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Splendide western de Preminger, allégorie de la libération que chacun doit provoquer en lui-même pour atteindre le bonheur.
Le western de Preminger est de bonne facture, grâce au talent de ses deux acteurs (Mitchum et Monroe) et aux superbes paysages (en HD ça vaut le coup). On passe un bon moment malgré un scénario assez mince, des effets dépassés (le fond rajouté pendant les scènes du radeau..) et un manque d'action. A voir tout de même ne serait ce que pour Marilyn Monroe.
Une quête d'amour comme but dans ce film d'Otto Preminger, son seul Western. Un duo d'acteur exceptionnel, Robert Mitchum en mâle virilisant recherchant à reconstruire sa famille, Marilyn Monroe en femme fatale, plus intelligente qu'au premier abord. Les effets sont très cheap vu de nos jours, mais le langage cinématographique fonctionne toujours ( La scène de massage ou les prestations musicales de Marilyn ). Un grand classique, qui permet de voir un condensé magistral du talent de Preminger dans un genre qui n'est pas le sien.
Alexarod
Toujours dans mon trip Marylin, je me tape donc celui qui, parait-il, à fait d’elle une star. Bon faut avouer qu’à l’époque jouer dans un western, avec Robert Mitchum qui plus est, ça te plaçait bien. Si vous le connaissez peu c’est qu’il a surtout fait des westerns et c’est un modèle ricain, on lui a préféré John Wayne en Europe.
Pour autant un gros casting (même si ça ne l’était pas tant à l’époque) ne fait pas un bon film, et ça se vérifie encore une fois ici. En effet, si la rencontre des 2 « monstres sacrés » est alléchante elle devient plutôt allé-chiante, pour mener à un west-terne. En cause ? Leur jeu trop fade. On peut arguer du fait que c’était le style à Hollywood mais ça a mal vieilli, et en 1954 on avait Vera Cruz ou Bronco Apache bien plus réussis. Bon dans le même temps les dialogues ne sont ni du Audiard ni très recherchés, la trame est ultra classique, l’histoire ne leur permet de pas de se mettre tant en valeur que ça (Monroe fait encore une chanteuse de petite vertu avec un boyfriend peu recommandable) tant elle est bateau (ou nunuche mais c’était pour le jeu de mot), et il n’y a pas grand-chose par ailleurs pour relever le niveau.
A part ça on a aussi droit à beaucoup trop de chansons, bien chiantes en plus (celle du générique par contre sonne bien Ouest sauvage), la musique n’est pas génial non plu mais reste valable, le montage est très moyen car les ellipses sont nombreuses et les coupes pas forcément judicieuses, la mise en scène est délabrée vu que tout est raccourci : spoiler: le fait que Mitchum soit bien le père et que le gosse accepte de le suivre juste avec une photo, ou que Kay les rejoigne aussi, que le baiser forcé reste sans conséquences, où vont le père et le fils entre le coup de feu et leur retour pour enlever Marylin ?…
, mais cela a au moins le mérite de ne pas laisser trop de longueurs en chemin au milieu de la mollesse du rythme.
Beaucoup ont souligné les beaux paysages naturels canadiens, et il est vrai qu’ils ont bien fait de les choisir car ça rend bien. Cependant, les « effets spéciaux » ou incrustations sont trop mal faites pour qu’on apprécie le tout, et le technicolor est ce qu’il est. Certes ça vieilli mais ajouté au fait que les acteurs jouent mal, et que les plans larges ne montrent pas une rivière déchainée quand elle devrait l’être, ça casse l’action. Enfin les Indiens… toujours aussi mal vus, débiles, qui spoiler: savent à la seconde même où le visage pâle n’a plus son arme
, agressifs au possible avec les héros, et ce sans raison particulière, spoiler: qui les poursuivent alors qu’ils ont récupéré leur terre, se font tuer comme des mouches mais n’arrêtent pas, qui ne se trempent pas les pieds au début pour les laisser s’échapper mais n’hésitent pas à nager jusqu’au radeau ensuite pour se faire cueillir, et disparaissent sans plus de raisons qu’ils ne sont apparus
… Bref du primitif navrant au possible, et du consternant à coup sûr.
