Après avoir tenu l’un des premiers rôles des Évadés, film culte sur l’univers carcéral réalisé par Frank Darabont, Tim Robbins continue d’explorer ce genre à part entière dans le cinéma américain avec son deuxième film en tant que metteur en scène.
La Dernière marche s’inspire de la vie d’Helen Prejean, une religieuse américaine de l'Institut des sœurs de saint Joseph, fervente abolitionniste de la peine de mort qui a accompagné plusieurs condamnés jusqu'au moment de leur exécution. En l’occurrence, dans le film, il s’agit de Matthew Poncelet, accusé d’avoir tué deux adolescents.
Réalisateur engagé, Tim Robbins fait naturellement appel à deux comédiens également sensibles à ces questions politiques : Susan Sarandon - son épouse, à l’époque - et Sean Penn.
Tous deux récompensés pour leur performance - l’une par l’Oscar de la Meilleure actrice, l’autre par l’Ours d’Argent à la Berlinale - ils sont effectivement impressionnants de justesse dans ce bouleversant plaidoyer contre la peine de mort.
Tim Robbins frappe fort, livrant une réflexion pertinente sur le sujet, bien loin des clichés habituels, jusqu’à une scène déchirante, en apothéose.
Sorti en 1995, La Dernière marche a été extrêmement rentable d'un point de vue financier, puisqu'il a rapporté 83 millions de dollars dans le monde alors qu'il n'en a coûté que 11.
La Dernière marche de Tim Robbins avec Susan Sarandon, Sean Penn, Robert Prosky...
Ce soir sur Arte à 20h50