Une pub Colgate interminable avec des démonstrations de lancers de haches.
C'est bruyant, long, verbeux.
Le casting principal laisse rêveur, avec son charisme d'huitre.
Corlett, Gustavsson et Berlin disposent d'une unique expression en toutes circonstances et l'on s'endort dès leur premier dialogue.
Le réemploi de mannequins par Netflix est vraiment un sale procédé, qui ôte toute épaisseur à des personnages déjà plutôt mollassons en terme d'écriture (la guerrière au bouclier en particulier, ce punch qu'elle a ! On n'y croit pas un millième de seconde, non non non... Ne parlons pas du navigateur de la Terre-Verte, totalement apathique et éteint, quand il y avait tant à faire d'un tel héros).
Ça crève encore plus les yeux dès qu'un comédien incarné parait à l'écran : merci à Oakes qui tente vaillamment lde sauver les meubles par son interprétation retorse, ou Johannesson et Freegard, qui savent donner du volume à leur rôles.
Quant au scénario, le show-runner s'est aussi pris les pieds dans le tapis : zéro rythme, zéro rebondissement, zéro imagination, zéro montage... un devoir bâclé de fin d'étude, un pensum.
Mais soyons charitable et signalons quelques instants de "grâce" relative dans cet océan d'ennui - en particulier la relation avec la savante orientale, qui aurait mérité un meilleur développement, un peu de hauteur de vue dans les banalités sur l'échange des cultures.
La réalisation est à l'étiage du reste : pauvrette, simpliste et plate.
Bref, c'est si mauvais que ça atteint l'excellence.