Critiques spectateurs
Critiques presse
Critique de la série
4,0
Publiée le 6 juin 2020
Il est peu dire qu'on en a beaucoup parlé, certains allant jusqu'à parler de chef-d'œuvre, voire en faisant l'une des plus grandes séries jamais réalisées. Je vais être clair d'emblée : je n'en fais pas partie, comme en témoigne ma note, au demeurant très correcte. « Chernobyl » est assurément une œuvre de qualité, de celles dont on ne sort clairement pas indifférent. Première œuvre importante à aborder le sujet aussi frontalement, il apparaît d'emblée évident que Craig Mazin (précédemment scénariste de deux « Scary Movie » et des deux derniers « Very Bad Trip », avouez qu'il y avait de quoi être aussi surpris qu'inquiet) s'est énormément renseigné pour apparaître régulièrement au plus proche de la réalité (à de rares exceptions près, forts compréhensibles dans sa logique artistique), Johan Renck optant, certes, pour un grand classicisme formel, mais totalement justifiable au vu du propos. La reconstitution fait ainsi un sacré effet, nous plongeant de façon pour le moins immersive dans ce qui reste l'une des pires catastrophes jamais causée par l'homme. À ce titre, certaines scènes sont monumentales par leur tension, leur maîtrise, évocation sans fard du drame humain découlant des événements (j'imagine que tout le monde sait desquels je parle, inutile, donc, de les citer). Enfin, pour moi qui ignorais presque tout sur le sujet, me voilà grandement éclairé sur la question, le traitement rigoureux, implacable durant près de cinq heures apportant une très grande crédibilité à l'entreprise. Maintenant (cela n'engage évidemment que moi), et même si, comme j'ai pu l'écrire précédemment, il était difficile de faire autrement, « Chernobyl » reste un peu trop classique, trop linéaire (à quelques exceptions près) pour réellement susciter l'enthousiasme, le registre n'étant pas forcément ce que j'affectionne le plus, certains aspects spoiler: (je pense, notamment, à la longue scène de procès et ses explications scientifiques)
étant, certes, indispensables à l'intrigue, mais difficile à comprendre pour le commun des mortels. Reste une série événement n'ayant pas usurpé son titre, qui, ne serait-ce que pour son sujet, sa reconstitution et plusieurs moments particulièrement impressionnants, demeure hautement fréquentable et recommandable.
Critique de la série
4,0
Publiée le 30 septembre 2019
J’avoue que j’y suis allé à reculons vers cette série. Pas de chance pour « HBO » : j’ai un pote qui a fait un séjour y’a pas longtemps du côté de Pripiat et du coup, Tchernobyl, j’en ai bouffé en long, en large et en travers. Je me suis même un peu documenté dans la foulée, c’est donc dire si, pour moi, cet appel à l’exotisme et à la curiosité que pouvait susciter cette série sur certain n’avait vraiment aucun effet sur moi. Mais bon, suite aux nombreux retours élogieux, je m’y suis quand même risqué, et je dois bien reconnaître que cette série à vraiment bien fonctionné sur moi. Pourtant elle en a des défauts cette « Chernobyl » et pas des moindres. La plus importante tient pour moi dans le ton général donné à cette intrigue. Outre le fait que tous les acteurs soient Américains et parlent anglais, leurs attitudes, leurs réactions, leurs dialogues sont ceux d’Américains. Pas ceux d’Ukrainiens vivant en 1986 dans l’URSS de Gorbatchev. Deux symptômes assez forts de cette tendance : d’abord l’interprétation de Con O’Neil très « famille Ewing à la tête de son empire du pétrole », ou bien encore cette scène de procès final que j’ai vraiment eu du mal à trouver crédible. Du coup j’ai davantage eu l’impression de regarder une série qui parlait de l’incident de Three Miles Island (toute proportion confondue) plutôt que de celui de Chernobyl. Enfin, l’autre gros souci tient pour moi à la création pure et simple du personnage d’Ulana Khomyuk. Le générique de fin nous dit qu’elle a été créée pour rendre hommage à tous ces scientifiques qui, dans l’ombre, ont aidé Valery Legassov. Sauf que… Eh bah c’est quand même une sacrée entorse à la réalité des événements qui est faite là ! Et ça pour moi ça pose un sérieux problème dans l’esprit de reconstitution et de pédagogie minutieuse dans lequel se lance cette série. Et d’autre part ça m’amène à questionner les vraies raisons de cet ajout. S’agitait-il vraiment de rendre hommage à des anonymes ou bien au contraire de féminiser un casting trop masculin pour une série post #metoo ? Pour le coup, ça jette un doute sur l’intégrité des scénaristes quant à leur volonté de retranscrire fidèlement les époques et les évènements. Et c’est dommage car ce sont là des imperfections évitables qui viennent nuire quelque-peu à la qualité de cette série qui – au-delà de ça – n’en demeure pas moins remarquable. J’avoue que, pour ma part, je tire particulièrement mon chapeau aux scénaristes. L’écriture est impeccable. Tous les choix tapent juste. D’abord le format : mini-série de cinq épisodes. Pas trop long. Parfait. Mais aussi la manière d’enchaîner les événements et les révélations. Je trouve notamment particulièrement judicieux de commencer avec l’explosion et de la vivre à hauteur d’humains – j’entends par là de civils. Certes on fait bien un tour à l’intérieur de la salle des commandes, mais on n’en sait pas trop. On voit juste le déni. On comprend que quelque-chose ne s’est pas passé comme prévu. Tout ça, les explications, on les garde pour la fin, et je trouve ça juste brillant. Et cela pour deux raisons. La première