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Un visiteur
0,5
Publiée le 8 septembre 2008
BE HAPPY !!! c'est ENFIN fini ! Après 1 h 58 de calvaire, de sieste un peu parce que 1 h 58 à supporter cette hystérique volontairement niaise (comme si le bonheur c'était d'être débile mentale), d'éxaspération, d'envie de traverser l'écran comme dans la Rose Pourpre du Caire, mais pour aller faire taire l'"héroïne" principale ce coup-ci, de lassitude, finalement assommée par les cris de la folle-dingue à l'écran....
Je pensais vraiment avoir touché le fond cinématographique cette année avec Made in Italy, et bien j'ai trouvé pire ! c'était finalement possible.
Possible également que le Festival de Berlin donne un prix à cette nullité nihiliste absolue... qui plus est un Prix d'INTERPRETATION !!!!!
On rêve éveillé ! on aurait voulu être dans son lit et rêver qu'on était au cinéma, même en cauchemard, mais non on y était bien... hélas.
1 h 58 de patience infinie. Au moins on en apprend sur nous-mêmes...
J'ai essayé vraiment de regarder le film... aprés deux tentatives avortées, j'ai laissé tombé...Et honnêtement je n'avais qu'une envie c'était de baffer cette Poppy si horripilante ... c'est la premère fois que je n'attache aps du tout au personnage principal...
I am not happy. Avec Poppy je ne positive pas du tout. Ce film sans tenant ni aboutissant ne parvient jamais à trancher entre fantaisie et rationalité, ce qui rend aussi agaçant que bêtifiant l'inconcevable enthousiasme de l'héroïne, interprétée par la méritante Sally Hawkins. Tout sonne faux chez cette jeune institutrice qui accumule des défauts difficilement compatibles avec sa profession (immaturité patente, niaiserie rebutante, égocentrisme écoeurant). Et comme si ce n'était pas suffisant, les événements et les personnages caricaturaux auxquels elle se trouve confrontée sont terriblement insipides. Le summum du ridicule et de l’inconsistance est atteint lors de la longue scène de la soirée entre filles, heureusement totalement fantasmée par Mike Leigh (c'est une femme qui vous le dit) mais néanmoins désobligeante pour la gent féminine. Si vous voulez voir un film qui vous donne le sourire et vous fasse croire aux vertus de la positive attitude, passez votre chemin (ou essayez "Rumba", certainement plus efficace).
C'est quoi ce truc? Non mais franchement, je crois que j'avais jamais vu un film d'une telle niaiserie. L'héroïne principale est d'une débilité impressionnante, elle ne cesse de glousser, de caqueter et de raconter des conneries tout le long du film, d'ailleurs sans scénario, durant lequel il ne se passe strictement rien d'intéressant, et qui est une sorte d'enchaînement de scènes décousues et dépourvues de lien. Et ce navet est encensé par les professionnels de la critique (!!) C'est à n'y rien comprendre.
Essayer de prendre toujours la vie par le bon côté c'est super et ça peut faire un très bon sujet pour un film. Surtout quand on a la comédienne parfaitement adéquate pour cela à savoir Sally Hawkins. Mais le gros problème c'est le scénario. Mike Leigh ouvre plusieurs voies mais, mise à part celle du moniteur d'auto-école acariâtre, n'en appronfondit jamais aucune. Ce qui donne l'impression d'avoir regardé pendant près de deux heures un film quasiment vain.
Be Happy est un film quelque peu déroutant. Pourquoi réaliser un film sur une trentenaire heureuse de vivre ? Où Mike Leigh veut-il en venir ? Le film est construit comme un ensemble de rencontres, où Poppy (Sally Hawkins) complètement délurée et passablement agaçante (mais sans doute suis-je aigri) se trouve face à une personne soit indifférente, soit folle, soit hystérique et en colère, soit désoeuvrée. Ces rencontres faites plus ou moins au hasard montrent à Poppy que la vie est loin d’être aussi belle qu’elle veut bien le dire. Mike Leigh profite de son personnage pour peindre une société triste et presque malade, où le bonheur n’a que rarement sa place. Le personnage le plus emblématique du film est sans conteste le moniteur d’auto-école Scott (Eddy Marsan), totalement fou, aigri, méfiant voire paranoïaque. Dans une scène finale éclatante, sa rage explose et il avoue avoir été séduit par Poppy qui se trouve démunie devant ce spectacle de souffrance qu’elle n’imaginait pas. En fait, durant tout le film, Poppy énerve tout le monde -à cause de sa joie de vivre, de ses vêtements et de ses attitudes langagières- y compris le spectateur. C’est là qu’est le nœud du film : Be Happy semble se vouloir comme baromètre du bonheur.