Au final ça se laisse regarder, ça conviendra aux fans de la pin up blonde mais pas aux aficionados du western. Bonne première réalisation cependant pour Otto Preminger, son seul western en plus.
Pour autant un gros casting (même si ça ne l’était pas tant à l’époque) ne fait pas un bon film, et ça se vérifie encore une fois ici. En effet, si la rencontre des 2 « monstres sacrés » est alléchante elle devient plutôt allé-chiante, pour mener à un west-terne. En cause ? Leur jeu trop fade. On peut arguer du fait que c’était le style à Hollywood mais ça a mal vieilli, et en 1954 on avait Vera Cruz ou Bronco Apache bien plus réussis. Bon dans le même temps les dialogues ne sont ni du Audiard ni très recherchés, la trame est ultra classique, l’histoire ne leur permet de pas de se mettre tant en valeur que ça (Monroe fait encore une chanteuse de petite vertu avec un boyfriend peu recommandable) tant elle est bateau (ou nunuche mais c’était pour le jeu de mot), et il n’y a pas grand-chose par ailleurs pour relever le niveau.
A part ça on a aussi droit à beaucoup trop de chansons, bien chiantes en plus (celle du générique par contre sonne bien Ouest sauvage), la musique n’est pas génial non plu mais reste valable, le montage est très moyen car les ellipses sont nombreuses et les coupes pas forcément judicieuses, la mise en scène est délabrée vu que tout est raccourci : spoiler: le fait que Mitchum soit bien le père et que le gosse accepte de le suivre juste avec une photo, ou que Kay les rejoigne aussi, que le baiser forcé reste sans conséquences, où vont le père et le fils entre le coup de feu et leur retour pour enlever Marylin ?…
, mais cela a au moins le mérite de ne pas laisser trop de longueurs en chemin au milieu de la mollesse du rythme.
Beaucoup ont souligné les beaux paysages naturels canadiens, et il est vrai qu’ils ont bien fait de les choisir car ça rend bien. Cependant, les « effets spéciaux » ou incrustations sont trop mal faites pour qu’on apprécie le tout, et le technicolor est ce qu’il est. Certes ça vieilli mais ajouté au fait que les acteurs jouent mal, et que les plans larges ne montrent pas une rivière déchainée quand elle devrait l’être, ça casse l’action. Enfin les Indiens… toujours aussi mal vus, débiles, qui spoiler: savent à la seconde même où le visage pâle n’a plus son arme
, agressifs au possible avec les héros, et ce sans raison particulière, spoiler: qui les poursuivent alors qu’ils ont récupéré leur terre, se font tuer comme des mouches mais n’arrêtent pas, qui ne se trempent pas les pieds au début pour les laisser s’échapper mais n’hésitent pas à nager jusqu’au radeau ensuite pour se faire cueillir, et disparaissent sans plus de raisons qu’ils ne sont apparus
… Bref du primitif navrant au possible, et du consternant à coup sûr.
Au final ça se laisse regarder, ça conviendra aux fans de la pin up blonde mais pas aux aficionados du western. Bonne première réalisation cependant pour Otto Preminger, son seul western en plus.
A part les majestueux décors naturels qui servent de toile de fond à ce western, il n'y a pas grand-chose à gratter sur le fond du radeau. L'intrigue est minimaliste et ce n'est pas la présence de deux grandes stars de l'époque qui sauvent la mise en scène. De nombreuses critiques dithyrambiques m'ont incité à voir cette œuvre. Otto Preminger a tourné là son unique western et m'avait habitué à mieux. C'est un des grands réalisateurs américains, mais dans le cas présent, il me déçoit. L'ensemble manque de rythme, l'action est presque inexistante et la majeure partie du film se déroule sur les rapides et sur les rives du fleuve où il ne se passe rien. Vraiment dommage de gâcher de la pellicule pour une si piètre histoire où seuls les extérieurs canadiens présentent un intérêt.
