Diffusée chaque lundi soir sur TF1, la série Lycée Toulouse-Lautrec, inspirée de l'histoire vraie de sa créatrice et productrice Fanny Riedberger, suit les aventures de Victoire (Chine Thybaud), une adolescente réfractaire au changement qui se voit obligée d'intégrer Toulouse-Lautrec, un lycée pas comme les autres au sein duquel se côtoient élèves valides et élèves en situation de handicap.
La série, qui compte notamment à son casting Stéphane De Groodt, Valérie Karsenti, Rayane Bensetti et Ness Merad, a séduit le public dès la diffusion de ses premiers épisodes le 9 janvier et a réalisé un très bon démarrage sur TF1, avec notamment d'excellents scores sur cibles.
Certains internautes n'ont cependant pas manqué de faire remarquer sur les réseaux sociaux la ressemblance qui existe entre Lycée Toulouse-Lautrec et une autre série à succès de la chaîne : Les Bracelets rouges, qui reviendra bientôt dans une toute nouvelle version avec un casting renouvelé.
Un rapprochement qui n'étonne pas vraiment Fanny Riedberger, qui a écrit la série et l'a co-réalisée, mais qu'elle ne trouve pas vraiment justifié.
"Franchement, si on dit de nous "C’est les nouveaux Bracelets rouges", je ne vais pas le prendre trop mal car c'est tout le mal que je nous souhaite, vu le succès des Bracelets rouges. Mais je trouve que ce sont deux séries très différentes, à plein d’égards", confie à notre micro celle qui a notamment été scénariste et showrunneuse de En Famille.
"Déjà, Lycée Toulouse-Lautrec n’est pas une série hospitalière", poursuit Fanny Riedberger. "Ce n’est même pas une série sur le handicap. C’est une série de lycéens, de cour de récré, de lycéens avec des problématiques. Et certains sont en situation de handicap. Mais on est très loin des Bracelets rouges, qui parlait principalement de la maladie, même si je comprends la comparaison".
"Et puis, n’oublions pas que ce sont des gamins en situation de handicap qui jouent les personnages. C'est une vraie particularité de Lycée Toulouse-Lautrec. Il faut le souligner car j'en suis très fière".
En effet, autour de Chine Thybaud et des acteurs confirmés qui campent les professeurs et parents d'élèves de la nouvelle série de TF1, la plupart des adolescents sont interprétés par des comédiens en situation de handicap, non professionnels pour la grande majorité. Une vraie valeur ajoutée, qui participe à l'authenticité de cette fiction, et qui a nécessité un long processus de casting.
"On a beaucoup discuté avec des associations, le casting a été assez long", raconte Fanny Riedberger qui a elle-même étudié au lycée Toulouse Lautrec de Vaucresson. "J’avais tout sous la main, car le casting a été fait en grande partie au sein du vrai lycée de Vaucresson. Mais ce qui a été long c’est qu’on avait besoin qu’il y ait une vraie alchimie, une magie qui opère entre eux. Trouver des bons comédiens ne suffisait pas. Il y a eu beaucoup d'étapes de casting, durant lesquels on testait les jeunes par groupes de deux, trois, puis neuf, pour voir si la magie prenait".
Une magie qui, clairement, transparaît à l'écran et que les téléspectateurs pourront retrouver dans les deux derniers épisodes de la première saison de Lycée Toulouse-Lautrec ce lundi 23 janvier à 21h10 sur TF1.