Zac Efron se glisse dans la peau du serial killer Ted Bundy dans le film Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile que les abonnés pourront découvrir dès le 3 mai sur Netflix. Ce biopic, réalisé par Joe Berlinger, nous raconte son histoire à travers sa relation avec sa petite-amie Liz (Lily Collins) qui a vécu sous son toit sans réaliser qui il était vraiment. Et pourtant. Responsable du meurtre d’une quarantaine de femmes, cet ancien avocat s’est retrouvé sous les feux des projecteurs lors de son principal procès qui s’est déroulé entre 1978 et 1979.
Ted Bundy, autoportrait d’un tueur : pourquoi ce serial killer fascine-t-il tant ?Charmant le public et le juge grâce à son charisme et sa confiance en lui, jouant avec les caméras et s’appuyant sur sa parfaite maîtrise de la loi, Ted Bundy a transformé son procès en véritable spectacle. Il devient un véritable objet de fascination chez plusieurs femmes – des « fans » - qui viennent même assister au débat pour le défendre. Mais malgré ses pirouettes (il demandera la main de sa compagne durant l’un de ses procès) et quelques retournements de situation, Bundy est condamné à mort le 28 juillet. C’est à ce moment-là que le juge Cowart (joué dans le film par John Malkovich) tiendra les mots suivants : "The court finds that both of these killings were indeed heinous, atrocious, and cruel and that they were extremely wicked, shockingly evil and vile…" que l’on traduirait par "la Cour a jugé que les crimes commis étant particulièrement atroces et cruels, extrêmement vicieux, scandaleusement abominables, ignobles..." Des mots que l’on entendra aussi dans la série documentaire Ted Bundy autoportrait d’un tueur (réalisé là encore par Joe Berlinger) que l’on peut voir sur Netflix et qui définissent très bien ce monstre. Car ce dernier ne s’est pas contenté de tuer ces victimes puisque certaines ont eu la tête arrachée, d’autres ont subi des sévices sexuels même après leur mort…
Michael Werwie, le scénariste d’Extremely Wicked, a expliqué le choix de ce titre au site The Black List relayé par Indiewire : "J’ai trouvé ça à la fois audacieux et absurde par rapport au ton du film mais ce titre prend finalement sens quand on arrive à la fin". Quand il faut attendre les dernières minutes du film pour entendre Malkovich donner cette réplique.