1er : Narcos
Note moyenne presse* : 4,1/5
"Tout à l’écran respire l’authenticité, du mobilier d’époque jusqu’aux costumes, en passant par les véhicules et, bien entendu, l’artillerie. Du très beau travail de reconstitution, autant visuel que narratif. Car Narcos, c’est aussi et surtout l’algorithme d’un gros effort de régénération qui se paye le luxe de bâtir ses cliffhangers sur... des faits réels." par Nicolas Lochon (A Voir à lire)
"Wagner Moura excelle autant à laisser la part d’humanité de son personnage s’exprimer qu’a maintenir à l’esprit le danger qu’Escobar représente vraiment (…) une saison qui connaît que très peu de temps morts et qui, de par son sujet et sa figure centrale, fascine et captive avec une aisance déconcertante." par Carole (Critictoo)
2ème : Daredevil
Note moyenne presse* : 4/5
"Daredevil remplit pleinement son pari, celui d'une série (super) héroïque adulte mais enlevée, capable de lorgner vers les Dark Knight de Christopher Nolan mais de ne jamais oublier d'être amusante, volontiers pop mais profondément humaine (les années de Steven S. DeKnight sur Buffy n'y sont peut-être pas pour rien)". par Pierre Langlais (Telerama)
"La série illustre parfaitement l’univers de "l’homme sans peur", explorant à la fois Matt Murdock et Daredevil : elle donne une véritable épaisseur au personnage. Elle navigue entre le calme, charmeur et réfléchi avocat, et l’intensité, la violence et l’obstination du justicier." par Romain Cheyron (Metro)
3ème : Better Call Saul
Note moyenne presse* : 3,9/5
"La tchatche, absurde ou délayée, est la clé de voûte de cette série qui assume totalement, comme beaucoup d’autres récentes avec elle, son héritage tout droit venu du cinéma indépendant nineties, du côté des frères Coen ou de Tarantino." par Clélia Cohen (Libération)
"Il ne s'agit pas de prolonger la série mère, mais d'explorer un de ses personnages secondaires. À l'image de Jimmy McGill/Saul Goodman, l'humour prend notamment davantage de place dans cette fiction. Sans pour autant en faire une comédie : si l'insolite et le ridicule viennent de temps en temps briser la tension, les rebondissements n'en sont pas moins dramatiques." par Maxime Bourdeau (Huffington Post France)
4ème : Orange Is The New Black
Note moyenne presse* : 3,9/5
"Orange is the New Black est le premier coup magistral de Netflix depuis son entrée sur le terrain de la production originale (...) Ces femmes et leurs histoires composent une tapisserie aussi étrange que triste, mais la série n'est en aucun cas un Oz au féminin (...) Kohan et ses scénaristes sont fascinés par le million de petits détails qui forment un royaume aussi crédible que désenchanté. Chaque épisode contient des révélations fascinantes sur le monde de la prison, presque comme si la série avait une intention documentaire." (Washington Post)
"Chilling est si crédible dans le rôle de Piper que c'est elle qui fait fonctionner instantanément Orange is the New Black. Elle est douce, adorable, drôle, et on croit réellement que ce personnage ait pu faire une erreur il y a une dizaine d'années, s'en soit sortie et ait recommencé sa vie avec positivité, animée par un nouvel objectif (...) Au final, "surprenant" est sûrement l'adjectif le plus approprié concernant Orange is the New Black. La série offre plus que ce qu'on attend d'elle au départ, et même lorsqu'elle propose quelque chose de prévisible, ou tout droit sorti du guide des "séries situées dans une prison pour femmes", elle le contre avec un élément frais et inattendu." (The Hollywood Reporter)
5ème : Sense8
Note moyenne presse* : 3/5
"Sense8 ne plaira ni ne conviendra à tout le monde et on ne s’en étonnera guère. Que ce soit par sa naïveté outrancière, son humanisme un poil simpliste (…) elle risque d’en laisser plus d’un sur le carreau. Et pourtant, ce serait un crime de passer à côté." par Pierre-Alexandre Chouraqui (DailyMars)
"Flirtant avec le kitsch, à la fois surexplicative et mystérieuse, Sense8 donne souvent le bâton pour se faire battre (…) mais emporte pourtant le morceau. (…) Sense8 est sans doute ce que le duo a réalisé de plus ouvertement personnel. La série peut être perçue comme un manifeste ultime pour la différence, une fiction haute en couleur à tendance vaguement documentaire." par Olivier Joyard (Les Inrockuptibles)
* Selon les notes presse du baromètre AlloCiné, à la date du vendredi 26 décembre 2015