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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 décembre 2006
Un film magnifique tout en simplicité et en émotion. Rien ne manque à ce film. L'histoire est prenante et on ne s'ennui pas en regardant ce film, Takeshi Kitano nous livre ici un film très violent mais surtout très émouvant. "Beat" Takeshi nous compose un de ses personnages habituels pas très bavard, un homme très violent et qu'on aimerait pas croisé au coin de la rue (son visage paralysé aidant) mais qui au-delà des apparences est un être d'une grande générosité qui se dépense sans compter pour les siens quitte à passer de l'autre côté de la loi. Les autres acteurs sont aussi très justes. Et le final est à pleurer! Le film est aussi excellement servi par la superbe musique de Joe Hisaishi. Ce film est également un film très artistique (Kitano ayant réalisé toutes les peintures de ce film ) la peinture joue un rôle primordial dans ce film. Je ne conaissais pas Takeshi Kitano (et j'avais tort) et je crois bien que je vais regarder ses autres films car il a l'air d'etre un excellent conteur d'histoire. Et Hana-Bi est à l'image d'un feu d'artifice à regarder avec emerveillement encore et encore!
Des tranches de vie, qu'on dirai réelles... Le visage de Kitano, impassible et pourtant tellement expressif derrière ses lunettes noires... Une douce mélancolie, un sentiment de joie et de tristesse mêlés dans une quiétude visuelle entrecoupée de flashs mémoriels de Nishi... Du ciné comme on n'en fait plus et comme on n'en croise que trop rarement, une oeuvre prenante et qui pourtant autorise l'évasion, le questionnement sur la vie quand on a tout perdu.
Film lent, calme et zen tout au long du film comme Kitano sait le faire. Après avoir regardé Aniki mon frère que j'ai beaucoup aimé, ce film m'a un peu déçu par sa lenteur malgré qu'il soit très beau. Nishi a du avoir 5 phrases à dire pendant tout le film. Mais bon, deux étoiles tout de meme pour la fin qui est magnifique ainsi que la musique !
Le septième film de Takeshi Kitano a pour force de présenter une alliance efficace entre les deux domaines de représentation du monde que sont le cinéma et la peinture, dégageant ainsi une richesse thématique et esthétique particulièrement singulière. On peut le considérer d'abord comme un film de gangster classique, décrivant avec une extrême violence les affrontements entre yakusas et policiers, pourtant, Hana-bi est probablement davantage une fable sur le temps et la mort, à la fois grave et ludique. Un film qui marque par sa beauté, son étrangeté.
Ce film est un pure chef d' oeuvre comme on en fait peu souvent au cinéma. l' histoire racontée est d'une profonde tristesse, d' une grande lenteur mais l'ennui n'intervient jamais car le film est doté d'une puissance émotionnelle tout à fait extraordinaire. La beauté et le raffinement de la musique contribue de manière non négligeable à l'étendu de ce potentiel émotionnelle. Les acteurs et actrices jouent à la perfection. Décidemment Kitano est un surdoué du cinéma.
Il faut l'admettre que le talent de Kitano devant et derrière la camera et sans reproche, Kitano crève l'écran, la musique et magnifique, mais je préfère de loin son film "aniki mon frère".
"Un film c'est comme une bataille, l'amour, l'action, la violence et la mort en un seul mot c'est l'émotion" Pierrot le Fou. Hana-Bi est un film à plusieurs casquette mélangeant les genres pour le faire rentrer dans un cinéma d'auteur. Nous sommes plongé dans un film qui parle de l'appelle a l'enfance pour des adultes endurcie qui connaisse tout de ce monde, rien à sauver. Du coup, il se retrouve a essayer de revivre une jeunesse perdu. Retrouver une certaine insouciance perdu vue par 2 personnages. D'abord Nishi qui pour les derniers jours de sa femme décide de cambrioler une banque pour la lui payer et ainsi profiter de leurs derniers jours ensembles. Puis Horibe qui joue ici un ami de Nishi qui a perdu l'usage de ces jambes. Il est seul et dépressif. Pour exprimer sa souffrance, il décide de peindre pour tuer le temps, ses peintures seront une trace de sa destruction mentale. Ces peintures sont émerveillant et fascinant car même si son style est très enfantin, ils dégagent une certaine liberté même la dernière beaucoup plus sombre que les autres ce veut révélateur du monde des adultes et ainsi une fatalité, Suicide.
