Le monde du journalisme est un petit milieu où tout le monde se rencontre et se connaît. Il arrive d'ailleurs qu'entre collègues, des avis et des réactions aux travaux fournis soient émis. C'est ce que n'hésite pas à faire Léa Salamé, journaliste pour le 7/9 de France Inter aux côtés de Nicolas Demorand. Lors d'une interview accordée à Puremédias, la compagne de Raphaël Glucksmann s'est livrée sur la relation qu'elle entretient avec Pascal Praud, animateur pour Cnews. "Pascal Praud, c'est mon vieux copain. On s'est rencontré quand on était à iTELE tous les deux. Là-bas, on a sympathisé", a-t-elle commencé par raconter. S'ils ne travaillent plus ensemble, Léa Salamé avoue qu'ils continuent d'échanger. "Depuis, on a eu des conversations assez longues, sur les relations entre les hommes et les femmes, sur la politique ou sur la littérature. Ca peut surprendre mais Pascal Praud lit beaucoup. C'est un homme cultivé. Il m'a déjà offert des livres !"
Pascal Praud, c'est mon vieux copain. On s'est rencontré quand on était à iTELE
Une amitié franche
Cette anecdote, explique-t-elle, surprend beaucoup lorsqu'elle la raconte autour d'elle. Si Léa Salamé et Pascal Praud s'entendent bien, c'est aussi parce qu'ils sont connus pour ne pas avoir leur langue dans leur poche... Un trait de caractère qui pourrait faire fuir et qui, pourtant, semble consolider l'amitié. "On s'appelle aussi pour s'engueuler, l'un et l'autre. Parfois, il me trouve trop dure avec certains invités qu'il aime bien. Parfois, je trouve qu'il va trop loin, je lui dis. On a des conversations assez franches."
Assurer sa propre défense
Léa Salamé a donc été surprise lorsque le journaliste de Puremédias a évoqué la fois où Pascal Praud à traiter la journaliste de "complices" suite à une interview de la ministre de la Culture, Rima Malak, où elle avait critiqué C8 et Cnews. "À moi ? Il s'en prend à moi ? Je n'ai pas vu cette sortie", a rétorqué la présentatrice de Quelle époque!. Elle l'assure, si Pascal Praud a quelque chose à lui dire, il a son numéro. De son côté, Léa Salamé précise qu'elle ne souhaite pas mener de "guéguerre" entre le service public et le groupe Bolloré. Elle conclut cette histoire en déclarant : "J'embrasse Pascal Praud", avant d'affirmer ne pas être la complice de la ministre.