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gregOL69
19 abonnés
507 critiques
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4,0
Publiée le 28 août 2008
Poppy, 30 ans, hystériquement joyeuse, 100% made in London! Un feelgood movie? Oui parce que Poppy est vraiment un sacré personnage! Mais ce n'est pas seulement ça! Une intelligente vision de la société tente d'y être distillée, mais ce n'est pas totalement réussie, surtout avec la gestion de l'histoire de Scott... Mais ce film a en tout cas le mérite d'être très original dans le paysage cinématographique... Really pleasant.
Happy-go-lucky (on préfère le titre original à la plate « traduction » française) consacre la supériorité du cinéma anglais sur les films indie américains, souvent boursouflés d’inanité (« Once », « Juno »…). Cette ode à la positive attitude nous entraîne à la suite de Poppy, jeune institutrice atteinte d’une incurable bonne humeur, cependant non dupe des choses de la vie. A cet égard, l’ultime scène avec son double inversé témoigne d’une réelle profondeur jusque là cachée par le burlesque des évènements. La tragédie n’est pas loin mais Mike Leigh la revêt de fantaisie ailée. Un amour de petit film par un grand poète.
C'est l'histoire d'une fille un peu simplette qui malgré une vie monotone garde le moral et le sourire en permanence (style Drucker) C'est legerement amusant mais il n'est pas necessaire de le mater plus d'un quart d'heure: il ne se passe strictement rien
C'est l'histoire d'une fille qui rigole tout le temps et qui nage dans le "bonheur", à moins que ce ne soit la simple "joie de vivre"... d'un certain côté, il en faut pour faire son boulot d'institutrice, partager l'appartement avec sa colocataire, se troncher au moins une fois par semaine (et plus si affinités), se coltiner la petite et la grande soeur. Le quotidien de bien des gens "heureux" et toujours de bonne humeur en somme... même si ça semble outré et trop "beau" pour être vrai.
Le problème est le suivant : a-t'on envie de voir ça à l'écran ? est-ce vraiment intéressant ? on peut se poser la question qui concerne d'ailleurs de nombreux films du genre "social". Le moniteur aigri de l'auto-école est le seul "bémol" dans la vie toute guillerette de Mademoiselle Fou-rire, car il est son exact contraire et semble du coup infiniment plus réaliste ou crédible qu'elle. Un professionnel du ciboulot ne manquerait pas de faire remarquer que la névropathe, c'est elle, car elle surcompense à plein régime tout en essayant de ramener le monde entier... à sa vision hilare du monde.
En tout cas, cette situation conflictuelle efface son sourire, au moins pour un temps. Il s'agit du seul bon point du film, toute cette partie avec le moniteur de conduite qui met en opposition le type dégoûté et la fille béate tête à claques, perdue dans son univers plein de couleurs et de blagues.
A part cela, le film ne fait qu'énumérer la litanie répétitive du bonheur de Mademoiselle Jememarre qui prend tout à la rigolade. Et plus elle se marre... plus on s'ennuie !
Le personnage de Poppy est nettement plus intéressant que celui d’Amélie Poulain. Mais finalement, pourquoi la comparer à elle ? D’un naturel et d’un humour démesuré, la charmante actrice Sally Hawkins apporte une vraie douceur à une histoire captivante dès le début. Les scènes dans l’auto école et les différentes relations avec ses amies sont très drôles. Même si le film traîne quelques scènes inutiles, elle offre de bons moments de bonne humeur communicative grâce aux dialogues décalés et aux mimiques amusantes. Tout l’intérêt du film est dans son titre.
Un film bien singulier.L’héroine est attachante et le film est souvent drôle mais l’ensemble peut sembler vain étant donné qu’il n’y a aucun scénario,ni évolution du personnage.Néanmoins j’ai passé un bon moment et ce film mérite d’être vu pour son concept original.
