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    Hana-Bi
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    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2017
    Si à l'époque de la sortie d'«Hana-Bi» Kitano se considérait encore comme un cinéaste débutant, force est de constater qu'il atteignait déjà des sommets. Mêlant sérénité et violence dans un ballet d'images et de sons, Takeshi Kitano laisse éclater dans ce film la multiplicité de ses talents artistiques : acteur, peintre, réalisateur, scénariste, monteur, rien ne semble impossible au japonais et il faut dire qu'il s'acquitte fort bien de chacune de ces tâches. Son jeu, marqué par son visage accidenté, est impressionnant d'intériorité et de subtilité. L'histoire est traversée par les thèmes qui préoccupent habituellement Kitano : la violence bien sûr, l'amour, la mort, la maladie, la justice, la nostalgie... autant de sujets ambitieux vus et revus dans le cinéma, et pas toujours de la meilleure façon qui soit, mais abordés ici avec une grande humilité et une véritable honnêteté, et surtout une approche originale. Pour ce qui est de la réalisation, c'est l'une des plus abouties de sa carrière, l'usage enchevêtré des images et des sons est proche de la perfection, les cadrages sont splendides, la contemplation domine tout le long métrage... Et l'ensemble est magnifié par un montage extraordinaire. Avec «Hana-Bi» Kitano a franchi une étape supplémentaire dans la maîtrise du temps, l'étirant ou l'accélérant à sa guise, toujours avec une intuition relevant du génie. Le cinéaste japonais était tout simplement en état de grâce. Et la partition de Joe Hisaishi qui vient couronner le tout... Un grand film. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est froid, c'est rude, et pourtant ça véhicule une émotion d'un richesse et d'un intensité rare : c'est ça Kitano. "Hana-Bi", c'est parvenir à mettre en valeur la passion amoureuse avec un personnage de flic désabusé, en évoquant la mort, au milieu de réglements de contes entre yakusas. Cela peut paraître tordu et violent, et c'est pourtant limpide et d'une infinie tendresse. Un film d'une puissance émotive rare, qui laisse K.O. sur le coup, et qui habite continuellement par la suite votre esprit. Une oeuvre artistique majeure, peut-être le meilleur Kitano.
    shmifmuf
    shmifmuf

