Nous sommes au début de Pirates des Caraïbes, premier du nom. De retour dans la forge où il travaille, le jeune Will Turner, interprété par Orlando Bloom dans le film de Gore Verbinski, tombe nez à nez avec le capitaine Jack Sparrow, redoutable pirate en cavale campé par Johnny Depp.
S'ensuit le premier duel à l'épée de la saga, et probablement l'un des plus impressionnants. Chorégraphiée par le légendaire maître escrimeur Bob Anderson (connu pour avoir travaillé sur Barry Lyndon, L'Empire contre-attaque ou encore Le Seigneur des Anneaux), la séquence nous réserve un très joli spectacle, émaillé de somptueuses passes d'armes et de répliques fleuries, mais recèle également une petite référence bien involontaire.
À très exactement 25 minutes et 7 secondes de film, lorsqu'on regarde avec attention le poignet droit (à gauche de l'écran, donc) d'Orlando Bloom, à condition de ne pas cligner des yeux, on peut observer la présence d'un petit tatouage.
Un symbole que le jeune comédien arborait depuis peu au moment de filmer la scène, puisqu'il en avait hérité sur le tournage du Seigneur des Anneaux, célèbre trilogie de Peter Jackson dans laquelle il interprétait l'Elfe Legolas.
En effet, à l'issue de cette gigantesque production, afin de sceller leur amitié, chacun des comédiens qui avait incarné un membre de la Communauté de l'Anneau s'était fait tatouer le même signe quelque part sur le corps : un caractère elfique désignant le chiffre "9", pour les 9 membres de la compagnie.
Sans le savoir, et l'espace de clignement d'œil, Orlando Bloom a donc apporté un peu de Legolas dans la saga Pirates des Caraïbes.
(Re)découvrez tous les faux raccords du film...