(VIDEO) D'accord, Mitchum et Monroe sont acceptables. Mais franchement, le scénario pèche mille fois, et que dire de la mise en scène !...
Unique western réalisé par Otto Preminger, ''Rivière sans retour'' a tout ce qu'il faut pour plaire : en réunissant deux grandes stars hollywoodiennes qui incarnent des personnages que tout oppose à première vue, le film manque peut-être d'originalité mais certainement pas de charme, le cinémascope et la couleur correspondant parfaitement à l'atmosphère western qui nous offre de superbes paysages. Et si les scènes d'action sont interminables (Robert Mitchum tentant d'arracher un fusil des mains à un méchant puis un couteau, le tout sans musique), la relation entre les personnages (le père, le fils et la mère de substitution) est très bien développée avec des dialogues qui font mouche. Et puis Robert Mitchum est irrésistible avec son charme laconique face à une Marilyn Monroe aussi sublime en robe de cabaret qu'en jean moulant et aussi à l'aise face à ses partenaires que face à une guitare, nous interprétant de très belles chansons.
Western ? non. Histoire d’amour filmé, pour faire se rencontrer deux stars de l’époque et remplir les salles, c’est vendeur ça. Les paysages naturels sont superbes, et on a les habituelles attaques d’indiens, (qui visent très mal, d’ailleurs). Un héros brut de décoffrage, (Mitchum, brut de décoffrage), une femme fatale blonde, (Marylin se débrouille pas mal), et un garçon qui scelle la rencontre entre les deux, ce qui nous donne une famille recomposée sans le dire. Et la rivière, qui n’est rien d’autre que la métaphore du tumulte intérieur que vivent les deux amants qui se confrontent au lieu de s’aimer. C’est du classique, filmé classique, pas terrible en fait, juste un bon travail d’artisan. On attendrait un peu plus de quelqu’un de la carrure d’Otto Preminger quand même.
« Rivière sans retour », c'est le film de producteurs par excellence : Preminger n'avait guère envie de réaliser un western et il n'en retournera jamais d'autre ; Monroe, qui détestait Preminger, lequel le lui rendait bien, a dit par la suite à qui voulait l'entendre que c'était le plus mauvais film dans lequel elle a joué ; quant à Mitchum, le film ne l'intéressait pas autant que ses nombreuses bouteilles. Si la réunion de trois légendes vivantes ne garantit pas la réalisation d'un chef-d'oeuvre, « Rivière sans retour » demeure un bon western plutôt divertissant, à l'intrigue certes assez mince et à la morale franchement républicaine (les membres de la National Riffle Association doivent adorer), mais qui tire parfaitement parti du tout jeune CinémaScope. On s'amuse des (nombreux) clichés du film, on admire la virilité désinvolte de Mitchum, on contemple la plastique parfaite de Marilyn (ainsi que son brushing et son maquillage nickel au petit matin après une nuit en pleine forêt), on apprécie les scènes d'action sur ladite rivière : « Rivière sans retour » vaut bien plus que ce que ses artisans devaient en penser.
C'est pourtant le film que l'on a envie d'aimer. Robert Mitchum, Marilyn Monroe, de superbes paysages !
Hélas, le scénario est médiocre, les personnages peu attachants et la réalisation calamiteuse.
Passons sur l'intrigue en elle-même (s'il y en a une) dont la morale est peu claire (on hésite entre "Il ne faut pas juger quelqu'un d'après un acte qu'il a commis car on ne connait pas tout des motivations qui l'ont poussé à le commettre" et "Avec un fusil et un cheval, on n'est pas emmerdé par les indiens") mais regrettons que les personnages n'aient aucune profondeur et déplorons la réalisation qui confine souvent au grotesque, notamment dans les scène avec les indiens. Ceux-ci semblent incapables de planter une flèche ailleurs que dans un poteau et n'hésitent pas à se jeter les bras en l'air vers Mitchum, pourtant armé d'un fusil. Le comble du ridicule est atteint lorsque deux d'entre-eux partent à l'abordage du radeau à la brasse puis attendent que ce brave Robert aient bien attaché le gouvernail et empoigné son fusil pour essayer de grimper sur l'esquif.
