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Votre avis sur House of Cards ?
anonyme
Un visiteur
Critique de la saison 6
0,5
Publiée le 21 février 2020
House of cards saison 6, ou comment le politiquement correct et l'hystérie autour de l'affaire Weinsten ont assassiné la créativité exceptionnelle d'une des meilleures séries du monde. Désolé, mais House of Cards sans ce bon vieux Francis Underwood n'est plus du tout House of Cards, c'est le moins qu'on puisse dire. Tout est ridicule et tombe à plat dans cette saison 6, à commencer par le personnage de Claire, dont toutes les activités sont incrédibles de A à Z : spoiler: elle se balade soudain seule OKLM d'un lieu à l'autre comme une pékin lambda sans besoin de la protection du Secret Service, fait trucider des opposants sans que personne ne la contrarie jamais, s'apprête à déclencher la guerre mondiale sur un caprice en se faisant remettre la valise atomique... et, cerise délicieuse sur le gâteau, tombe miraculeusement enceinte - à plus de cinquante ans ?!!. Le tout teinté d'une subtile (?) dose de satanisme, puisque que Claire nous est assez clairement présentée comme une créature machiavélique sans aucun affect, qui n'hésite pas à faire une brève prière à Lucifer (bin ouais, pourquoi pas, hein ?) pour lui demander son aide. Quant à ses ses adresses à la caméra - calquées sur celles de ce vieux Franck, mais avec nettement moins de talent - disons qu'elles foutent plutôt le malaise qu'autre chose. Et ne parlons même pas de la formation de son cabinet 100% féminin (oui, elle vire tous les hommes de son équipe), qui relève plus d'une forme grotesque de gynarchie ou de suprématie féminine que d'un féminisme militant.
Bref, le personnage de Claire, déjà pas spécialement sympathique durant toute la série, devient pour le coup franchement antipathique dans la 6 : on a constamment envie de la tuer et on rêve qu'un attentat contre elle réussisse au plus vite.
Mais, et c'est bien là le problème, il semble que ce ne soit sans doute pas volontaire de la part des scénaristes de cette saison 6, vraisemblablement recrutés en urgence pour combler les trous créés par le départ inattendu du personnage de Frank. Ceux-ci ont sans doute voulu traiter la dernière saison sur un mode ultra féministe pour "venger" la production des agissements coupables (supposés, car il n'a toujours pas été condamné, hein) de Spacey. En tout cas, si telle était la volonté des producteurs et auteurs, c'est raté ; car, en voyant agir Claire en roue libre, on se dit que n'importe quel homme serait moins timbré et moins dangereux qu'elle. De vrais bras cassés, les scénaristes de cette saison, quoi.
Hallucinant donc, tout est à l'avenant dans le n'importe quoi, et le dernier épisode atteint même une sorte de climax du grotesque. Déjà, il nous saute au yeux que le comportement de certains personnages du final est complètement incohérent par rapports aux précédentes saisons. On a notamment du mal, dans ce dernier épisode, à reconnaître le fantastique personnage de Doug Stamper, spoiler: dont la scène finale avec Claire dans le bureau ovale ne correspond pas du tout à ce qu'on savait - et attendait - de lui (j'veux pas spoiler, à vous de voir le désastre).