    179 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2012
    Le style Kitano est ici à son apogée: violence sèche et poésie mélancolique s'entremêlent dans ce film unique.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 038 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2014
    Hana-Bi : Un film typiquement japonais. On voit qu’ils n’ont pas la même manière de travail que les autres pays. Ils ont un certains style, une façon de raconté très différente. C’est donc la force et la faiblesse de ce genre de film. Car, c’est soit : le film d’emballe et tu es emporté par la poésie, la violence et la pudeur de ce film, ou soit le film est ennuyeux. Car, on a du mal à suivre l’histoire, on ne sait pas ou elle veut nous emmené : ils y a des meurtres, beaucoup de violence, il y a une histoire d’amour qui se met en place… Car, c’est un gars ou sa femme est malade. Et donc, il va demander de l’argent à la mafia pour que sa femme est un quotidien honorable. Mais le tout est assez dur à suivre. Mais, si on prend chaque thème, chaque tableau que nous présent, et bien on voit la maitrise et la force de l’œuvre. Moi de mon point de vue, le coté mafia est moins intense que le coté amour. Car, l’histoire d’amour entre le personnage principale et sa femme est vraiment excellente : ils ont une relation très pudique, très timide. Et l’inverse du coté mafieux du personnage principale qui s’énerve vite et n’hésite pas a tué dans une violence très visuel qui est très appréciable. D’ailleurs, la réalisation signée par le grand Takeshi Kitano est juste fabuleuse. Il y a une sacré bonne mise en scène avec un sans de cadrage que seul les japonais on le secret. Donc voila, un film et une culture a part mais on a un sentiment de dépaysement et de voir autre chose donc je vous le conseil.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 novembre 2007
    Mon deuxième Kitano après "Aniki, mon frère" et seconde déception. En effet, je n'ai pas du tout accroché à "Hana-Bi" malgré d'indéniables qualités de mise en scène, notamment lors d'apparitions brusques de la violence, frontale et silencieuse. Il est vrai qu'à ces moments, le style Kitano trouve tout son sens : sa démarche visuelle inspire le respect de par la beauté esthétique qu'elle dégage tandis qu'émotionnellement, il parvient à nous frapper, nous secouer grâce à des transitions surprenantes et autres audacieuses ruptures de ton. Ce long-métrage est ainsi constitué d'une mise en scène parfois éclatante, trop souvent repliée sur elle-même. La chose qui me gêne le plus chez ce cinéaste est qu'il n'aère jamais son cadre, le renferme de façon très carrée et délimite beaucoup trop clairement l'espace (ce qui est dans le champ constitue le film, le reste n'a pas d'importance. Du coup, les personnages semblent comme empêtrés dans un périmètre réduit qu'ils ne maîtrisent pas et paraissent soucieux de s'aventurer au-delà, d'où la perte de naturel). Ses plans sont bien trop rigoureux dans le mauvais sens du terme, c'est-à-dire qu'à force de vouloir être radical, Kitano vide son image et son oeuvre d'émotion, de sentiments et finalement de sens. Admettons toutefois que tout cela est bien photographié mais manque franchement de vie ; c'est triste et monotone, pas aidé par une psychologie simpliste (le mec impassible qui ne prononce pas un mot et défonce tout le monde avant d'être attendri comme un enfant devant la mort prochaine de son épouse, avouez qu'il y a plus original comme concept de dualité) et du même coup une poésie prévisible. L'interprétation est plutôt bonne, quelques séquences remarquables mais "Hana-Bi" ne tient jamais le rythme, plombé par ses faiblesses et notamment ce sens du cadre étouffant jusqu'à l'excès. En attendant de découvrir la suite, toujours est-il que j'ai bien du mal pour le moment.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Sans doute parce que ce n'est pas mon premier contact avec le Kitano de la grande époque, mais également sans doute à cause de bien d'autres aspects, je n'ai pas autant été marqué par Hana-Bi que par Sonatine. Takeshi Kitano y répète pourtant sa mélancolie déprimée, son style atypique fait de plans fixes et du refus de mener son récit frontalement, ses thèmes de prédilection, à commencer par l'emprise de la mort sur chaque être humain. A vrai dire, Hana-Bi est même carrément un suicide d'une heure trente-cinq, tout à fait imparable. Dans un premier temps, le septième film de Kitano contient des idées extrêmement riches et surprenantes. En montrant d'emblée les toiles que peindra l'inspecteur Horibe, flic moribond cloué dans un fauteuil par une blessure et orphelin d'une femme et d'une fille déserteurs, il montre que nos moyens pour tromper la mort de l'âme viennent d'elle-même, et sont par essence eux-mêmes destinés à s'épuiser immédiatement. Ces tableaux, déjà montrés et déjà présents, ne demandent quelque part qu'à se peindre, à constituer ce dernier recours inutile qui signalera la mort spirituelle du personnage bien plus qu'elle ne viendra la sublimer ou calfeutrer le mur usé par lequel elle s'insinue. Peintes par Beat Takeshi lui-même, ces toiles rendent le discours du film encore plus personnel, plus véritable. J'ai également beaucoup aimé la gestion narrative de la première partie, qui est embrouillée sans être confuse. Pendant un temps, j'ai eu du mal à tout remettre à l'endroit, et le plus étrange c'est que certaines scènes me semblaient pouvoir se passer à différents moments de ce récit sans que sa cohérence en soit atténuée. Voilà qui m'a donné une vraie impression d'évidence, comme si les faits parlaient d'eux-mêmes, sans qu'on ait besoin de les agencer avec la rigueur d'une démonstration mathématique pour en laisser s'exprimer la puissance. Jusque là, tout était en place, et j'aimais vraiment Hana-Bi, notamment pour ces instants plus joueurs où Kitano s'attarde sur des détails extérieurs, souvent avec une pointe d'humour, pour laisser respirer son film et revêtir un peu l'once de folie que la perspective permanente de la mort semble susciter chez ses personnages. Mais arrivé à un moment, à peu près celui où Kitano et sa femme partent à la mer pour un dernier voyage, j'ai progressivement décroché. J'ai trouvé que les cadrages du réalisateur commençaient à se répéter, que son style et ses choix se paraphrasaient. Pas illogique pour illustrer les derniers jours d'un couple qui tue le temps en attendant le bout du chemin, cette impression demeure quand même une vraie plaie, qui a fait de Hana-Bi un film inapte à me stimuler sur la durée, donc à me maintenir dans cet état psychologique et émotionnel particulier qui me rend capable de m'ouvrir totalement à un film. De plus, la jolie musique de Joe Hisaishi est quand même beaucoup moins marquante que celle de Sonatine. Et comme je l'ai dit, la surprise n'opérait plus totalement, puisque Hana-Bi est mon troisième Kitano. Bon mais inégal, et parfois un peu trop étiré.
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Je dois être un des seuls mais je me suis sérieusement ennuyé devant ce film. Takeshi Kitano sait réaliser ça ne fait aucun doute, il sait aussi certainement raconter une histoire... Mais ici à la place de la simplicité, il préfère la complexité et au final on a pas l'impression qu'il raconte grand-chose...
    Seules quelques petites séquences au milieu d'autres sans intérêt arrivent à surnager et dégager de l'émotion, enfin surtout celles qui tournent autour de l'épouse du protagoniste, mais la plupart des personnages, mention spéciale au collègue paralysé, sont totalement sacrifiés sur l'autel de cette complexité voir même de cette prétention...
    Résultat, ça manque de force, ça manque de personnages forts, ça manque d'émotion, ça manque de rythme aussi ce qui n'arrange rien... Allez pour finir sur une touche positive Takeshi Kitano sait très bien peindre.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 112 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    (...) Chemin de croix émouvant, Hana-Bi se termine bien sûr face à l’océan, source de fascination inépuisable pour le cinéaste.
    Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-hana-bi/
    Tedy
    Tedy

