En 2004, les téléspectateurs ont découvert Karima Charni pour la première fois lors de sa participation à la quatrième saison de l’émission Star Academy. Alors âgée de 19 ans, cette dernière intègre le château de Dammarie-les-Lys aux côtés de Grégory Lemarchal et Lucie Bernardoni après avoir été repérée dans une soirée karaoké parisienne. Et bien qu’elle n’ait pas gagné sa saison, Karima Charni est restée l’une des candidates les plus remarquées du programme.
"J’ai essayé de…" : les confidences de Karima Charni (Star Academy) sur ses débuts à la télévision
À tel point que dès sa sortie, l’ex-académicienne a reçu de nombreuses offres de chaînes concurrentes à TF1. Elle commence ainsi sa carrière au sein du groupe M6 avant de rejoindre NRJ12, puis LCI et Fun Radio. L’animatrice est ensuite présente dès le grand retour de la Star Academy sur TF1 en 2022, et est, depuis, également devenue chroniqueuse dans la matinale Bonjour! de TF1, animée par Bruce Toussaint. Et si elle semble désormais très épanouie dans sa carrière, ses débuts à la télévision n’ont pas été simples. C’est en tout cas ce qu’elle a confié dans le podcast Le(s) Déclic(s) de Télé-Loisirs : "À l'époque, j'avais un énorme manque de confiance en moi. Je me comparais tout le temps aux autres. C'est compliqué car je n'avais pas de point de comparaison dans le métier, avec d'autres personnes." L’animatrice a ensuite expliqué avoir dû faire face à de nombreux diktats : "Dans le divertissement, il fallait que tu sois jolie, que tu aies ce petit corps taille 34-36. Et moi, mes points de comparaison, c’étaient des femmes blondes, mignonnes, fines. Et moi, je me suis jamais trouvée super jolie", a-t-elle expliqué avant de poursuivre : "Donc, j'essayais de me fondre dans le moule, d'être comme les autres, jusqu'à ce que je comprenne que je ne leur ressemblerai jamais. J'ai essayé de me lisser, je n'ai aucune honte à le dire."
"J’ai dû me forger toute seule"
Mais ce n’est pas tout, celle qui a présenté Le meilleur du top 50, 100% Poker ou encore Le Grand bêtisier, explique avoir beaucoup souffert de la non-représentation des personnes maghrébines à la télévision : "Je fais partie des minorités visibles comme on dit, je suis maghrébine, j'en suis très très fière, mais j'avais personne quand je regardais le milieu où je me disais je veux devenir comme elle. J'avais personne qui me représentait. J'ai dû me forger toute seule." Des confidences touchantes.
