Ce 28 mars avait lieu la Journée mondiale de l’endométriose. À cette occasion, le Magazine de la santé, sur France 5, a consacré un numéro entier à cette maladie chronique dont souffrent de nombreuses femmes. Parmi elles figure Enora Malagré, qui a été invitée sur le plateau pour témoigner. L’ancienne chroniqueuse de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste a évoqué les douleurs qu’elle ressent, son combat pour diagnostiquer la maladie et tenter d’apaiser ses maux, mais aussi les conséquences de l’endométriose sur sa vie privée.
Ces anciens compagnons qui se "sont fait la malle" à cause de l'endométriose
Marina Carrère d'Encausse a demandé à Enora Malagré si ses compagnons avaient été un soutien pour elle lorsque la maladie rendait son quotidien très difficile. En toute franchise, l’intéressée a répondu : "Il y en a eu quelques-uns qui se sont fait la malle". Et de compléter : "Non, non mais vraiment, j'ai eu des échecs à cause de la maladie. La maladie m'a quand même enlevé beaucoup de choses. Elle m'a enlevé une partie de ma joie. Elle m'a enlevé ma maternité. Elle m'a aussi enlevé quelques compagnons, qui n'étaient probablement pas les bons. Et là j'en ai un qui résiste".
Âgée de 42 ans, elle a indiqué qu’elle avait fait une croix sur le fait de tomber enceinte, mais pas sur le fait d’avoir un enfant un jour. Par ailleurs, si certains anciens compagnons ne se sont pas montrés exemplaires, son amoureux actuel a accepté la situation. "On vit à trois. Il y a le couple et il y a l'endométriose. Et ça a été très compliqué de trouver quelqu'un qui accepte et puis avec qui j'ai eu l'occasion de me livrer. D'ailleurs je l'ai fait assez vite. Je me suis dit : si on me prend, il faut me prendre avec cette petite valise-là", a déclaré Enora Malagré.
Enora Malagré en colère face au peu d'avancées
Le 30 janvier dernier, dans une story Instagram, la chroniqueuse télé et radio avait fait part de sa douleur et de sa colère à ses abonnés. "Aujourd’hui c’est un jour sans. Je perds des litres mais des litres de sang. J’ai mal comme jamais. Je me dis que j’en ai ras-le-bol parce que décidément, sur moi, rien ne fonctionne (…) Je veux vraiment qu’on trouve un remède, un VRAI, à cette saloperie. Car oui, on en parle beaucoup maintenant mais ça n’avance pas !", avait-elle regretté. Quelques heures plus tard, elle écrivait : "Alors voilà. On continue dans la transparence.. Je partage pour que vous preniez bien conscience de ce que c’est que cette saloperie de maladie. Voilà c’est notre réalité. Il faut continuer le combat. Il faut que la recherche avance". Des confidences poignantes qui permettent de sensibiliser sur cette maladie, et sur l’importance de trouver des solutions médicales.