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Charlotte28
125 abonnés
2 013 critiques
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4,5
Publiée le 3 mai 2024
Western singulier où la rivière symbolise l'évolution psychologique des personnages confrontés à leur propre animalité, à leurs tourments intérieurs ou à leurs choix tumultueux, ce drame mêle les trajectoires des protagonistes avec habileté et densité (même si la tentative de viol était dispensable). Au sein des paysages magnifiés du Canada se tissent des récits de vie unis par une quête de sens, de sérénité, de tendresse - sans didactisme ni mièvrerie, laissant l'émotion jaillir avec pudeur au détour d'un regard (que la mise en scène sert avec délices) ou d'un aveu. Traitant intelligemment la relation filiale autant que l'image de la chanteuse de saloon, cette aventure fluviale (aux effets spéciaux dépassés) s'enrichit du naturel de Marylin Monroe, de la puissance de Robert Mitchum et de la détermination d'un enfant dont les convictions se verront remises en cause par la réalité des imprévus ou les complexités de l'existence. If you listen, you can hear it call...
Ce que je trouve le plus interessant dans ce film c'est certainement la métamorphose de Marylin Monroe en icône du cinéma. On ne la reconnait pas vraiment au début, c'est une très jeune femme qui chante dans un cabaret perdu et qui semble à peine avoir 18 ans avec une candeur quasi enfantine. Tout au long du film elle va se transformer moralement et physiquement, portée par le scénarion subtile de Preminger. Elle dit au début ne pas souhaiter être comparée à une dame et répond au jeune garçon de revenir dans dix ans pour répondre avec maturité à ses questions. En fait c'est au cours de la descente de la rivière sans retour que la métamorphose se produit impersceptiblement. Dans la scène de cabaret finale c'est en chantant une dernière fois le thème principale du film qu'apparait l'icône Marylin, brushing et maquillage impécable. Fixée pour l'eternité, elle ne changera plus jusqu'à l'ultime fin de sa carrière.
Le scénario était prétexte à montrer de superbes paysages autour de la rivière. Ce film bénéficie d'un scénario simple, original et bien traité. Hélas il a besoin d'un remake pour les scènes désespérantes de descente de rivière. Marylin Monroe remue n'importe comment le gouvernail du radeau sur lequel elle est embarquée avec ses deux comparses. Ils ne se tiennent même pas au radeau lorsqu'il navigue sur les flots tumultueux et descend les rapides. Une image défile sur un écran derrière des personnages sur un plateau. Les indiens son incapables d'atteindre leurs cibles. Marylin Monroe est la seule à enlever ses vêtements mouillés et à les faire sécher. C'est magique;l Les deux autres ne craignent pas l'hypothermie. Dommage aussi pour les longues scènes de chant aussi nulles que le chant du générique.
Le seul western de Otto Preminger est une superbe réussite, qui repose sur plusieurs éléments. Une histoire très bien écrite (si l’on met entre parenthèse les scènes avec les Indiens, qui constituent un symbole de l’adversité de l’environnement et donnent au film, avec la descente des rapides, sa dimension spectaculaire), par exemple la similitude des actes du père et du fils ou la symbolique des chaussures rouges. Des dialogues qui ne le sont pas moins, percutants et brillants (le père à son fils : « On sera moins riche que ceux qui trouvent de l’or, mais moins pauvres que ceux qui n’en trouvent pas »). Une mise en scène pertinente et précise (la première demi-heure et la rencontre des différents personnages en particulier). Des paysages magnifiquement photographiés, par l’emploi du tout récent Cinémascope. Enfin l’érotisme torride qui habite le film ; on aura rarement vu Marilyn (ou une autre) dégager en permanence, sans véritable scène audacieuse, autant de sensualité. Tout cela donne à cet itinéraire géographique et psychologique des trois personnages principaux une place dans les tout meilleurs films du genre.
Un film de Otto Preminger qui nous permet de passer un bon moment notamment grâce à Robert Mitchum et de magnifiques paysages, malgré une Marylin Monroe surfaite et un scénario un peu creux.
