Marina Carrère d’Encausse est une figure familière pour les téléspectateurs. Médecin échographiste, elle est également aux commandes de l’émission Magazine de la Santé diffusée sur France 5. Un programme qui s’arrêtera d’ailleurs dans quelques semaines, au mois de juin prochain. Mais en parallèle, l’animatrice de 62 ans est le principal soutien de son compagnon, Antoine Mesnier, atteint de la maladie de Charcot.
Antoine Mesnier fond en larmes en direct dans Télématin
Cette pathologie rythme ainsi le quotidien du couple depuis plusieurs mois, et fait notamment l’objet de leur combat concernant la fin de vie. Un thème que le compagnon de Marina Carrère d’Encausse est venu aborder sur le plateau de Télématin. Mais ce n’est pas ce sujet qui a ému aux larmes Antoine Mesnier ce lundi 11 mars 2024. En effet, alors qu’il était interviewé en direct par Johanna Ghiglia, le médecin de 67 ans a reçu une nouvelle bouleversante par SMS : "C’est très émouvant. Je viens d'être grand-père à l’instant", a-t-il déclaré avec une grande émotion. Après avoir repris ses esprits, Antoine Mesnier a alors poursuivi : "C'est une petite fille, Lila. On a envie de vivre dans ces cas-là. Tant que je bouge mes bras, je voudrais la prendre dans mes bras. Si je ne pourrai pas, alors je ne le ferai pas. Tout à l'heure je prends le train et je vais vite la retrouver à Bordeaux !", a-t-il assuré.
Un combat pour la fin de vie
Un moment émouvant pour celui qui soutient le droit à mourir. En septembre 2023, Marina Carrère d’Encausse dédiait même un documentaire au sujet de la fin de vie, dévoilant l’histoire de son compagnon. La journaliste et animatrice y expliquait souhaiter que son compagnon puisse choisir de mourir. "Il veut pouvoir faire exactement comme il a envie, sans risquer qu'un médecin puisse être inquiété, sans être obligé non plus de s'exiler dans un autre pays (…)", avait-elle déclaré face caméra. De son côté, Antoine Mesnier avait lui aussi affirmé sa volonté : "Je sais qu'il n'y a pas d'issue. (…) Je n'ai jamais vu un Charcot survivre. Si demain, je ne peux pas me servir de mes mains, que je suis dépendant pour manger, pour m'essuyer… Je pense qu'à ce moment-là, je n'aurais plus envie de vivre sur cette Terre."Des témoignages touchants.