Nawak total donc, de quoi être dég, on est à mille lieues du réalisme pointilleux et de l'humour cynique des saisons précédentes. Là, plus d'humour ni de manipulations complexes et jouissives, uniquement une atmosphère crépusculaire lugubre et approximative sur fond de thriller télévisé du dimanche soir. Même la photographie, impeccable dans toutes les saisons, semble bâclée, avec de nombreux plans sous-exposés et même granuleux. Vachement attractif et convainquant, ouais, cette ultime saison, bravo les artistes ! Consternant, en réalité. En résumé, je préfère de très loin un génie vénéneux comme Spacey à cette clique de tâcherons de l'audiovisuel bien-pensants, qui en fait de venger l'honneur de leur production ont juste foutu en l'air une magnifique série pour complaire à une coterie de féministes intégristes hystériques, qui jettent des noms en pature et flinguent des vies et des carrières avant de s'assurer de posséder un minimum de preuves. Ouais, je suis énervé. House of cards saison 6, ou l'implacable démonstration du fait que les bons sentiments ne font définitivement pas de bons scénars.
Critique de la saison 6
0,5
Publiée le 23 janvier 2019
Claire underwood se tue à paraître hyper machiavélique durant les huit épisode de la dernière saison de cette magnifique série mais ça sort comme un pet.
Grosse déception.
La série sans Franck underwood c'est du n'importe quoi.
La saison 5 aurait dû être la dernière. Vraiment.
Critique de la saison 6
3,0
Publiée le 12 août 2020
La fameuse saison, tant décriée. K.Spacey éjecté, Franck Underwood également, c'est donc une avenue qui s'ouvre à Claire Underwood, personnage cantonné au second plan de son vampirisant mari, mais qui restera insidieusement la pierre angulaire des 5 saisons précédentes, tel un diamant taillé sur mesure dont on occultait volontairement l'éclat. C'est finalement là, la plus grande déception de cette ultime saison, c'est cette incapacité à faire briller et exploser ce personnage. Certes, C.Underwood avance tant bien que mal avec le boulet de son défunt mari, mais la flamboyance qui la caractérisait à complètement disparu. Et même si les scénaristes tentent de gommer à la-va-vite une histoire remodelée par le départ de l'acteur phare, il est évident sur cette saison 6 que la méticulosité de la narration des précédents opus a laissé place à des rebondissements bâclés par de la précipitation d'écriture. Du coup, on perd non seulement le piment du personnage de C.Underwood, et surtout une réelle crédibilité de l'histoire qui nous est proposée. La saison de trop, peut-être un peu, et finalement content qu'elle soit plus courte et la dernière. Et en même temps, la déception n'est pas synonyme de catastrophe. R.Wright et M.Kelly sont toujours au top, néanmoins mal servis par un scénario qui les maltraite. Indulgence un peu, car en cette ultime saison, c'est bien sur l'ensemble de cette série que perdura une excellente impression.
Critique de la série
4,0
Publiée le 11 mai 2020
Une série d'une grande qualité sans compter la dernière saison qui est une purge incroyable sans l'acteur principal (son passé l'a rattrapé).
Tout était très bon avant cela. Des personnages excellents, mention aux deux personnages principaux.
Un scénario qui est une réussite ainsi que qu'une mise en scène de très bonne facture.
Critique de la série
3,5
Publiée le 13 janvier 2023
Six saisons (2013 à 2018, soit 73 épisodes). Série terminée.
La lente ascension politique au sein de la Maison Blanche d’un couple assoiffé de pouvoir. Dans le rôle de Francis et Claire Underwood on retrouve les excellents Kevin Spacey et Robin Wright. Ce qui reste incroyable avec cette série, en partie réalisée par David Fincher, c’est que l’on se surprend à apprécier les manigances diaboliques de gens exécrables, prêts à tout pour atteindre la plus haute marche. Entre plongée dans l’univers politique américain, secrets familiaux et enquête journalistique, le scénario nous entraîne dans un huis-clos psychologique déroutant. Il est important de souligner que cette histoire repose essentiellement sur les deux personnages principaux, tous les rôles secondaires (dont le dévoué Douglas Stamper interprété par Michael Kelly) n’étant là que pour épaissir la sauce. On peut tout de même regretter la sixième et dernière saison vraiment décevante. Non seulement en raison de l’absence de Kevin Spacey (écarté manu-militari par la production pour des accusations d’agressions sexuelles). Mais aussi parce que les scénaristes ont complétement perdu les pédales avec de nouvelles intrigues absolument invraisemblables. Bref, dommage de finir sur une si mauvaise note.
Critique de la saison 6
2,5
Publiée le 27 mai 2019
On a le sentiment qu'il manque un épisode de transition, car on est plongé dans l'histoire sans savoir ce qui est arrivé à Frank Underwood ? Était-ce trop leur demander de voir Kevin Spacey au moins dans le premier épisode ? Les personnages de Annette et Bill Shepherd arrivent comme un cheveu dans la soupe, comme si on était habitué à eux, alors qu'on se demande d'où ils sortent ? On ne comprend rien à leurs différends avec les Underwood. Ce n'est pas crédible. On ne comprend pas aussi le fonctionnement de Claire Hale Underwood et de sa guéguerre avec les Shepherd et avec son vice-président Mark Usher. Cela fait beaucoup d’imprécisions pour une saison finale décevante. Certes c'est bien joué: Patricia Clarkson, Campbell Scott, Constance Zimmer et Diane Lane sont plutôt convaincants dans leur rôle, et font ce qu'ils peuvent pour sauver leur personnage d'un imbroglio scénaristique, ce qui n'est pas le cas de Robin Wright hélas dont son personnage donne l'impression d'être en proie à la démence. La réalisation des épisodes est soignée (on retrouve notamment la réalisatrice, Ami Canaan Mann) mais on a plutôt l'impression que c'était panique à bord. Le thème de l'hégémonie d'un moteur de recherche, et de sa toute-puissance sur le web, est bien vu, mais Ils auraient dû surtout faire une saison sur les ravages du politiquement correct car c'est ça qui a tué House of Cards. Là on aurait vu comme un pied-de-nez au conservatisme et à l'hypocrisie.
Critique de la série
3,5
Publiée le 20 mars 2021
Cette production de David Fincher, première série estampillé Netflix qui aura d'ailleurs son son de coup de poing du bureau ovale présidentielle. Si on aime les série politique alors vous êtes bien tombés, scénario un peu compliqué et des dialogues interminables, faut s'accrocher sur ce dernier point. Mais c'est surtout l'interprétation qui fait la différence, outre une pléiade de star qui jallonne les saisons, c'est son brelan d'as qui brille vraiment, Michael kelly, Robin Wright et surtout, Kevin Spacey qui noue livre une prestation diabolique, magnifique. Et ce depuis le départ de ce dernier, la série en est malheureusement plombé, et quel frustration qu'il n'y ai pas de fin. Autre point originale, car il y en a plein, est que le trio gagnant, s'adresse aussi aux téléspectateurs qui nous regarde.
Critique de la saison 6
0,5
Publiée le 23 janvier 2019
Pas de rythme! Saison bâclée, fin... d’une rare nullité ! A la décharge des scénaristes, dur dur de tout réécrire rapidement pour livrer en temps voulu par le producteur.
Critique de la série
4,0
Publiée le 16 mars 2024
Au fil de ses fluctuations narratives, "House of Cards" a tissé une toile complexe d'ambition, de pouvoir et de manipulation, reflétée à travers les trajectoires ascendantes et descendantes de ses protagonistes, Frank et Claire Underwood. Si la saison 1 fut une révélation, posant les bases d'une série à la fois audacieuse et novatrice, offrant une vision sans concession du pouvoir politique à Washington, la saison 2 a su élever encore l'enjeu, en affinant ses mécanismes et en plongeant plus profondément dans l'obscurité de ses personnages principaux, frôlant la perfection narrative.