Hélas, le scénario est médiocre, les personnages peu attachants et la réalisation calamiteuse.
Passons sur l'intrigue en elle-même (s'il y en a une) dont la morale est peu claire (on hésite entre "Il ne faut pas juger quelqu'un d'après un acte qu'il a commis car on ne connait pas tout des motivations qui l'ont poussé à le commettre" et "Avec un fusil et un cheval, on n'est pas emmerdé par les indiens") mais regrettons que les personnages n'aient aucune profondeur et déplorons la réalisation qui confine souvent au grotesque, notamment dans les scène avec les indiens. Ceux-ci semblent incapables de planter une flèche ailleurs que dans un poteau et n'hésitent pas à se jeter les bras en l'air vers Mitchum, pourtant armé d'un fusil. Le comble du ridicule est atteint lorsque deux d'entre-eux partent à l'abordage du radeau à la brasse puis attendent que ce brave Robert aient bien attaché le gouvernail et empoigné son fusil pour essayer de grimper sur l'esquif.
De beaux paysages, deux acteurs principaux bons, dont marilyn dans un rôle moins "stupide" que d'habitude.
Pour autant le film est trop schématique (scènes d'approfondissement des personnages/ rencontres/"action" etc. le tout entrecoupé de musique par marilyn) et la mise en scène manque de punch, notamment les scènes "d'action" d'un mou rarement vu.
Pour autant le film est trop schématique (scènes d'approfondissement des personnages/ rencontres/"action" etc. le tout entrecoupé de musique par marilyn) et la mise en scène manque de punch, notamment les scènes "d'action" d'un mou rarement vu.
this is my movies
Le film est plus resté dans la mémoire collective pour l'association M. Monroe-R. Mitchum que pour ses qualités intrinsèques. Le western vu par O. Preminger est assez décevant, sa peinture de l'époque étant assez propre (même pour un film des années 50), ses plans sont trop longs (du coup, les scène de bagarre sont d'une mollesse !) et il entrecoupe le tout de beaucoup de chansons. Reste toutefois un final assez noir, quelques passages intéressant et une façon de filmer les paysages en adéquation avec le sujet. Monroe et Preminger étaient de toute façon assez peu concerné par le film, qu'ils faisaient pour honorer leur contrat mais ce dernier reste toutefois assez agréable à suivre, même si les scènes de rafting ont mal vieillies. D'autres critiques sur
Julien D
Pour son seul et unique western, Otto Preminger réalise une banale petite aventure en canoë dont la seule originalité est d’être filmé dans un milieu forestier et non pas les habituels terrains désertiques et dont l’atout principal est la présence de deux grandes stars en haut de l’affiche. Il ne nous offre cependant qu’une histoire simpliste, pour ne pas dire sans intérêt, avec une mise en scène des plus classiques. Marylin et Robert Mitchum ne semblent être là que pour le plaisir de jouer l’un avec l’autre. Les scènes les plus mémorables sont les descentes turbulentes dans les rapides qui sont filmés grâce à un système de transparence dépassé qui les rendent littéralement écœurantes. Seules les petites danses glamour de Marylin méritent le coup d’œil dans ce faux pas artistique.
Un bon western, même si l'enjeu n'est pas mémorable, qui s'appuie sur une très belle photographie et un beau duo d'acteur. A ce titre, Marilyn quitte le registre de "ravissante idiote" et interprète une femme courageuse et sensuelle aux sentiments complexe.
Par l'intermédiaire de ses deux icônes, dont Marylin qui ose le blue jean, ce western a atteint le rang de film mythique. A trop en attendre, c'est la déception qui est présente.
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