c’est parce que le fait de ne pas savoir nous met dans la situation d’urgence et d’ignorance des gens de l’époque. Le mystère n’en rend la menace que plus effrayante. La seconde, c’est parce que cela permet de doubler le cheminement de la série catastrophe d’une dimension propre au polar : mais au fond que s’est-il vraiment passé ? Qui est coupable de quoi ? Le dernier épisode parvient ainsi, comme un bon polar, à non seulement donner toutes les réponses mais aussi à nous faire revivre la tragédie du premier épisode, mais ce coup-ci au travers d’un œil plus avisé. Habile. Efficace. La boucle est bouclée. Tout est dit. J’adore. Mais si cette écriture fonctionne aussi bien c’est parce que d’autres choix judicieux ont su faire mouche. La mise en scène d’abord. Sobre. Pas de musique. Juste la force évocatrice des images. D’ailleurs, à ce sujet-là, chapeau. La variété des points de vue, au sol, hélicoptère, et même quelques paysages tournés au drone permettent de prendre conscience de l’impact spatial de la catastrophe. Pour le coup cette série parvient parfaitement à nous faire ressentir la puissance apocalyptique de cet événement. On y retrouve toutes les composantes d’un film où une super-puissance mobilise toutes ses ressources sans compter contre un ennemi face auquel on ne peut pas se permettre de perdre. Sur cet aspect là, pour moi, c’est une totale réussite. Et enfin, dernier point fort, c’est pour moi le casting. Même si je reste sur mon aigreur d’un jeu très américain, je trouve que certains personnages fonctionnent remarquablement bien. Ma palme va notamment à Paul Ritter qui incarne un merveilleux Dyatlov, et puis un petit prix spécial pour Stellen Skarsgard qui, au final, se révèle convaincant. Vous l’aurez donc compris, l’un dans l’autre, je suis conquis par cette courte et belle expérience que constitue ce « Chernobyl ». Et si je me montre aussi scrupuleux à son égard c’est aussi parce que sa proposition d’ensemble était tellement remarquable que j’en regrette d’autant plus qu’elle échappe à la perfection. En tout cas chapeau bas à HBO. Pour ceux qui se demandaient ce qu’ils allaient faire après « Game of Thrones », il me semble qu’on tient là un modèle encourageant pour la suite.
Critique de la saison 1
4,0
Publiée le 30 septembre 2019
J’avoue que j’y suis allé à reculons vers cette série. Pas de chance pour « HBO » : j’ai un pote qui a fait un séjour y’a pas longtemps du côté de Pripiat et du coup, Tchernobyl, j’en ai bouffé en long, en large et en travers. Je me suis même un peu documenté dans la foulée, c’est donc dire si, pour moi, cet appel à l’exotisme et à la curiosité que pouvait susciter cette série sur certain n’avait vraiment aucun effet sur moi. Mais bon, suite aux nombreux retours élogieux, je m’y suis quand même risqué, et je dois bien reconnaître que cette série à vraiment bien fonctionné sur moi. Pourtant elle en a des défauts cette « Chernobyl » et pas des moindres. La plus importante tient pour moi dans le ton général donné à cette intrigue. Outre le fait que tous les acteurs soient Américains et parlent anglais, leurs attitudes, leurs réactions, leurs dialogues sont ceux d’Américains. Pas ceux d’Ukrainiens vivant en 1986 dans l’URSS de Gorbatchev. Deux symptômes assez forts de cette tendance : d’abord l’interprétation de Con O’Neil très « famille Ewing à la tête de son empire du pétrole », ou bien encore cette scène de procès final que j’ai vraiment eu du mal à trouver crédible. Du coup j’ai davantage eu l’impression de regarder une série qui parlait de l’incident de Three Miles Island (toute proportion confondue) plutôt que de celui de Chernobyl. Enfin, l’autre gros souci tient pour moi à la création pure et simple du personnage d’Ulana Khomyuk. Le générique de fin nous dit qu’elle a été créée pour rendre hommage à tous ces scientifiques qui, dans l’ombre, ont aidé Valery Legassov. Sauf que… Eh bah c’est quand même une sacrée entorse à la réalité des événements qui est faite là ! Et ça pour moi ça pose un sérieux problème dans l’esprit de reconstitution et de pédagogie minutieuse dans lequel se lance cette série. Et d’autre part ça m’amène à questionner les vraies raisons de cet ajout. S’agitait-il vraiment de rendre hommage à des anonymes ou bien au contraire de féminiser un casting trop masculin pour une série post #metoo ? Pour le coup, ça jette un doute sur l’intégrité des scénaristes quant à leur volonté de retranscrire fidèlement les époques et les évènements. Et c’est dommage car ce sont là des imperfections évitables qui viennent nuire quelque-peu à la qualité de cette série qui – au-delà de ça – n’en demeure pas moins remarquable. J’avoue que, pour ma part, je tire particulièrement mon chapeau aux scénaristes. L’écriture est impeccable. Tous les choix tapent juste. D’abord le format : mini-série de cinq épisodes. Pas trop long. Parfait. Mais aussi la manière d’enchaîner les événements et les révélations. Je trouve notamment particulièrement judicieux de commencer avec l’explosion et de la vivre à hauteur d’humains – j’entends par là de civils. Certes on fait bien un tour à l’intérieur de la salle des commandes, mais on n’en sait pas trop. On voit juste le déni. On comprend que quelque-chose ne s’est pas passé comme prévu. Tout ça, les explications, on les garde pour la fin, et je trouve ça juste brillant. Et cela pour deux raisons. La première c’est parce que le fait de ne pas savoir nous met dans la situation d’urgence et d’ignorance des gens de l’époque. Le mystère