Tout le monde connaît Les Visiteurs, comédie cultissime emmenée par Christian Clavier et Jean Reno. Un monument du rire hexagonal aux répliques culte à la pelle, qui a fait se gondoler près de 14 millions de spectateurs en salles. Tout le monde connaît également la suite, Les Couloirs du temps, également saluée par le public avec plus de 8 millions d'entrées au compteur.
Mais avez-vous déjà entendu parler du film qui emmène Jacquouille la Fripouille et le comte de Montmirail aux Etats-Unis ? Un film pas du tout bien noté par les spectateurs d'AlloCiné qui pourrait se voir doté d'une seconde chance ce soir sur TFX !
Sorti en salles en 2001, le long métrage Les Visiteurs en Amérique, toujours porté par Clavier et Reno, est l'adaptation US des Visiteurs. En immigrant aux Etats-Unis, les personnages ont changé de patronymes, Jacquouille devenant André le Pâté et le comte Godefroy de Montmirail étant désormais baptisé Comte Thibault de Malfete.
Si Jean-Marie Poiré, le réalisateur des deux premiers films, est de retour derrière la caméra pour cette version américaine, on remarquera la présence au scénario de Chris Columbus, à qui l'on doit Maman, j'ai raté l'avion, Madame Doubtfire et Harry Potter à l'école des sorciers. A noter également la présence au casting de Malcolm McDowell, le héros du Orange mécanique de Stanley Kubrick, et de la jeune Tara Reid, révélée par la saga American Pie.
Pour Les Visiteurs en Amérique, Christian Clavier a dû se mettre sérieusement à l'anglais. "Je me suis appuyé sur les conseils d'une coach, Mme Klier, une femme remarquable qui s'était déjà occupée de Juliette Binoche avec la réussite que l'on sait", déclare l'interprète de Jacquouille. "Ensemble, nous avons beaucoup travaillé. Mais lorsque je me suis retrouvé le premier jour à devoir me lancer et ce au milieu d'une équipe de deux cents personnes ne me connaissant pas le moins du monde, n'ayant pas vu Les Visiteurs et encore moins Les Couloirs du temps, l'expression ressentie fut aussi excitante que terrifiante. Extraordinaire."
"J'avais le trac dicté par une envie de convaincre", poursuit le comédien. "Je me retrouvais dans une insécurité que j'avais oubliée, confronté à une peur régénérante. Il me fallait apprendre à connaître l'autre, à s'apprivoiser. J'avais l'impression de redémarrer, comme au début du Splendid."
Ce soir sur TFX à 22h55
Faux Raccord : les gaffes et erreurs des "Visiteurs"
