Qu'il s'agisse d'un fou rire difficile à cacher pour Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte dans Les Bronzés font du ski, d'un glissement de terrain potentiellement mortel pour Tom Cruise au début de Mission Impossible 2 ou bien d'un étrange tatouage elfique sur le poignet d'Orlando Bloom, dans Pirates des Caraïbes, on ne compte plus le nombre de petites erreurs qui se glissent dans nos films préférés, à l'insu de leur réalisateur.
Minutieusement et patiemment répertoriés par nos amis Michel et Michel dans l'émission Faux Raccord, ils pourront également faire office de détails à repérer la prochaine fois que vous redécouvrirez les oeuvres en question.
A 1 heure, 36 minutes et 52 secondes
Diffusé ce soir sur Canal+ après son récent triomphe aux Oscars, Oppenheimer n'est pas exempt de ces petites anomalies qui sont le lot de tous les longs métrages à gros budget, y compris ceux qui ont été confectionnés par un cinéaste aussi méticuleux que Christopher Nolan.
Plusieurs faux raccords se cachent ainsi dans le biopic dédié à l'inventeur de la bombe atomique, mais le plus impressionnant d'entre eux se trouve à 1 heure, 36 minutes et 52 secondes très exactement.
Universal Pictures
Alors que Oppenheimer et ses équipes arpentent les étendues désertiques de Fort Alamo pour préparer l'essai Trinity (c'est-à-dire le tout premier essai nucléaire de l'Histoire), observez bien votre écran, et tout particulièrement Olivia Thirlby, l'actrice qui suit Cillian Murphy et Matt Damon à une petite distance (voir ci-dessus).
Cette actrice est téléportée !
Universal Pictures
Entre deux plans semblables, et sur lesquels on peut clairement la voir descendre une petite colline, on l'aperçoit sur un autre plan en contre-champ, beaucoup plus loin, déjà en train de vérifier les installations (voir ci-dessus). Pour résumer, en l'espace de trois plans (et en moins de 4 secondes), la comédienne se téléporte donc deux fois à l'image.
Aviez-vous remarqué cette grosse erreur la première fois que vous avez vu le film ?
(Re)découvrez tous les faux raccords dans "Oppenheimer"...