n’en rend la menace que plus effrayante. La seconde, c’est parce que cela permet de doubler le cheminement de la série catastrophe d’une dimension propre au polar : mais au fond que s’est-il vraiment passé ? Qui est coupable de quoi ? Le dernier épisode parvient ainsi, comme un bon polar, à non seulement donner toutes les réponses mais aussi à nous faire revivre la tragédie du premier épisode, mais ce coup-ci au travers d’un œil plus avisé. Habile. Efficace. La boucle est bouclée. Tout est dit. J’adore. Mais si cette écriture fonctionne aussi bien c’est parce que d’autres choix judicieux ont su faire mouche. La mise en scène d’abord. Sobre. Pas de musique. Juste la force évocatrice des images. D’ailleurs, à ce sujet-là, chapeau. La variété des points de vue, au sol, hélicoptère, et même quelques paysages tournés au drone permettent de prendre conscience de l’impact spatial de la catastrophe. Pour le coup cette série parvient parfaitement à nous faire ressentir la puissance apocalyptique de cet événement. On y retrouve toutes les composantes d’un film où une super-puissance mobilise toutes ses ressources sans compter contre un ennemi face auquel on ne peut pas se permettre de perdre. Sur cet aspect là, pour moi, c’est une totale réussite. Et enfin, dernier point fort, c’est pour moi le casting. Même si je reste sur mon aigreur d’un jeu très américain, je trouve que certains personnages fonctionnent remarquablement bien. Ma palme va notamment à Paul Ritter qui incarne un merveilleux Dyatlov, et puis un petit prix spécial pour Stellen Skarsgard qui, au final, se révèle convaincant. Vous l’aurez donc compris, l’un dans l’autre, je suis conquis par cette courte et belle expérience que constitue ce « Chernobyl ». Et si je me montre aussi scrupuleux à son égard c’est aussi parce que sa proposition d’ensemble était tellement remarquable que j’en regrette d’autant plus qu’elle échappe à la perfection. En tout cas chapeau bas à HBO. Pour ceux qui se demandaient ce qu’ils allaient faire après « Game of Thrones », il me semble qu’on tient là un modèle encourageant pour la suite. Mais bon… Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Critique de la série
4,5
Publiée le 27 novembre 2019
Parfaitement écrite, mise en scène et interprétée, voilà une mini-série qui fait froid dans le dos. Une direction artistique magnifique. Un réalisme saisissant. Par contre, joué par des acteurs anglo-saxons en anglais, toujours un peu gênant aux entournures...Scotché d'un bout à l'autre, on en sort pas indifférent. Une des meilleures séries de l'année.
Critique de la saison 1
4,0
Publiée le 13 juin 2019
"Chernobyl" est une mini-série qui revient sur le pire accident nucléaire de l'Histoire. Elle débute par l'explosion du réacteur, puis nous fait vivre les heures, jours, semaines et mois qui suivent cet événement, vus de tous ceux qui ont été impliqués dedans. Si cette production HBO dispose de nombreuses qualités, c'est l'écriture qu'il faut particulièrement souligner. Tout d'abord, Craig Mazin a effectué un remarquable travail de recherche, présentant de nombreux faits avérés, des éléments techniques et scientifiques détaillés qui tiennent la route (là où les productions qui abordent les sujets industriels font souvent preuve de simplismes, d'exagérations, et d'erreurs), et une forme de pédagogie qui permet de ne pas perdre le spectateur. Ensuite, le scénariste a eu l'intelligence de présenter Tchernobyl non pas comme un accident industriel, mais comme la faillite d'un système soviétique rongé par les mensonges : abus de pouvoir, bureaucratie, déni de danger et de responsabilité, propagande, arrogance, propension à trouver des coupables plus vite que des solutions, etc. Pour autant, la série n'est pas une charge bête et méchante contre l'URSS, elle rend également hommage aux hommes d'influence qui ont tout mis en œuvre pour régler le problème, et aux liquidateurs et divers travailleurs qui ont risqué ou donné leur vie pour en sauver d'autres. Le tout ficelé dans une intrigue qui prend aux tripes, offrant des moments intenses de suspense, et ne divulguant qu'au dernier moment des éléments explicatifs sur les origines de l'accident. Sur la forme, les acteurs sont imprégnés de leur rôle et incarnent des personnages nuancés : Jared Harris en scientifique piégé entre volonté de transparence et nécessité de mentir plus ou moins occasionnellement, et Stellan Skarsgård en politicien moins obtus et plus pragmatique qu'il n'y parait. La réalisation est en outre assez efficace, proposant des passages poignants (les maquillages montrant les effets d'une irradiation sévère sont d'ailleurs réussis). "Chernobyl" est donc une étonnante réussite, qui aborde avec intelligence, pédagogie, et rigueur une catastrophe qui aura marqué l'Europe.
Critique de la série
4,5
Publiée le 7 juin 2019
Une superbe mini série, captivante, historique, instructive et furieusement addictive. J'adore ce format de mini série où l'on sait où l'on commence et où cela se fini. Le dernier épisode est absolument incroyable avec ce procès qui quelque part nous rassure aussi sur le fait que l'erreur était humaine plus que réellement technique, même si l'origine reste technique et de source économique. Je ne peux en dire plus pour laisser les spectateurs découvrir. Mais on est ici face à un fait réel superbement mis en image et qui nous a tous marqué au fer rouge. Passionnant.
Critique de la série
4,0
Publiée le 27 juin 2019
" Chernobyl " très bonne mini-série de HBO .

