Ce mercredi 10 avril, Netflix a mis en ligne Anthracite : Le mystère de la secte des écrins, sa nouvelle série policière française portée par Noémie Schmidt, Hatik, Camille Lou et Nicolas Godart. En 1994, le suicide collectif d’une secte installée dans un petit village des Alpes défraye la chronique…
30 ans plus tard, une jeune femme est retrouvée morte, assassinée selon les rituels de la communauté. Jaro Gatsi, un délinquant en quête de repentance, se retrouve alors accusé du crime. Il va alors s’associer à Ida, une jeune femme excentrique, afin de prouver son innocence.
Des paysages grandioses
C’est dans la région Auvergne-Rhône-Alpes que les équipes de Anthracite : Le mystère de la secte des écrins ont décidé de poser leurs caméras. Un choix qui n’a rien d’être anodin puisque Fanny Robert, l’une des créatrice de la série a grandi dans la région.
Il était important pour elle de mettre en valeur les paysage dans lesquels elle avait grandi et surtout montré que l’on peut utiliser les décors de l’hexagone pour proposer des fictions de qualité.
La créatrice a d’ailleurs confié lors d’un point presse qu’elle avait suggéré certains lieux de tournage. “Il y avait plein d'endroits dans lesquels j'avais rêvé, ou plutôt cauchemardé dans mon adolescence, et que j'avais vraiment en tête et que j'avais à cœur de montrer aux repéreurs."
"Il y a beaucoup de décors qui ont tout de même été trouvés par eux. C'était marrant de découvrir sa propre région et des endroits dont je n'avais jamais entendu parler, que je n'avais jamais vu, alors qu'ils étaient juste à côté de chez moi. “
Un hôpital abandonné, un parking, un village niché dans la montagne…
De nombreux décors différents ont été nécessaires pour donner vie aux lieux emblématiques d’Anthracite. La ville fictive de Levionna a ainsi été tournée deux communes du Vercors : La Mure et Pont-en-Royans, connu pour ses maisons suspendues.
Le musée de la Résistance dans le Vercors a servi de décors à Arcadia, le laboratoire froid et majestueux au cœur de la série. Julius Berg, le réalisateur, a expliqué que les équipes de tournage avaient dû tricher pour proposer ces images grandioses.
Thibault Grabherr/Netflix
“L’ambition avec Anthracite était aussi visuelle. Il y a beaucoup de décors qui sont découpés en deux ou trois décors. Pour l'asile, par exemple, nous avons tourné les extérieurs à Notre-Dame de la Salette. On a remplacé la cathédrale par un édifice un peu gothique."
"Pour l'intérieur, nous sommes dans un hôpital abandonné. Pour les bâtiments d'Arcadia, qui est un décor très graphique presque James Bondien, nous avons tourné au mémorial de la Résistance. Mais les intérieurs ont été tournés à la mairie de Grenoble par exemple."
"Les boxs, c'est un parking classé qui se trouve en plein cœur de Grenoble. Et on fait croire dans la série que le décor est enterré mais c'est un immeuble. Et l'intérieur du box, où il y a les écrans, c'est un studio."
Thibault Grabherr/Netflix
"Ça demandait une gymnastique en termes de découpage parce que ce sont parfois des scènes qu'on pouvait tourner à deux mois d'intervalle. Ce sont des défis qui étaient très cool à relever en tant que réalisateur.” Une attention du détail qui apporte à Anthracite une dimension toute particulière.
Retrouvez la saison 1 de Anthracite : Le mystère de la secte des écrins dès à présent sur Netflix.