    249 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2009
    Takeshi Kitano signe ici une oeuvre poignante et désenchantée, entre polar et drame intimiste.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Le titre Hana-Bi renvoie au feu d’artifice, mais il est encore plus intéressant d’observer que les deux idéogrammes du titre sont les mots “fleur” et “feu”. Deux symboles qui, mis ensemble, résument bien l’atmosphère de ce film très particulier de Takeshi Kitano.

    Ce long-métrage explosif et poétique mélange allègrement différentes intrigues et différents niveaux de lecture. Ceux-ci se complètent assez bien, grâce notamment à un montage très travaillé qui nous permet de toujours rester accrochés au récit, malgré les nombreux flash-back, flash-forward et autres ellipses. Au niveau scénaristique, cependant, je dois dire que j’ai plus de mal à m’intéresser au côté explosif, avec les yakuzas, le hold-up, les dettes à rembourser, etc..

    Ceci s’explique aussi par le fait que je me suis véritablement passionné pour le côté poétique, celui qui concerne Kitano et sa femme, et leur dernier voyage dans les paysages japonais. On trouve là une superbe poésie du quotidien, où le plus banal peut devenir émerveillement. Des scènes pleines de vie, alors que l’ombre de la mort est omniprésente. La mort est comme peu à peu apprivoisée, et donne encore plus d’intensité à la vie, dans un beau mouvement de yin-yang. J’ai adoré aussi le thème des traces que les hommes laissent, des images qui restent après la mort, des photos, même ratées, et bien sûr des peintures, à travers le personnage de l’ex-flic qui se met à peindre. La façon dont Kitano joue avec toutes ces possibilités d’images est passionnante, et fait partie des plus belles propositions d’échange entre cinéma et peinture vue sur grand écran.

    Les images évoquent la beauté, mais aussi la violence, et les deux se mélangent souvent. La violence est de fait omniprésente dans le récit. Kitano ne nie pas la violence du monde, mais cherche à l’accepter par différents moyens, par la création, et aussi par le jeu. Il y a un grand côté ludique dans le film, à travers plusieurs instants sans véritable rôle narratif, comme la balle de baseball ou le fusil pointé sur le passant avant le hold-up. Peut être est-ce là une métaphore du cinéma de Kitano : un jeu qui permet de relativiser nos pulsions de violence?
    En tout cas, on peut y admirer une mise en scène très travaillée sur la représentation de la violence à l’écran : un mélange entre explosion et concentration, entre pure beauté et pure cruauté, entre humour et tragédie, entre violence réellle et violence artistique. Le raccord entre le coup de feu et la tache de peinture rouge est une sublime cristallisation de tous ces enjeux.

    Bref, Hana-Bi est un film passionnant sur tous les niveaux, peut être un petit peu inégal, mais contenant de nombreuses explosions de pure beauté.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2013
    Takeshi Kitano reprend le rôle d'un "Violent Cop" ou plutôt d'un ex flic pour nous démontrer une fois de plus son talent aussi bien dans la réalisation que comme acteur , jeu d'acteur d'un naturel incroyable et ici avec Hana-Bi il nous offre un film grandiose , comparable a un tableau Hana-Bi est une oeuvre poétique et bouleversante .