La série retrace l’histoire vraie de la catastrophe nucléaire de la centrale nucléaire soviétique de Tchernobyl en Ukraine qui a eu lieu le 26 avril 1986 . Cette nuit la une explosion va secouer la centrale et réveille la ville de Prypiat qui se situe à proximité de la centrale . Le personnel de l’usine , les pompiers , les dirigeants du pays ou encore des scientifiques vont tenter de gérer cette catastrophe et empêcher des conséquences dramatique qui pourraient affecter l’Europe tout entière ...

" Chernobyl " est une très bonne mini-série de 5 épisodes créer et diffuser par la chaîne HBO . Elle va revenir sur une histoire réel celle de la plus grande catastrophe de l’histoire causé par l’homme , la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl qui a eu lieu durant l’année 1986 . Je n’étais pas encore né quand a eu lieu cette catastrophe mais comme beaucoup j’en est beaucoup entendu parler car cette catastrophe de Tchernobyl reste la plus célèbre catastrophe nucléaire de l’histoire . Mais je ne connaissais de cette histoire que les grandes lignes . Et la série revient donc en détail sur tout les événements qui vont mener à cette catastrophe et sur toutes les conséquences que cette catastrophe a eu que se soit sur le personnel de l’usine , les équipes de secours , la population ou encore l’environnement . Pendant les 5 épisodes la série va donc nous montrer comment cette catastrophe a eu lieu et comment des hommes et des femmes se sont battu pour empêcher que cette catastrophe ne soit encore plus dramatique nottament en détruisant l’Europe et en faisant des millions de mort sur tout le continent et c’est vraiment très intéressant et très prenant à voir . Je n’imaginais pas tout les sacrifices humains qu’il y avait eu pour arriver à gérer cette catastrophe et empêcher que se soit encore plus dramatique . La série nous montre toutes les conséquences de cette catastrophe que se soit sur le personnel de l’usine qui se trouvait la au moment de l’explosion , les pompiers venu éteindre l’incendie , sur la population qui vit à proximité de la centrale ou sur l’environnement ( les animaux etc...) qui ont été exposer aux radiations du a l’explosion nucléaire et c’est vraiment effrayant et sa fait vraiment froid dans le dos . Sa nous met vraiment une sacré claque de voir ce qu’ils ont subit . C’est une chose d’imaginer une catastrophe surtout quand on l’a pas vécu mais c’est vraiment une autre chose quand on nous montre vraiment ce qu’il c’est passer . Un autre aspect intéressant de la série c’est qu’elle nous montre également comment les dirigeants soviétiques ont gérer cette catastrophe et ce que je peut dire sans trop en dévoiler pour ceux qui ne connaissent pas les détails de cette histoire et qui n’on pas vu la série c’est que c’est pas beau à voir . Vraiment choqué de voir comment ils ont gérer cette catastrophe .

