1) Un spin-off réussi
Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, Better Call Saul est le spin-off d’une autre (grande) série de la chaine AMC : Breaking Bad. Rappelez-vous, Saul Goodman fut l’avocat véreux (et plein de mauvaises idées) de Walter White. Fort du succès de ce personnage sans foi ni loi, Vince Gilligan et Peter Gould décident de mettre en chantier un spin-off autour de lui.
Dévoilée en 2014 sur AMC et chez nous sur Netflix, Better Call Saul a définitivement séduit et peut prétendre au titre de meilleur spin-off de ces dernières années. Sans dépasser sa série d’origine, elle lui reste fidèle dans le ton et mélange avec brio comédie et drame. Les scénaristes nous proposent une série centrée sur le passé de cet avocat, avant qu’il ne devienne LE Saul Goodman de Breaking Bad. Et les premières images de la série ne trompent pas : on le retrouve commis dans un restaurant, petite moustache et casquette vissée sur la tête. Le soir, seul le visionnage de ses anciennes pubs commerciales lui remonte le moral…
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2) Bob Odenkirk au sommet
Avec Better Call Saul, ne vous attendez pas à retrouver l’avocat véreux que l’on avait adoré dans Breaking Bad. Bien au contraire. Nous rencontrons James McGill, un homme peu confiant qui ne réussirait même pas à éviter la prison à des ados. Et à ce titre Bob Odenkirk est remarquable. Du loup dans Breaking Bad, il se transforme en agneau dans les premiers épisodes du spin-off. L’acteur joue dans cette première saison un avocat soucieux de la loi, quitte à se faire maltraiter. On rit de sa bêtise et on se sent mal pour lui lorsqu’il va aux devants d’ennui. Bob Odenkirk passe avec aisance d’un registre à un autre, tout en gardant le charisme qu’on lui connait. Better Call Saul ne serait surement pas la même série sans lui.
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3) Inutile de connaitre Breaking Bad !
Que tous ceux qui n’ont pas vu Breaking Bad se rassurent, il n’est pas utile de connaitre la série pour se lancer dans son spin-off. Les deux shows restent déconnectés puisque les évènements de la seconde série se déroulent des années avant. Il s’agit seulement de comprendre comment James McGill, pauvre avocat commis d’office, s’est transformé en Saul Goodman – l’homme qui peut vous sortir de n’importe quelle situation.
Il y a bien sûr des clins d’œil à Breaking Bad, que les plus avertis auront trouvé (Saul qui gare sa Suzuki jaune près de la cadillac qui deviendra la sienne plus tard par exemple) tout comme la présence de deux personnes secondaires : le trafiquant de drogue Tuco Salamanca et Mike Ehrmantraut, futur homme de main de Saul Goodman.
De Jimmy McGill à Saul Goodman : l’ascension d’un homme véreux à découvrir sur Netflix
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