Cependant, la saison 3 a marqué un tournant, révélant les premières fissures dans ce qui semblait être un édifice imperturbable, en raison d'un léger essoufflement dans son audace scénaristique. Bien que toujours captivante, cette saison a légèrement fléchi sous le poids de ses ambitions, laissant transparaître une certaine prévisibilité dans les manœuvres politiques d'Underwood. La série a néanmoins su rebondir avec brio dans la saison 4, retrouvant une partie de sa vigueur initiale et de son acuité dans l'exploration des dynamiques de pouvoir, en particulier à travers le prisme du mariage Underwood et des sacrifices consentis sur l'autel de l'ambition.

La saison 5, quant à elle, a oscillé entre des moments de brillance et des zones d'ombre, se heurtant parfois à la suspension de l'incrédulité de son audience devant certaines de ses intrigues. Malgré cela, elle a réussi à maintenir l'intérêt grâce à des performances toujours aussi remarquables et à des rebondissements audacieux, bien que son éclat ait été quelque peu terni par rapport à ses débuts fulgurants.

La saison 6, confrontée à l'absence soudaine de Spacey (Frank Underwood), a dû naviguer en eaux troubles. Malgré une Claire Underwood prenant les rênes avec une détermination féroce, incarnée par une Robin Wright toujours magistrale, cette saison finale n'a pas pleinement su capturer l'essence qui faisait la grandeur de "House of Cards", se terminant sur une note qui, bien que satisfaisante, ne reflète pas entièrement l'éclat de ses débuts.