spoiler: Ils ont perdu énormément de temps à évacuer la population car ils n’avaient vraiment pas envie de croire un seul instant qu’une catastrophe nucléaire pouvait avoir lieu dans leur pays et ils ont donc minimiser les conséquences de cette catastrophe . Ils ont même empêcher la population de sortir au début pour éviter les fuites d’informations et que les autres pays ne soient au courant de la catastrophe quils voulaient garder secret . Ensuite Ils ont mis des bâtons dans les roues de ceux qui tentait de gérer cette catastrophe sur le terrain en ne leur envoyant pas de matériel adéquate pour les aider ( le robot pour nettoyer le toit de la centrale ) pour ne pas alerté les autres pays sur la véritable nature de la catastrophe qu’ils essayait de minimiser au maximum . Et enfin ils ont donner une version totalement faussé à la population sur comment a pu avoir lieu cette catastrophe en faisant totalement porter la responsabilité sur les hommes qui dirigeait la centrale qui auraient commis des erreurs alors qu’il y avait en fait un énorme défaut technique dans la centrale qui est à l’origine de l’explosion qu’ils ont cacher pour ne pas montrer au monde que plusieurs de leurs centrales nucléaires ont des défauts techniques . Et ce qui m’a le plus rendu dingue c’est le scientifique qui a tout fait pour gérer cette catastrophe que le gouvernement soviétique a totalement discrédité quand il a voulu dire la vérité sur l’origine de la catastrophe . Voilà le remerciement qu’il a eu après tout ses effort pour enrayer cette catastrophe

