Avis : Be Happy - Page 7

«Don't worry. Be happy» chantait avec un rythme débonnaire Bobby McFerrin. Le groove tranquille du musicien savait donner de l'élégance à l'enthousiasme gratuit. Mike Leigh avec «Happy-go-lucky» (Grande-Bretagne, 2007) réitère la même opération mais dans le cadre du cinéma, puisque c'est là son domaine. Pourtant auteur de courts-métrages d'une belle subtilité comique (cf. «A Sense of History»), Leigh plaque, en la charmante personne de Poppy, un amour aveugle de la vie. L'enthousiasme «à la Amélie Poulain» fait de chacune des confrontations de la drôle Poppy avec la rudesse du monde un moment trivial. Coloré à souhait et développant une intrigue naïve, dans le registre de «Sex and the city», le film, bien que ce semble être son but premier, ne communique pas les sentiments de ses personnages. Il ne fait d'eux que des pantins burlesques dont on peut apprécier la jovialité. La déception est d'autant plus immense que ces femmes semblent regorger d'un amour incommensurable de la vie. Mais le cinéma, moyen des plus propices pour traduire cette foie en la vie, n'est pas impliqué. Problème de Leigh ? Et si, pour étayer une vieille maxime truffaldienne, il s'agissait d'un problème appartenant au cinéma britannique. Peu importe pour l'instant, puisqu'il s'agit de discerner une potentielle réussite dans l'oeuvre de Leigh. Elle réside, au mieux, dans la vivacité explosive du groupe de femmes. Souvent réduit à un objet du regard, la femme prend son indépendance. Cette liberté de ton, entièrement décomplexé de tout discours d'auteur de cinéma, réjouira les plus friands amateurs de plaisir éphémère. Quant à ceux qui se soucie du cinéma, de sa faculté incommensurable à révéler l'identité phénoménale de la nature humaine, «Happy-go-lucky» semblera, à raison, être une petite frivolité, aussi joyeuse qu'elle est aveugle. Rude critique. C'est dans l'espoir que Leigh mette sa passion de la vie au profit d'un public qui n'en connaît pas toujours les délices.

Après un temps d'adaptation, le film possède une bonne humeur tout à fait communicative avec quelques situations particulièrement drôles à la clé : un cours de flamenco et les leçons de conduite. Et c'est moins superficiel qu'il n'y parait...

Mike Leigh nous offre ici une comédie anglaise avec un humour anglais des plus frappants ! Sally Hawkins, qui incarne la pétillante et rayonnante Poppy, est une véritable perle... d'un naturel, d'une gaieté et d'une simplicité bluffante. Sa joie naturelle, thème principal du film, est extrêmement communicative et a pour but de montrer la vie de manière beaucoup plus simple. Dans un monde aujourd'hui si superficiel, égoïste où seule l'apparence compte et où les plus faibles n'ont aucune chance de s'en sortir, où vivre devient un vrai combat irrespirable et amène à la survie permanente... Be Happy amène une vraie bouffée d'oxygène en contre-parodiant l'ambiance de vie du 21ème siècle. Le film n'a pas une trame particulière, ce n'est pas le but, nous suivons juste la vie simple d'une jeune femme simple vivant sa vie comme elle l'entend en profitant naturellement de ce qu'elle a. Evidemment, le film est utopique, la fin également... mais le but majeur est de montrer que l'on peut vivre une vie heureuse à partir de ce qu'on a de plus simple, tout en respectant autrui et sans artifices superficiels divers. Poppy a également ses propres problèmes, comme tout le monde, mais tente malgré tout de vivre comblée en essayant également de rendre les autres joyeux. Be Happy est un film qui amène la joie, peut être pas révolutionnaire, mais qui apporte une gaieté aussi forte que son personnage et que son titre parfaitement choisi, le tout, en tentant d'amener un message des plus positifs. Excellente surprise !

Une incursion de Mike Leigh dans le domaine de la comédie mérite d'être remarquée, surtout quand cette dernière est à classer avec les feelgood movies. Poppy est une jeune femme qui aime la vie, qui aime les gens, qui aime les imprévus, qui aime tout en quelque sorte. Le film nous raconte donc quelques évènements de sa vie sans qu'un réel élément perturbateur intervienne. Sally Hawkins est à elle seule une bonne raison de voir ce film. Energique, euphorique, pétillante, délirante, l'actrice interprète un personnage qui aurait pu ressembler à notre Amélie Poulain nationale si Leigh n'avait pas glisser dans son film un rôle assez sombre, celui d'un moniteur d'auto-école parano et assurèment mal dans sa peau qui posera beaucoup de problême à la jeune femme dans sa volonté de rester positive et de rendre les gens positifs. Poppy tente de changer les gens, de leur faire partager sa joie de vivre mais malheureusement, et c'est ça qui différencie "Be Happy" du film de Jeunet, ça ne marche pas à tout les coups. Pourtant, on ne s'aurait être insensible à cette philosophie de vie choisie par le personnage principal. Etre heureux, être malheureux, tout celà ne relève que du choix et à trop vouloir s'occuper des autres en essayant de les convertir à son bonheur, on finit parfois par être contaminé par leur malheur. "Be Happy" est une immense valse entre gens heureux et malheureux où seul les fous (à l'image du mendiant qui produit un drôle d'effet chez Poppy) ont le pouvoir de n'être ni l'un ni l'autre. La vie de Poppy es très riche car elle est opportuniste et charitable et ce que nous offre Leigh avec ce film, c'est un moyen de repartir du bon pied, un espoir qu'en prenant la vie du bon côté, tout ira mieux et qui si certaines personnes préfèrent rester dans leur nuage gris, aucun problême, ça ne nous empêchera pas d'avancer. Leigh réalise une comédie plaisante qui se paye le luxe d'avoir la possibilité de changer les moeurs grâce à son héroîne, aussi charmante qu'adorable.

