur principal, Vidar Magnussen, la Norvège prouve ainsi qu'elle est aussi capable de faire rire, beaucoup, et de façon très variée puisque l'une des forces de cette série originale, entre le polar, le fantastique et le burlesque, est de miser à la fois sur le comique de situation, le comique de gestes et le comique de caractère, le tout étant parfaitement maîtrisé par une belle bande de comédiens. Les deux premiers épisodes, en particulier, sont des modèles d'écriture et de jeu.
Si les décors naturels de plaines et de forêts enneigées de Norvège ne manquent pas de rappeler la série américaine Fargo, dont l'humour et le décalage font également partie des principaux ingrédients, Magnus n'a aucun mal à se distinguer de tout ce qui s'est déjà fait dans le genre, sans doute grâce à ses racines dans la myhologie nordique et sa belle galerie de personnages, pour la plupart attachants, quand ils ne sont pas juste désopilants. Magnus, le héros, est évidemment excellent, tout particulièrement quand il s'adonne à son activité préférée : se sortir des pires situations grâce à ses inventions décalées. Mention spéciale à cette scène où il se retrouve coincé dans un canapé ou tout l'épisode 2 qui joue sur une désorientation complète de son corps. Son co-équipier suicidaire, qui n'arrive jamais à mourir, est aussi très très amusant.
Dans Magnus, les gags s'enchaînent à mesure que l'intrigue policière avance réellement et surprend régulièrement tant on ne sait pas où tout cela va nous mener. Le format de six épisodes de 30 minutes est juste ce qu'il faut pour ne pas se lasser, même si l'intérêt s'émousse un peu sur les deux derniers épisodes. Toutes les promesses sont tenues. Faites vous ce petit cadeau en ce début d'année !