. Je comprend mieux pourquoi les Russes ne sont pas content par cette série et qu’ils veulent refaire une série sur Tchernobyl mais cette fois de leur point de vue ( la série est une série Britannico-américaine ) car sa ne les mets vraiment pas en valeur .
La mise en scène de la série est vraiment très bonne car la série est tourné de manière très réaliste , limite documentaire , ce qui fait qu’on est vraiment replonger dans cette catastrophe comme si on y était et on a l’impression de revivre tout les événements étapes par étapes . Et ce qui accentue ce réalisme c’est cette superbe reconstitution de l’époque des années 80 en Ukraine grâce à de bons costumes et décors . On a vraiment l’impression d’être totalement replonger à cette époque .
La série est porter par un superbe casting d’acteurs et d’actrices qui jouent tous très bien tout les personnages qui ont été les témoins de cette catastrophe de près ou de loin entre ceux qui ont tout fait pour gérer cette catastrophe ( Pompiers , scientifiques , dirigeants soviétiques ... ) à tout ceux qui ont subi cette catastrophe par dommage collatéral ( population ... ) . Ils sont tous très crédibles dans leurs rôles respectifs .

Pour résumer "Chernobyl " est une très bonne série nécessaire pour comprendre cette catastrophe et ne pas oublier cette terrible catastrophe . La série rend un très belle hommage à tout ceux qui ont perdu la vie à cause des conséquences de cette catastrophe ou qui ont sacrifié leurs vie pour tenter d’enrayer cette catastrophe .
Critique de la série
4,5
Publiée le 4 mars 2020
Le casting est solide, sans grosse star, le metteur en scène est presque inconnu, le créateur de la série n'est pas un cador du circuit, et pourtant, au bout de deux épisodes, je m'avoue séduit. Le rythme est un peu lent, la mise en scène est parfois contemplative, mais il y a une ambiance, une atmosphère, un soin apporté à l'ensemble pour nous immerger dans ce cauchemar qui s'avère totalement captivant. La grande force du scénario, c'est de ne pas présenter les protagonistes comme des crétins incapables, mais plus comme des hommes apeurés, acculés, niant l'évidence, sous la pression de l'égo ou de la peur. L'urgence est là, immédiate, mais aucun des dirigeants ne veut prendre le risque de dire ce qui se passe, refuse de prendre la mesure de l'urgence. C'est le ressenti du 1er épisode, et ça continue encore un peu. Cette thématique est, je trouve, ultra importante dans le récit, même si le créateur voulait surtout montrer que la vérité finit toujours pas surgir, peu importe les mensonges, les dissimulations, les tromperies. Le suspense est là, malgré des enjeux dramatiques peu habituels (le héros se suicide dès les cinq premières minutes, on sait que la catastrophe n'a pas été empêché et que la gestion de la crise a été catastrophique), mais les raisons ayant amenés à cet échec, et à la manipulation des faits, restent édifiante.
Critique de la série
4,0
Publiée le 17 juin 2019
Une belle claque, comme pour beaucoup ! Récit d'une catastrophe très fouillé mais absolument pas ennuyeux. Une mise en scène subtile pour "comprendre", des interprétations très bonnes et le politique mis à nu. Beaucoup d'émotions, d'abnégations, de froideurs, d’omerta et de dénis donnent l'épaisseur nécessaire sur les faits et les conséquences.
S'attachant uniquement sur la période "courte" de la catastrophe et 2 ans plus tard, également sur la perception exclusivement soviétique, le scénariste nous immerge totalement. Une réussite ! 4/5 !!!
(Comme pour "Dans leur regard" / "When they see us", le format mini-série est efficace, ni trop court ni trop long).
Critique de la série
4,5
Publiée le 6 juin 2019
Aussi passionnante qu'anxiogène, l'histoire de cette terrible catastrophe qui s'est produite en 1986, se trouve décortiquée en 5 épisodes effrayants, instructifs sans jamais être didactiques. Outre les conséquences humaines et écologiques de ce terrible drame, il illustre avec effroi la machine communiste et ses rouages absurdes où tout est verrouillé, hiérarchisé, où la parole d'un ancien ouvrier fabriquant de chaussures promu par le "pouvoir au peuple" trouve plus de poids qu'une physicienne nucléaire... Gorbatchev lui-même, alors en charge du pays, n' été prévenu de la catastrophe que 2 heures après l'explosion.
Une série palpitante réussie.
Critique de la série
4,0
Publiée le 4 juin 2019
Je craignais un peu le traitement lissé typiquement US du sujet (d’ailleurs le seul véritable défaut de la série est, selon moi, d’être tournée en anglais) et de se voir confié à un créateur au CV douteux, mais le résultat est sans nul doute remarquable, autant au niveau de sa reconstitution pointue, sa mise en scène inspirée, son ambiance glaçante et son rythme soutenu de bout en bout. Sur 5 épisodes aucun creux n’est à déplorer, les circonstances de ce drame sans précédent sont éclairantes en étant filmées à la fois comme un film catastrophe sur le terrain et un thriller d’investigation, avec des moments de tension assez forts, des enjeux humains, et surtout une réalité glauque dépeinte sans détour, jouant sur l’effroi des répercutions biologiques. L’épisode final offre une rétrospective complète presque minute par minute de l’accident, déjugeant la simple « erreur humaine » et les rapports établis par l’Union soviétique, où la quête de vérité se retrouve plus dangereuse que la dissimulation du mensonge, la conclusion vient d’ailleurs contredire certaines idées préconçues, de quoi en rester pantois. A noter aussi un casting au niveau et un design sonore particulièrement prenant (rien que les scènes avec les crépitements des compteurs Geiger mêlés à la musique anxiogène), HBO ne déçoit pas.
Immanquable.
Critique de la série
4,5
Publiée le 6 mars 2022
L’Homme est une espèce qui évolue à travers ses technologies. Aujourd’hui, c’est ce qui fait sa fierté, son identité. Cependant, certains dérapages démontrent qu’une seule erreur humaine peut entraîner de lourdes conséquences. La série de Craig Mazin aborde un de ces épisodes tragiques qui a refaçonné la vision du monde à propos de la sécurité humaine et environnementale, vis-à-vis d’outils scientifiques qui dépassent l’entendement. Pourtant, son expérience peut prêter à confusion, car scénariser les derniers « Very Bad Trip », « Scary Movie » ou encore « Le Chasseur et la Reine des glaces » n’est pas représentatif du travail fourni pour sa mini-série, audacieuse et percutante. L’approche documentaire permet de préserver la tension des faits. Ajoutons à cela une bonne mise en scène et l’horreur s’invite face à notre totale attention.