    Alors oui le rythme assez lent risque de rebuter plus d'une personnes mais c'est le style de Kitano et il faut un minimum aimer , mais ceci nous mènes a quelques chose d’extraordinaire , de la poésie cinématographique a l'état brut saupoudré d'une violence réaliste et d'un véritable naturel, on a droit a un film captivant et humain .

    Nishi un ancien flic qui est effrayé a l'idée de la futur mort de sa femme malade va tout faire pour l'aider et lui donner ce qu'elle veut , il va d'abord rembourser ses dettes auprès des Yakuzas en braquant une banque , il voudra être heureux et voudra ressentir encore l'amour pour sa femme .

    Fidèle a lui même Kitano offre quelques scènes doté d'un humour très léger .
    Sans dire grand chose ce film dit tout dans le fond , violent et humain , triste et désespéré , un film remplit d'émotion et fleurit d'une magnifique , non que dis je , une splendide et parfaite bande son aussi belle que l'on peut en entendre .
    Bref un très très beau film avec une scène final qui arrivera a faire tirer des larmes a plus d'un .
    Degrace
    Degrace

    31 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2007
    Un film bizarroïde et lent auquel il faut bien reconnaître une véritable singularité artistique. Si la patte de Takeshi Kitano n'est pas forcément reconnaissable dans la mise en scène, elle l'est dans cette atmosphère doucereuse qui ressemble, toutes proportions gardées, à ce qu'on trouve dans certains films de Jarmush. Kitano se distingue aussi par un jeu d'acteur inédit. Il incarne ici un personnage taciturne, volontiers auteur de "violences calmes". On aime pas forcément mais c'est de l'art, et je comprends le Lion d'Or. A voir, au moins par curiosité.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2006
    Alors que Kitano s'est sauvagement sabordé au cours de la dernière décennie, préférant - non sans une certaine élégance destroy - la bouffonnerie et la confusion à la consécration artistique, que nous dit encore son "Hana Bi", que j'ai personnellement toujours considéré comme son plus beau film, parce qu'en équilibre dangereusement instable entre ses "yakuzas-films" sadiques et ses "mélodrames" jugés trop "faciles" ? Que le cinéma, même après plus d'un siècle d'existence, reste capable d'inventer de la forme, de nouvelles manières de conter les mêmes vieilles histoires - même si le recyclage de ces nouvelles formes s'opèrent désormais si rapidement qu'elle deviennent de nouveaux poncifs en quelques années... Que rien n'est plus beau que le brouillage systématique des repères du spectateur si confortablement installé dans les codes du cinéma-spectacle, et que c'est tout simplement un sentiment merveilleux que se trouver ainsi partagé entre bonheur et déchirement... Que, comme on le sait depuis longtemps, depuis les grands réalisateurs du muet, l'écart entre le grotesque et le sublime est à la fois insignifiant, mais est aussi suffisant pour qu'un film entier s'y promène sans nous lasser... Que le 7ème Art peut parler de manière bouleversante de la peinture, loin des codes habituels... Qu'il n'y a pas de limite à l'art lorsqu'il prend frontalement en charge le meilleur comme le pire de l'humanité... Pour tout cela, en 2011, "Hana Bi" n'a pas vieilli d'un poil !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2009
    Beau et lent, poétique et beau, riche et magnifique. S'il a fallu un peu de temps pour que je rentre totalement dans l'histoire, une fois que j'étais dedans, j'ai aimé me perdre dans les plans poétique de kitano, dans cette violence rendu superbement par une réalisation sobre et classe. Kitano n'en fait jamais de trop. Tout est beau. La fin, sublime…
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    La maladie ronge les esprits. torturés, ennuyés, déments ou égarés, tous s'affrontent et s'entre bouffent, jusqu'à n'en plus pouvoir. L'homme peintre, guidé par une puissance qui le dépasse, remplit ses toiles de tâches heureuses et tristes, flocons maussades qui tourbillonnent sur la page blanche un soir d'été. La FIN approche, la femme lâche un sourire... timide, certes, mais sincère... Les souvenirs s'égrènent un peu partout, comme autant de pétales hagards en proie à l'Inspiration des sens, la fillette fantôme rigole en courant, et c'est une ultime cabriole qui clôt la mer en mouvement..
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