Une très bonne comédie sur la vie,touchante et drôle.Sally Hawkins est merveilleuse et les scènes d'auto école sont magiques.Dommages que le scènario soit trop court donc trop de longeurs par moment.

Les personnages sont trop caricaturaux quand bien même c'est une comédie, ce qui est on ne peut + illustré par le personnage principal et le moniteur d'auto école dont les scènes ensemble constituent à peu près les seules intéressantes.

Comme toujours dans les films anglais, et encore plus dans les films de Mike Leigh, les acteurs sont vraiment supers.
Et, donc, puisqu'elle est le personnage principal, cette Poppy est super.
Mais bon, au bout d'une demi-heure, je lui aurais bien enlever son sourire, au bout d'une heure, je l'aurais bien giflée, au bout d'une heure et demi, tuée et au bout de deux heures, il était tant que ça se termine.
Le problème est qu'il n'y a aucune évolution, rien. Elle est comme ça, elle est comme ça. Et quand on nous amène des évémenement intéressants où on se dit "ah! elle va enfin montrer un autre visage", bah non, rien ne change.
Alors j'ai bien compris que c'est la particularité du personnage d'être toujours la même quelque soit les circonstances, mais moi, scénaristiquement parlant, ça m'ennuie.

Le rèalisateur anglais Mike Leigh surprend tout le monde avec "Be Happy", comèdie dèfinitivement optimiste et lègère! Le film est très drôle mais si on sourit, c'est souvent jaune! "Be Happy" doit beaucoup à la prestation lumineuse de Sally Hawkins entre virèes nocturnes, boulot d'instit’ de maternelle et cours de conduite hilarantes! On pourrait appliquer à ce film joyeux la phrase du thèoricien et ècrivain Antonio Gramsci, selon laquelle on devrait avoir le pessimisme de l'intelligence et l'optimisme de la volontè! C'est ce que fait "Poppy" , qui est l'anti-Amèlie Poulain par excellence! Car son optimisme repose sur de bonnes bases de luciditè , de dèsespoir et de franche mèlancolie! Avec ces aspects obscurs, Mike Leigh signe une excellente comèdie que porte à bout de bras la rigolote Sally Hawkins...

une comédie où une jeune femme "Poppy" qui a toujours la pèche et qui est toujours de bonne humeur. Peut-être, est-elle un peu folle-folle mais bien dans son univers. Sinon un film qui ne m'a pas plus que ça.

Film pas vraiment intéressant. Je ne vois pas ce que le réalisateur voulait nous montrer. Poppy est une femme très optimiste et joyeuse, mais tellement agaçante ! Elle ne s'arrête jamais ! Et là, ça dure deux heures, c'est très long ! Je ne comprends vraiment pas l'engouement pour ce film de la part des critiques.

"Be Happy" est un véritable concentré de bonne humeur, drôle et léger, le film se regarde le sourire aux lèvres ... Il faut bien le dire : l'héroïne (une Sally Hawkins aussi enthousiaste qu'attachante) fait pour beaucoup et transmet son euphorie et son espièglerie dès les premières minutes ... Difficile de ne pas adhérer malgré un scénario ! Une jolie réussite qui donne "la banane" !

un coup pour rien. Le réalisateur du magnifique "Secrets et mensonges" se plante royalement cette fois-ci! Le film qui nous est vendu comme le Amélie Poulain british est tout sauf poétique comme ce dernier. L'actrice principale est d'une lourdeur incroyable, pas attachante car énervante de bétise avec ses vannes à 2 balles, son énergie n'est pas du tout communicative. Le scénario tient sur 2 lignes, le réalisateur n'a rien à dire, c'est creux, vide, ennuyeux...raté!

Ce petit bout de bonne femme qu'est Poppy nous amène bien évidement des sourires, de la gaieté, de la tendresse... mais sur presque 2h de film, c'est vraiment vraiment long. Et comme on ne sait pas où veut en venir Mike Leight, on finit pas décrocher et en faire une overdose.

Ce film passe plutôt bien, bonne surprise...peut-être un peu long mais je crois qu'il est possible d'endurer encore plus long rien que pour le personnage du moniteur auto-école!

Poppy est merveilleuse, pleine de vie et de fantaisie, rayon de soleil dans la grisaille de Londres, toujours enthousiaste, altruiste, voulant le bonheur de tous.
Souriante, gaie, voyant le bon côté des choses, patiente avec les enfants. Que des qualités ! (sauf les fringues, mais elle anglaise, donc à moitié pardonnée)
Poppy est chiante, factice, maniérée. Poppy est aveugle à ce qui l'entoure, elle veut être dans l'empathie mais n'y est jamais vraiment. Poppy n'écoute pas les autres. Sa bonne humeur chronique est un danger public, un pousse au meurtre, ou au viol. Elle porte sur les nerfs. Ses amis en ont marre, les mecs la fuient (qui aurait envie de vivre avec une Chantal Goya hystérique ?).
Mike Leigh est un cinéaste subtil, qui peint un Londres attendrissant, qui dirige ses acteurs à la perfection (extraordinaire Scott !), qui arrive à montrer comment l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Mike Leigh est un cinéaste opportuniste qui a perdu la force sèche de ses premiers longs métrages et qui se fourvoie dans une comédie sentimentale qui commence comme un Woody Allen, se finit comme un Amélie Poulain et a essayé entre temps de se prendre pour l'Almodovar des débuts (Pepi..).
Faites votre choix. En ce qui me concerne je me suis ennuyé pendant de longs moments et Poppy m'a plus énervé qu'amusé, mais je comprends que l'inverse soit vrai. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/