La catastrophe du printemps 1986 aura bien provoqué la panique générale en Europe de l’Est, à l’heure où l’Union Soviétique entretenait une certaine rigueur dans la course de l’équipement nucléaire. Cependant, rien n’est parfait et le drame qui en découle démontre que beaucoup de choses ont été remises en cause, notamment les compétences des hommes et d’un pays régnant dans l’effroi. Valery Legasov (Jared Harris) nous emmène donc, de force, dans le tourment des habitants de Pripiat et d’un gouvernement qui cherche à étouffer ses bavures. Mais la menace est présente, imperceptible et pourtant mortel. Les radiations sont une force toxique, autant pour les humains que pour leurs machines. Le débat se tourne donc sur la réaction du gouvernement soviétique sur l’événement, mettant à la lumière du jour tout ce qui pêchait dans la gestion de l’économie, mais également les faiblesses scientifiques et de sécurité du pays.

Grâce au scientifique, nous pouvons réexplorer le drame avec une tension insoutenable. La reconstitution bluffe par la mise en scène. Connaissant plus ou moins l’impact et les conséquences des retombées radioactives, chaque protagoniste dans l’écran verra sa santé en pâtir. Vient alors Boris Chtcherbina (Stellan Skarsgård), vice-président du Conseil des ministres de l’URSS, qui viendra arbitrer les échanges entre la rationalité scientifique et le devoir d’un politicien sous l’ère Mikhaïl Gorbatchev. Sa vision est contrebalancée au fur et à mesure que des éléments d’enquêtes viennent alimenter les problématiques. Il y a d’une part contenir le cœur du réacteur qui fuit, puis gérer l’évacuation de la population. La force du collectif prend alors le dessus sur les écrans. Toutefois, le dernier mot sera donné aux scientifiques et avec la présence symbolique d’Ulana Khomyuk (Emily Watson), une liberté d’écriture intelligente. Aux côtés de Legasov, il existera un réel désir de corriger les erreurs passées, car chacun abandonnera sa rancune pour mieux avancer. Mais cela se fera au prix d’un lourd coût humain, chose qui touche aussi bien les innocents venus constater les dégâts, que les ouvriers venus apaiser une créature, réveillée pour de longues années encore.

« Chernobyl » dénonce ainsi un abus de confiance chez des Soviétiques particulièrement manipulateurs, car la critique envers leur système se révèle sévère. Entre la pression du KGB et du mal qui frappe les alentours de la centrale, les cinq épisodes ne se développent pas un axe linéaire, loin de là. On prend en compte le sens du sacrifice, jusqu’au procès d’une nation. Dans un élan de lyrisme, la situation finit toujours par terrifier et Legasov nous l’apprend avec des discours visant à bousculer le spectateur. Il nous rappelle en quoi l’humain est une erreur de la nature, mais qu’il est possible de cohabiter selon des priorités à réviser. L’échec nous en apprend toujours plus sur les valeurs de l’humanité, tout en gardant une lisibilité incroyable sur les faits et sur la vulgarisation d’une catastrophe unique et magnifiquement contée.
Critique de la série
4,5
Publiée le 5 juin 2019
Avant d’aborder littéralement, et sous un angle d’un réalisme terrifiant, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, cette mini-série de cinq épisodes s’impose aussi comme un pamphlet tétanisant sur le pouvoir du mensonge, imposant toujours sa domination dans l’URSS des années 1980. Certes, il y a déjà eu le bouleversant documentaire produit par Discovery Channel en 2006, « La Bataille de Tchernobyl », alliant avec brio témoignages et documents d’archives, dépeignant la catastrophe et ses conséquences avec une documentation jamais vue jusqu’alors. Avec une reconstitution fictive, il est vrai, nous étions en droit de craindre le pire, surtout en sachant qu’HBO n’avait pas réellement le droit de se tromper en s’appuyant sur un sujet pareil.

Mais bien sûr, la simple idée de concevoir que tout ce qui nous est montré est vrai suffit à elle seule à provoquer le frisson. Évidemment, nombre d’éléments ont été modifiés, afin de rendre la fiction plus efficace, mais cela n’entache guère la précision, ainsi que la finesse de l’écriture de Craig Mazin (étonnant quand l’on observe la filmographie de ce dernier). Le showrunner offre une série minutieuse, où l’horreur se confond avec l’absurdité du mensonge et où la tension de mêle au réalisme impalpable de la vérité. Car comment mettre en scène ces instants où la réalité dépasse la fiction ? Tournée en grande partie en Lituanie, « Chernobyl » met en exergue l’échec de la communication en tant qu’élément central de la catastrophe : élément déclencheur, il en est également l’éternelle conséquence. Et si cela est montré de manière parfois particulièrement didactique, il n’empêche pas à « Chernobyl » de s’octroyer une résonnance et une richesse dramatique accentuant encore davantage son authenticité et la pertinence de son propos à l’ère actuelle.

