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Raw Moon Show
136 abonnés
832 critiques
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5,0
Publiée le 22 août 2013
Sonatine avait été une révélation pour moi... Jeux d'enfants, silhouettes juvéniles vêtues de chemises à fleur, décor idyllique, tout contrastait visuellement avec la cruauté de l'intrigue, l'inéluctable et sanglant règlement de compte qui se préparait. Des figures de style contournées avec grâce et qui faisait de ce film un choc. Avec Hana Bi, Kitano creuse la même veine mais atteint au sublime.
La poésie de ce film est cinglante de beauté. Parfaitement maîtrisé, la mise en scène est extraordinaire, que d'éloges... Le rythme de l'oeuvre est lente et se rapproche d'un style muet. La musique de Joe Hisaishi apporte beaucoup au film.
Excellent film,violent,froid mais très beau,c'est très poétique et quelques passages sont tellement sublimes comme la fin..... juste magique ! La B.O est magnifique, Kitano que ce soit derrière ou devant la camera est vraiment excellent(même s'il parle pas beaucoup ;) ).
Mais le film est très très lent et même si c'est pas un défaut,cela m'a un peu dérangé et quelques passages étaient un peu inutiles comme les peintures de l'handicapé qui sont montrées un peu trop souvent je trouve. Mais la beauté du film nous fait oublier cette lenteur et tous les autres défauts du film !
Un film dans lequel il n'est pas facile de ce plonger: peut de dialogue, que des monologues (un peu à l'image d'un Antonioni) un rythme lent... Par contre, la fin est vraiment extra belle,pleine de poésie, avec la musique d'Hisaishi merveilleuse...
un thriller contemplatif....une oxymore fait rarement un bon film...on s'ennuie à mourir et la photographie est tellement vieillissante, mais où est le chef d'oeuvre?
Kitano a indéniablement du style et de l'esprit mais l'histoire fut vraiment trop burlesque pour moi. Beaucoup de dialogues, de plans fixes, de violence, plus poétiques et esthétiques qu'autre chose, on est perdu du début à la fin ou presque. Y en a qui aiment, moi ça dépend, pas ici en tout cas.
Film touchant, violent, poétique, magnifique, Kitano réalise d'une main de maitre, le seul à pouvoir choquer, émouvoir de cette facon et pour ca, il mérite bien ses 4 étoiles.
pas du tout accroche a ce kitano la pourtant on est sur son terrain a n en pas douter les memes themes de predilections ,memes acteurs , memes musiques envoutantes et pourtant lagre une mise enscene habituelle je n 'accroche pas aux personnages ainsi que a l histoire meme si ce dernier voyage est beau et emouvant il fini par etre long et sans interet melangeant les genres sans reelles interet kitano joue encore a merveille mais sur cette histoire et les situations retranscrites il n y a pas l impact habituelles dommage pour moi il reste quand meme a voir pour ceux qui s interesse au monstre kitano et une belle preuve d amour et d amitié
Un Kitano assez symptomatique, quelques bonnes idées ici et là noyées dans un tel fouillis qu'on ne sait plus vraiment ce qu'a voulu nous raconter le nippon. Le scénario est totalement saccadé, manque de liant, et aucun des personnages n'emporte l'adhésion.
4 577 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 18 avril 2021
Si Kitano voulait ennuyer à mort le public il a réussi. Ce film dure environ 1 heure et 40 minutes mais il semble durer plus de 8 heures et il ne se absolument passe rien dans cette histoire. Personne ne parle directement l'un a l'autre mais peut-être qu'au Japon ils ont déjà découvert la téléphonie. Un autre point faible est le jeu des acteurs vraiment mauvais. L'histoire est celle du flic violent qui a un côté tendre mais elle est vieille et j'ai vu probablement dix films avec cette intrigue. Bien sûr c'est de l'existentialisme pour réchauffer les cœurs du culte de la victimisation. L'existentialisme insiste soi-disant sur le fait qu'un individu assume la responsabilité des conséquences de ses actes. Pas lui il les tue et les flics le découvrent ensuite. Tuez-vous et tuez votre femme car c'est vraiment de l'existentialisme honorable...
Je me suis endormi 3 fois devant. Heureusement que je n'étais pas au ciné et que je pouvais reprendre où je m'étais endormi (ce qui veut dire que 'ai vu le film en entier monsieur le modérateur d'allociné). Il ne se passe rien dans ce film. Je ne comprends vraiment pas. Surtout qu'il n'est pas contemplatif.
Entre la poésie du voyage que Kitano entreprend avec sa femme mourante et le semi-film de yakuza, il aurait été bon de faire un vrai choix. On se retrouve face à un film pas forcément ennuyeux, mais ne sachant apparemment pas sur quel pied danser. Et puis si Kitano pouvait parler un peu plus...
Dans "Hana-bi", Takeshi Kitano arrive à conjuguer poésie et violence avec cette manière de faire, cette mise en scène propre au réalisateur japonais. De plus, Joe Hisaishi apporte sa contribution en signant une BO sublime qui souligne l'impact de certaines scènes fortes émotionnellement. En revanche, je doute de l'utilité cinématographique de placer tout au long du film des peintures de Kitano lui-même puisque cela n'apporte rien à l'histoire et fait plus penser à un coup promotionnel.
Mélange d'ultra-violence et de tendresse dans un montage virtuose, "Hana-Bi" déçoit par le systématisme de ses ruptures de tons. On sent surtout Kitano nettement plus à l'aise quand il s'agit de mettre en scène des éclats de violence sidérants et stylisés. Mais ces moments ponctuent le film plus qu'ils ne lui donnent une intensité et demeurent, à ce titre, interchangeables. C'est tout le paradoxe d' "Hana-Bi" que de proposer certaines idées de découpage ingénieuses (le bruit de l'impact qui précède une tâche rouge jetée sur un tableau, laquelle se substitue bien évidemment au sang) et d'ennuyer à cause d'une structure plate puisque prévisible et d'une direction d'acteurs problématique, l'inexpressivité de Kitano et de Kishimoto nous rendant presque aussi apathique que les personnages. C'est sans aucun doute un film qui fonctionne par fulgurances, un peu englué dans son faux rythme et dans une histoire d'amour sans émotion qui prend de plus en plus de place. On sent pourtant que Kitano voudrait toucher le spectateur, mais les scènes réunissant le couple sont trop anodines pour prétendre un quelconque attachement aux personnages; on reste donc insensible à une issue peu surprenante qui arrive au bout d'un long-métrage à l'intérêt formel sporadique et incapable de proposer un parcours original.
C’est froid, violent, et pourtant plein de sentiments et d’humanisme. C’est du Kitano pur jus, parfois déstabilisant, mais en même temps touchant avec des fulgurances de très grand cinéma. Pour exemple il prouve une nouvelle fois comme il l’avait fait avec Sonatine sa science du hors champ que je trouve admirable. Pour le coup j’ai plus de mal quand il se lance dans l’humour ou l’absurde mais c’est compensé par de très beaux moments de cinéma.