Mon premier film de Takeshi Kitano. Sorte de poésie contemplative, Takeshi Kitano nous livre ses talents de réalisateur, scénariste, acteur et monteur. Aux premiers abords Hana-Bi peut sembler déroutant mais on se laisse rapidement convaincre par la narration du réalisateur Nippon même si elle se révèle assez longue par moment. Le tout est magnifié par la musique qui m'a fait beaucoup penser aux rpg Japonais comme les Final Fantasy ou Tales of (on trouve mieux comme comparaison oui !). Kitano fait aussi la part belle à la violence que j'ai trouvé assez inattendu, tout en évitant de tomber dans le gore outrancier et vulgaire. Cette brutalité met en avant la froideur de Yoshitaka Nishi, froideur qu'il abandonne lorsqu'il se trouve avec sa femme malade. Car oui Hana-Bi est aussi une histoire d'amour, certes très étrange et sortant des sentiers battus mais une belle histoire. Je pense qu'on ne peut rester indifférent face à une telle œuvre. Il faut aussi se laisser bercer par la beauté des images.
Je ne sais plus s'il s'agit d'un film ou d'une exposition de ses peintures... Une première demi-heure incompréhensible (même si peu à peu il retombe sur ses pieds), aucune émotion dégagée, aucune expression, pratiquement aucune parole de sa part, un thème délaissé au profit de "gags violent", et sans arrêt ses tableaux (en guise de décor ou sous les pinceaux d'un autre acteur), c'était sympa dans Battle Royale mais là ça tourne au narcissisme. J'ai aimé une scène, celle de la cloche...
Kitano m'a desaxé dans ce role. Cette histoire simple, douce et pourtant violente est si bien porté par la subtilité de la camera de Takeshi que chaque petit detail, chaque tic du personnage, devient boulversant. Malgré qu'il usent legerement de roles à repetition, Kitano est toujours inoubliable dans chacun des siens. Une grande fable moderne, subtile et violente: du grand Kitano. Bravo!
Takeshi/ Filmer l'omniprésence de la mort, de la souffrance qui anéantissent.
Beat/ Faire jaillir de l'écran des éclairs de bonheur, de bravoure, de partage.
Comme on le sait c'est toujours le réalisateur qui a le dernier mot.
N'empêche qu'Hana-Bi joue de ce paradoxe qui au-dela de son drame redonne incroyablement joie de vivre. L'acteur Kitano est emblématique, classe tout simplement: Il est le Clint Eastwood asiatique qui transperce l'écran quasi démiurge des mondes dans lesquels ils évoluent et jugent devoir donner la mort lorsque cela rentre dans l'évolution de ce monde.
Peut ainsi faire penser à Million dollar baby dans son approche.
Il y a plein de choses que j'apprécie dans la culture japonaise, mais Hana-Bi n'en fait pas partie. C'est ennuyeux et lent, exagéré... Le personnage principal ne parle presque jamais, il est totalement inexpressif et castagne tout ce qui vient le chatouiller en mode mec impossible à arrêter. Pour autant, c'est un dur au cœur tendre, mais c'est subtilement montré au travers d'un type placide et de sa relation invisible avec sa femme au comportement infantile. Il faut quand même signaler qu'au milieu de ce film de Kitano, on trouve l'acteur Kitano, et aussi de l'art de Kitano ; j'ai résisté à l'envie de Kitano le film avant la fin, dans l'espoir d'une dernière partie intéressante. Mais c'est le vide intersidéral, et au lieu d'acteurs sur-expressifs qui auraient gâché l'ambiance, on a des acteurs sous-expressifs qui surjouent cette ambiance de vide absolu. Bref, j'ai trouvé l'aspect poétique bien artificiel, et le film bien indigeste ; je ne le recommande pas. Et si vous apprenez le japonais et voulez regarder un film pour vous habituer à la langue, passez votre chemin, les dialogues de ce long métrage doivent tenir sur un timbre poste.
Sans doute un classique pour l'époque mais j'ai eu extremement de mal à suivre le film, entre le côté sanglant du film et un mec qui tue des yakuzas sans raison dans des effets spéciaux vraiment pas ouf... Le film a clairement mal vieilli ! Une histoire d'amour à moitié invisible à côté du nombre de morts du film dont on ne comprend pas toujours la raison et d'un point de vue personnel je n'ai pas été attaché par le personnage principal.