La brutalité silencieuse de « Chernobyl » vient aussi bien de sa vraisemblance que de son observation flirtant avec la contemplation. La musique, composée par la violoncelliste islandaise Hildur Guðnadóttir, apporte une véritable violence, où les notes crépitent à tout va, apportant ainsi une réelle ambiance d’horreur invisible. Pendant ce temps, s’enchainent les séquences insoutenables ; pour ne citer que, celle pont de Pripiat, dans le premier épisode, où encore celle des liquidateurs, nettoyant le toit de la centrale des déchets radioactifs pour permettre la construction du sarcophage. Une observation contemplative n’allant nullement à l’encontre d’un véritable cyclone dramatique, mais aussi politique. Car en plaçant Valery Legasov comme personnage principal, « Chernobyl » se risque à un terrain glissant, ici scrupuleusement éviter par une sobre interprétation de Jared Harris. Celui qui a tout fait pour apporter la vérité au monde, se voit confier un vif hommage, relevant notamment la question de la responsabilité.

« Chernobyl » fait intégralement confiance en l’acuité de ses spectateurs. Refusant sans détour les facilités du sensationnalisme et du misérabilisme, la série se place alors au plus près de l’événement, sans jamais se détourner de ses centres d’intérêts. Nous voyons un grand nombre de personnages, dont les intrigues se voient souvent classées sans suite, comme celle des exterminateurs, ou celle de Ludmila, par exemple. Pourquoi laisser ses intrigues inachevées au profit d’un cinquième épisode plus orienter sur la mécanique judiciaire et politique ? Tout simplement car ces petites histoires dans la grande resteront à jamais silencieuses, elles sont les spectres de Tchernobyl, celles qui demeurent et demeureront innommables.

En bref, le fruit d’un travail remarquable, face auquel on ne peut que s’incliner. Posant la problématique du cadrage de la réalité lorsque celle-ci surpasse la fiction, « Chernobyl » compte la folie humaine dans toute son essence, et la manière avec laquelle nous ne pouvons que rester impavide face à la destruction. La question, une fois la série achevée, est la suivante : si cela devait se produire, aujourd’hui, en France en particulier, le scénario serait-il similaire ? On ne peut en tirer qu’une réponse : difficile d’imaginer.

Et surtout, enfin un véritable hommage à celles et ceux qui ont empêché cette ignominie d’avoir des conséquences bien plus désastreuses sur l’ensemble de l’Europe.
Critique de la série
4,5
Publiée le 14 août 2019
Difficile de passer à côté de cette série dont les critiques plus que positives sont sorties de partout ! Que des éloges ! Il me fallait donc me rendre compte par moi-même de la qualité de cette série. Et elle est de grande qualité c’est indéniable ! Raconter l’histoire de cette catastrophe a été relevée avec brio, certains disent que ça ne s’est pas passé comme ça (la Russie … on s’en doutait !) mais qu’à cela ne tienne, on est sur que la plupart des vérités ont été dites et ça fait peur ça c’est clair ! Quand on pense que ça aurait pu être encore pire, on se dire qu’on l’a vraiment échappé belle, on plaint tous ces gens qui ont été touchés sans le savoir et on crie au scandale devant cette horreur cachée et encore aujourd’hui le déni. Comment peuvent-ils assurer qu’il n’y a eu que 37 morts ? C’est du foutage de gueule à l’état pur ! Dans tous les cas, revenons sur la série.

Je dois dire que j’ai adoré le casting, ils sont tous très bien choisis et ils jouent tous tellement bien qu’on est scotché à notre écran ! La photo de la série est magnifique, on retrouve bien le style de l’époque, la dureté de la situation est complètement ressentie et on admire les protagonistes qui n’ont pas hésité à affronter cet horrible danger. Ce qu’on voit se sont des lâches (les politiques), et des héros qui tout en sachant la vérité n’hésite pas à se mouiller ou à transpirer ! D’ailleurs, c’est intérressant de voir que certains malgré ceux qu’ils ont fait sont encore vivant aujourd’hui alors que d’autres en quelques semaines ne sont plus là. On ressent ce besoin de vérité, cette recherche de l’acceptation des faits. Je dois dire que même si ce n’est pas un sujet très gai, c’est clairement une des meilleures séries de cette année ! Je ne peux que vous la conseiller tellement elle est criante de réalisme.


En résumé, Chernobyl est une excellente série ! Filmée à la perfection, une excellente mise en scène, un réalisme hallucinant qui fout les jetons tellement on a l’impression de voir la réalité, tellement ça fait peur ce qui s’est passé dans cette centrale ! Les conséquences sont déjà terribles mais elles auraient pu être encore pire ! Une série à voir absolument !
Critique de la série
4,0
Publiée le 12 mai 2019
Une excellente série sur la catastrophe de Tchernobyl en 1986, la centrale nucléaire de l'URSS trois ans avant la chute de l'Union soviétique.