Un film rafraîchissant et qui donne un peu de pêche. Il manque parfois un peu de liant entre les scènes, mais ça représente aussi le caractère dilettante du personnage principal, qui est de presque toutes les scènes. C'est plutôt bien joué, et il faut le voir en VO.
Film raté. Le personnage principal n'est pas "happy" mais une tête à claques qui doit planquer ses cachetons d'antidépresseurs quelque part sous son matelas.
Attiré par l'affiche du film et par la bande annonce, voir meme par les critiques, on pouvait penser qu'il s'agissait d'un film dans la meme ligné qu'un "little miss sunshine" ou d'un "Juno"; bref, un film réaliste et positif, plein d'espoir... Au contraire, ce film est ennuyeux au possible et la réalisation est basée uniquement sur un enchainement de scènes : poppy chez le libraire, poppy qui revient d'un concert bourrée, popy à l'école, poppy dans une auto-école, poppy rencontre l'amour..blablabla. Bref, il s'agit d'une trentenaire toujours trop égale à elle meme, n'arretant pas de rire betement meme quand elle est prete à s'en prendre une. Tellement ennuyeux que l'on ne sait pas où l'histoire nous mène, et que nous sommes habités par un sentiment dominant, à savoir celui de quitter la salle sans connaitre la fin (qui est sans intéret d'ailleurs). Conclusion du film: "Mais Poppy, tu ne peux pas rendre tout le monde heureux!!!!". A éviter si vous ne voulez pas perdre deux heures de votre vie!!!!!!!!
Drôle, réaliste et réussi du début à la fin. Ce film est un vrai plaisir dans lequel l'incroyable Sally Hawkins interprète l'un des personnages les plus attachants de l'histoire du cinéma. A voir et revoir.
Mike Leigh signe pour une fois un film très drôle,débordant d'énergie.L'actrice principale est la vraie trouvaille de cette comédie apparemment moins ambitieuse que les autres Leigh.Pourtant à y regarder de près Leigh nous dépeint un quotidien obscure rempli de gens névrosés.
Comédie légère dont la première partie surprend avec une Sally Hawkins pétulante et malicieuse à souhait mais les mêmes mimiques se répètent, les mêmes procédés reviennent et le même optimisme béat de l’héroïne finit par lasser et même énerver. Déçu par ce film pourtant prometteur puisque gai et gentil.
Ils auraient dû le sortir au mois de Novembre ce film. Avec ce froid glacial on aurait pu se réchauffer un peu avec toute la bonne humeur qu'il y a dans Be Happy. Je comprends que cette fille puisse énerver au plus au point. Soit on adhère à fond soit on a envie de l'étriper. Pour ma part, je suis ressortie avec un sourire jusqu'aux oreilles parce que c'est un peu toute ma philosophie du moment qui est dans ce film. Soit, profite des petits bonheurs que la vie t'offre et n'attend pas autre chose. Pour être heureux il faut être sympa avec les cons et ne pas passer son permis de conduire. Et puis boire aussi. Bref allez tenter l'expérience de trouver génial un personnage que vous ne pourriez certainement pas supporter plus de cinq minutes dans la vie...
L'intérêt du film repose sur les épaules de Sally Hawkins et vu qu'elle a sorti le grand jeu ici, on en sort satisfaits et avec le sourire. Poppy est un modèle dans cette société où le sérieux et l'efficacité priment, mais on devine à peine le mal-être (si toutefois il existe) qu'elle porte en elle tant elle transpire la bonne humeur. Elle est particulièrement attachante aussi bien physiquement que psychologiquement et sa tranche de vie est captivante, même si certains détails sont superflux (la question de la playstation ou du prix de l'auto école). Le moniteur de l'auto-école qui, soit dit en passant, rappelle de bons souvenirs, ajoute une touche dramatique qui atténue l'univers chaleureux et colorés dans lequel on baigne. Et quelques longueurs à mi-parcours qui font un peu bâiller viennent aussi jouer les troubles-fête.