Entre 1992 et 1997, Rowan Atkinson est le héros d’une série de spots publicitaires pour la carte de crédit britannique Barclaycard, où il incarne un espion gaffeur, victime d’accidents à répétition. Rapidement, le comédien a l’idée de faire de ce personnage le héros d’un long-métrage.
Les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade acceptent alors de parodier un genre qu’ils connaissent bien puisqu’ils sont respectivement les auteurs des deux derniers volets de la saga James Bond portée par Pierce Brosnan : Le Monde ne suffit pas et Meurs un autre jour. Ensemble, ils imaginent les aventures de Johnny English, le denier agent vivant des services secrets de Sa Majesté… mais pas le plus doué. Chargé de protéger les joyaux de la Couronne contre le terrible Pascal Edward Sauvage, il est toutefois aidé dans sa mission par Lorna Campbell (Natalie Imbruglia), une agent d’Interpol, et son adjoint Angus Bough (Ben Miller).
Prix du Meilleur film de comédie britannique en 2003, Johnny English repose ainsi essentiellement sur ce protagoniste maladroit – mais tellement drôle, et si bien interprété par le célèbre Mr Bean ! -, ainsi que sur sa confrontation avec John Malkovich, plus vrai que nature en français maléfique.
Après avoir rapporté 160 millions de dollars de recettes à travers le monde, pour un budget de 40 millions et avoir frôlé le million d’entrées en France (964 912 exactement), Johnny English a fait l’objet de deux suites : Johnny English, le retour en 2011, puis Johnny English contre-attaque en 2018.
Johnny English de Peter Howitt avec Rowan Atkinson, Natalie Imbruglia, John Malkovich...
Ce soir sur CSTAR à 21h10