Depuis "Little Miss Sunshine", on ne peut s’empêcher de craindre tous ces films qui semblent surfer sur cette vague baptisée du « feel-good movie ». C’est d’ailleurs le sentiment que l’on ressent lors des vingt premières minutes tant on reste extérieur à l’esprit du film. Pourtant, sur le long terme, la démarche finit par porter ses fruits. On parvient même à se laisser séduire par cette Poppy qui nous énervait tant et à prendre en sympathie tout ce petit monde. Au final, rien de révolutionnaire, mais de bons moments en perspective et un état d’esprit sympa. Difficile de rechigner à ça !
film péchue, pas si naïf car empreint d'une mélancolie souterraine et semblant vouloir vérifier l'adage selon lequel "le pessimiste est d'humeur et l'optimiste de volonté." .Vivre de manière spontané, telle semble etre la devise, plus ou moins consciente, de Poppy, drole et gaie, altruiste et désintéressé incarné par une Sally Hawkins lumineuse. Mike leigh teste les avantages de cette philosophie et livre un feel-good movie non dénué de gravité, le film etant rempli de personnages en difficulté tel le prof d'auto-école ou le jeune élève et auquel Poppy se confrontera. C'est un peu broullon parfois mais le film dégage une énergie positive pas désagréable et effectivement, ca change des discours ambiants ou n'importe quel avis négatif se fait passer pour un trait d'esprit.
Grand adepte du réalisme social, récompensé d'une Palme à Cannes pour Secrets et Mensonges, auteur de films durs et sombres tels que Naked, All or Nothing ou Vera Drake, Mike Leigh nous prendrait-il à contre-pied avec une pure comédie, comme le suggèrent le titre et l'affiche colorée ? Eh bien pas tout à fait... Il ne faut pas s'attendre à voir Amélie Poulain. L'expression "Be Happy" est ici plus une injonction (un peu vaine) qu'un état. Car, sous le regard du cinéaste, la vie est rarement très rose. Si le film est drôle par moments, sympathique et attachant, c'est grâce au personnage principal, dont la gaieté et l'énergie sont communicatives (mais à la limite du trop-plein parfois). Poppy transcende un constat social qui demeure peu reluisant : sinistrose, frustrations, violence, racisme... L'optimisme a ses limites. Et la comédie aussi ! Mike Leigh croque avec lucidité de petites tranches de vie et dirige parfaitement ses acteurs (épatants). Quant aux dialogues, sous forme de réparties mitraillettes, ils donnent le ton du film : piquants, mais jamais insouciants.
Personnellement, quand je vois des gamines gâtées de 5 ans faire des caprices en jouant à des jeux débiles comme Barbie ou autre, j'ai envie de leur mettre des fessées. Eh bien ce film montre ce genre de gamines, dont la principale est institutrice, animée par un optimisme qui relève de la lobotomie... Bref, au bout de 20 minutes de cet "humour" reposant sur la vacuité, j'ai décroché du film et, si j'en crois d'autres critiques, j'ai évité un gâchis de temps d'une heure. J'attendais beaucoup mieux de Mike Leigh !
Be Happy est un bonbon sucré porté par une Sally Hawkins de haut vol qui amène de la bonne humeur dans tous les instants du film bien que certains soient finalement relativement durs. Avec un ton juste, des bons sentiments, des personnages originaux et un subtil mélange de comédie et d'émotion, Be Happy est un film plein de vie, qui vous laisse une belle impression.
Depuis « Secrets et Mensonges » (souvenez-vous, la palme d’Or à Cannes en 1996), j’avais un peu perdu de vue le réalisateur Mike Leigh. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce film car le personnage principal de Poppy est tellement exagéré que cela en devient souvent exaspérant et parfois même ridicule. Est-ce parce que j’ai vu le film en version française ? Est-ce parce que je ne suis pas de nature aussi optimiste et enthousiaste qu’elle ? Quelle qu’en soit la raison, le film, au contraire de « Secrets et Mensonges » qui était mon film coup de cœur de 1996, ne m’a pas transporté. Pourtant, il y avait de bonnes idées scénaristiques dont quelques scènesspoiler: (le repas de famille chez la petite sœur, le cours de flamenco, les leçons d’auto-école…) montrent bien tout le potentiel du film mais je n’ai pas adhéré. Peut-être aussi que le rythme ‘lent de chez lent’ et la mise en scène minimaliste y sont aussi pour quelque chose…
BE HAPPY démontre une nouvelle fois le génie anglais pour les comédies en arborant les problèmes de la vie londonienne (et au final mondial) sous un angle inédit. Le personnage incarné par Sally Hawkins a l'apparence toujours joyeuse est à double tranchant tant son désir d'être toujours heureuse peut faire devenir fou. D'ailleurs, le moniteur d'auto école en sera une preuve étincelante. On peut toutefois se questionner après sur nous même en se demandant simplement si ce n'est pas elle qui a raison ?! Une bouffée d'air frais mais dont le déroulement peut être troublant.
Le réalisateur a voulu nous montrer une nana qui ne se départit jamais de sa bonne humeur et se plante en beauté, l'actrice est sans arrêt dans le surjeu, elle ne joue pas, elle piaille, elle gesticule et nous agace. Il y a quelques idées avec le moniteur d'auto-école (excellent acteur) ou le flamenco, mais rien n'aboutit, certaines scènes ne servent à rien, ça blablate, ça nous saoule et ça nous ennuie. Un film creux.