Ainsi, si l'on considère l'ensemble de son parcours, "House of Cards" demeure une série majeure, innovante et souvent brillante, marquée par des performances d'acteurs de premier ordre et une réalisation audacieuse. Cependant, les irrégularités de son parcours, notamment les flottements narratifs et certaines facilités scénaristiques dans ses dernières saisons, amènent à une appréciation finale de 4/5. Une note qui rend hommage à son apport indéniable au paysage télévisuel, tout en reconnaissant les ombres qui ont parsemé son ascension.
anonyme
Un visiteur
Critique de la saison 6
2,5
Publiée le 18 août 2019
Bilan en demi-teinte pour cette dernière saison, bousculée par l’éviction de son héros. Les trois premiers épisodes sont prometteurs. Le passé est évacué assez rapidement pour laisser place à un affrontement plutôt intéressant entre la présidente et l’un des plus puissants lobbies de son pays. J’ai retrouvé ce qui fait pour moi l’ADN de la série et que j’avais perdu la saison précédente: des intrigues purement politiques, une navigation dans différentes strates du pouvoir et une Claire fascinante de complexité. Même les adresses à la caméra retrouvaient leur piquant des débuts. Puis assez vite, mes espoirs se sont envolés. Les vieilles dérives mafieuses de la série refont surface, finissent par éclipser la belle dynamique de début de saison et, comme si ça ne suffisait pas, le scénario en remet une couche, alignant les cadavres dans un mépris pour la vraisemblance qui atteint des sommets. Les ellipses ajoutent à ce virage maladroit la sensation d’une saison trop courte et qui avance trop vite. La série finit exsangue, dans un bureau ovale où le drame s’est resserré pour mieux s'asphyxier. La dernière scène ouvre (très) grand les vannes de la tragédie classique, avec une gravité qu’on aurait peut-être mieux accueillie au terme d’une série en trois actes, mais qui fait plutôt sourire après six années de crimes accumulés et de fantômes éparpillés aux quatre coins de la Maison blanche. Il faut quand même saluer la prestation jouissive de Patricia Clarkson (dont le personnage est par ailleurs peu lisible et inadapté à l’esprit de la série, mais tant pis!), ainsi qu’une réalisation toujours parfaitement soignée. Surtout, je tire mon chapeau au travail magistral de Robin Wright, qui était pour moi depuis longtemps la véritable héroïne de House of Cards. Si je devais ne retenir qu’une chose de la série, ce serait le personnage mémorable qu’elle compose: une femme qui ne représente qu’elle-même, pour le meilleur et surtout pour le pire. Une femme à qui on permet d’exister sans lui demander de parler pour le genre féminin tout entier. Ce que j’appelle aussi: un vrai personnage féministe.
Youmed

8 critiques

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Critique de la saison 6
1,0
Publiée le 24 septembre 2019
Une étoile pour la prestation de Robin Wright. On dirait que tous les cinéastes se sont barrés à la fin de la saison 5. Cette dernière saison est une cata.
Critique de la saison 6
0,5
Publiée le 9 octobre 2020
J hésitais à voir cette dernière saison tant la série tenait grâce au génial Kévin Spacey. Et bien j avais raisons, j abandonne au 4 ème épisode tant cette dernière saison est un massacre. Quel dommage d avoir ainsi sabordé une série simplement pour une affaire privé dont l auteur est pour le moment toujours présumé innocent
Critique de la saison 6
1,5
Publiée le 17 juin 2021
House of Cards est la première série où j’ai croché de plus en plus fort…. Jusquà la saison 4 qui est la plus incroyable de toutes! Et puis il y a cette saison 6 où je n’ai rien compris, que j’ai eu beaucoup de peine à suivre tellement le scénario est compliqué et ennuyeux. L’absence de Kevin Spacey est trop présente à chaque chapitre de ces épisodes. C’est tout simplement indigne des quatre premières saisons. Dommage, tellement dommage….
Critique de la saison 3
4,0
Publiée le 24 septembre 2020
Une 3e saison de très bonne facture où la tension monte dans le couple présidentiel et qui change un peu la dynamique de la série puisque Underwood est maintenant au pouvoir.
Critique de la série
4,0
Publiée le 7 juin 2021
Excellente fiction qui nous montre les coulisses de la maison la plus connue du monde. On peut dire que Netflix a mis le paquet dans cette série (la première produite) qui marque réellement le lancement de ce monstre sur la scène mondiale, acteurs et réalisateurs de renoms ne manquent pas.
C'est très bien écrit, intelligent, rythmé, et magnifiquement interprété par Kevin Spacey et Robin Wright. Malheureusement la 6ème et dernière saison est une catastrophe totale, cette série méritait meilleur dénouement.