J'ai dû voir la "Rivière sans retour" il y a une quarantaine d'années. Merci à ARTE de rejouer régulièrement "la dernière séance" et de nous permettre de revoir des œuvres marquantes. La "Rivière sans retour" est un western romantique, avec de l’action, dont la grande force est le duo incarné par Marilyn Monroe et Robert Mitchum. Marilyn Monroe irradie ce film grâce à sa beauté naturelle et à son talent d'actrice. Son charme et sa présence à l'écran vont au-delà de son physique. Robert Mitchum, lui, est un homme de principes et de valeurs, droit dans ses bottes, une sorte de Jean-Pierre Raffarin de l’Ouest américain, un adepte des dictons et des phrases définitives telles que : "Mieux vaut un petit poisson dans son assiette que rien à manger" (de mémoire). De plus, notre Aquaman des Rocheuses n'a pas un comportement très #MeToo et le consentement n'est pas trop dans ses préoccupations. Son attitude envers les femmes est souvent empreinte de machisme, reflétant les normes sociales de l'époque où le film a été réalisé. Autres temps, autres mœurs, mais « ça c’est Robert » !!! Rory Calhoun, acteur sous-coté, est excellent en flambeur/séducteur cynique à souhait. Incontournable. Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Deux acteurs mythiques, Mitchum & Monroe, se retrouvent ici, dans ce western d'O. Preminger. L'histoire est intéressante: un couple doit descendre une rivière, appelée rivière sans retour par les Indiens, car il n'y a plus de chevaux et la route fluviale est la seule qui reste. Malheureusement ou heureusement, ils tombent sur un père et son fils. Les deux duos vont se transformer en un trio et un solo. Mitchum et son fils, accompagné de Monroe vont descendre la rivière. Ce sera accompagné de quelques rencontres avec les Indiens, et des bandits. Les plans sur le radeau, technique très en vogue à l'époque je suppose, ne restent pas à la postérité néanmoins. Le film est dans l'ensemble intéressant, mais vaut surtout par son couple d'acteurs, et le réalisateur qui fait son unique incursion dans le monde du western.
Un film avec un scénario assez limpide et prévisible, dont l'intérêt réside essentiellement dans les belles images de la rivière et la distribution (Marylin Monroe et Robert Mitchum). Le problème c'est que 70 ans après, la mise en scène avec ses chansons de saloon, ses répliques surjouées a mal vieilli. Les scènes sur le radeau trop évidemment tournées en studio, une Marylin maquillée et un Robert tout rasé après 3 jours et trois nuits passé sur les flots et à bivouaquer, ça fâche les yeux ! C'est à ce genre de détail que l'on distingue les chefs-d'œuvre des films ordinaires et ce film qui malgré tout se laisse voir, n'est donc pas un chef-d'œuvre
Vu et revu ce western un peu désuet sauvé par le couple Monroe - Mitchum et par la beauté du paysage . Le scénario est simple, quelques indiens poursuivent de la berge , un radeau sur un rivière en furie . Les trucages sont apparents . Quelques chansons de Marilyn et quelques péripéties sauvent ce western de la série B .
Le film est ancien il faut donc se remettre dans le contexte, et il vaut largement le détour. Marylin est lumineuse, le film est clairement fait sur mesure pour elle. Les chansons sont interprétés par elle et sa beauté est bien mise en valeur, surtout que la restauration numérique est très bien réalisé et donne un petit coté moderne. On ne viens pas pour le scénario qui est basique, mais pour ce que le film représente dans l'histoire du cinéma. Un grand classique assurément avec des monstres du grand écran, pour les passionnés de Marylin et des vieux westerns.
Les paysages sont magnifiques et l'histoire nous berce tout le long de la rivière. Maryline Monroe joue bien et crève l'écran. Un peu de testostérone mal placée dans ces hommes qui s'accaparent les cœurs et corps de cette femme mais c'était la vision de l'époque (Si ça avait été aujourd'hui on aurait pris un personnage plus naïf pour subir ce type de scène). L'ensemble donne une histoire sympathique 3,4/5
Ce western original, penchant plus vers l'aventure et les relations entres les personnages principaux que vers les classiques fusillades, est une sorte de "river-movie". C'est bien filmé, très bien joué, notamment par Marilyn Monroe également convaincante dans l'interprétation des chansons. On passe un agréable moment, mais il manque quand même quelque chose pour totalement convaincre.
Un petit garçon blond, des indiens, un fermier rugueux et une jolie danseuse de cabaret convoitée de toute part au caractère trempé... Tous les codes des années 50 sont là pour faire de ce western culte une romance pleine de charme, où le duo se construit au fil de cette rivière tout aussi tourmentée, devenant le personnage principal. En cinémascope, une Maryline aussi sublime que les décors du grand nord canadien, nous joue des mélopées si nostalgiques! Simple, superbe, lyrique.
« I lost my love on the river of no return”. Il faut voir la si jolie femme et écouter la si belle voix de Marylin,spoiler: (à la fin du film) pour être enchanté par toutes ses balades et apprécier le film à sa juste valeur. Tourné en 1954 (!), c’est un « must » du genre en technicolor. Même si plein d’invraisemblancesspoiler: (notamment ces méchants indiens, même pas de vrais « natives » qui ne savent pas viser 😉avec leurs flèche et hésitent si souvent à sa mouiller 😉) , il mélange aussi bien la nature que la confusion des sentiments. La plupart des plans sont tournés en extérieur sur fond de rivière déchainée, canyons et montagnes grandioses. Enfin, Robert Mitchum et Marylin Monroe forment un duo épatant et très glamour qui rajoute beaucoup au charme désuet du film. A voir