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tetef69
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1,5
Publiée le 5 août 2024
Un très bon réalisateur et de très bons acteurs ne rattrappent pas un scénario sans intérêt. Du début à la fin , on ne croit pas en cette histoire complètement ubuesque. Le film se termine avec un final que je ne veux pas spoiler mais sans aucun sens et qui m'a procuré un réel fou rire.
Le meilleur des exorcistes ! Sa dimension profonde est extra artistique elle est mystique seuls ceux qui croient au divin et au malin le comprendront vous n'avez lamais vu Dieu mais vous voyez son œuvre vous n'avez jamais vu le diable mais vous le voyez à l’œuvre vous n'avez jamais vu d'ange mais vous les voyez à l’œuvre aussi
On ne présente plus John Boorman, cinéaste anglais qui travailla beaucoup aux usa et dont le travail fût largement défendu par la revue de cinéma Positif.
Certes le travail de Boorman fût parfois en dent de scie, mais la qualité de certains de ses opus ("Délivrance" , " le point de non retour" surtout, voire "Zardoz"ou "Excalibur") conduisent à visionner avec intérêt certains titres moins aimés ou même souvent mal aimés à l'instar de " L'hérétique" suite de "l'exorciste"de W.Friedkin).
Le scénario reprend le personnage principal de Regan toujours possédée par un esprit malin, comme le révèle une séance d'hypnose.
Déconsidéré par les amateurs du cinéma de genre ( il est vrai que les scènes d'horreur sont peu nombreuses et surtout beaucoup moins spectaculaires que dans le film original).
Pourtant, " l'hérétique " est loin d'être inintéressant. Le casting permet de retrouver Richard Burton et surtout Louise Fletcher, actrice surtout connue pour son interprétation dans "vol au dessus d'un nid de coucous " dont le charme indéniable justifie à lui seul de jeter un oeil au film.
L'actrice , fut pénalisée par sa taille (1m80) à une époque où les grands gabarits féminins n'étaient pas en odeur de sainteté dans les studios. On sait que plus tard, des actrices du rang de Sigourney Weaver, de Charlize Theron ou de Margot Robbie rebattront justement les cartes.
Les scènes qui sont censées se passer en Afrique, sont sans doute les plus accomplies de l'ensemble et les amateurs de la filmographie du cinéaste, plus axés sur le cinéma d'auteurs que sur le cinéma de genre aux gros effets de manches, ne négligeront pas "l'hérétique".
La fin laisse entendre l'existence réelle de l'esprit du mal contre les options rationalistes et positivistes.
Le père Lamont enquête sur la mort mystérieuse du père Merrin, survenue à la suite de l’exorcisme de Regan MacNeil…
Dans quelle galère s’est fourvoyé John Boorman (Le Point de non-retour - 1967) ? En réalisant la suite directe du film culte (1973) de William Friedkin, le réalisateur s’embourbe dans une histoire capillotractée et atrocement ridicule, à base d’hypnose (avec une machine cheap qui décrédibilise l’ensemble des séquences où elle apparaît), des nuées de sauterelles et des voyages dans une Afrique de carton-pâte (reconstituée en studio).
Seules rescapées du précédent film : Linda Blair (qui refusa d'être à nouveau maquillée pendant les scènes d'exorcisme) et Kitty Winn (Sharon, la nounou). Cette dernière bénéficie d’ailleurs d’un rôle plus important (en tant que mère de substitution ?), puisque Ellen Burstyn (qui jouait la mère de Regan) a refusé de reprendre son rôle.
Lui qui venait de mettre en scène le brillant survival Délivrance (1972) déçoit à plus d’un titre. Oubliez l’horreur graphique et l’ambiance anxiogène du précédent opus, ici c’est le calme plat, un encéphalogramme plat qui s’oriente plus vers le drame psychologique que l’horreur pure. Armez-vous de patience ou abstenez-vous, faites le bon choix.
John Boorman est un auteur accompli, qui spoiler: prend le temps de développer ses idées, avant de les relier aux œuvres de William Peter Blatty et William Friedkin .
Il insuffle un ton surréaliste où divers degrés de réalités s'entremêlent spoiler: dans l'esprit et la vie de Regan, bientôt adulte, et du Père Lamont, venu l'aider. Car il sait que le Père Karras et le Père Merrin ont tous deux eu le temps d'ouvrir des portes, mais pas de les refermer, avant de mourir dans leur combat contre le démon Pazuzu venu posséder la jeune Regan .
Pour la science, spoiler: il s’agit a priori de troubles psychologiques . Et pour la religion, spoiler: avant tout d’une perte de foi . Ainsi, aucun d’eux spoiler: ne comprend ni Regan, ni le Père Lamont, ni la complexité et l’exhaustivité de la situation .
La scène la plus belle et la plus représentative est celle où spoiler: Regan rencontre une jeune fille autiste, et muette, dans la salle d'attente. Elle la comprend, puis la fait parler sous les yeux ébahis de sa mère, qui pleure de bonheur .
Le somptueux casting de cette suite est tout aussi phénoménal que l'original avec Linda Blair, Richard Burton, Louise Fletcher, Max von Sydow, Kitty Winn, Paul Henreid et James Earl Jones excellant tous à donner vie à cette œuvre majeure, qui est bénie par une nouvelle bande originale brillante d'Ennio Morricone.
« spoiler: Je suis désolé. Je comprends maintenant. Le monde ne le comprendra pas. Pas encore. »
John Boorman se prend les pieds dans le tapis, on voit l'ambition mais c'est loupé. Un bon réalisateur cependant, peut-être trop sur de lui sur ce coup là.
Pourquoi tant de haine envers ce film ? Pour kou wa ? Parce que, franchement, faire une suite aussi originale, il fallait avoir des cojones en téflon blindé. On retrouve Regan quatre ans après sa terrible possession. Elle ne se souvient de rien, participe à des séances bizarres chez une psychothérapeute avant-gardiste, tandis qu'un prêtre qui doute de sa foi (à lui, pas sa foi à elle) est chargé d'enquêter sur l'exorcisme d'il y à quatre ans, et va découvrir, dans la vie du Père Merrin (l'exorciste du premier film), des choses étranges autour d'un jeune homme africain, Kokumo, qui aurait été possédé, autrefois, par le même démon que Regan, Pazuzu... Brillamment réalisé (Boorman...need I say more ?), "L'Hérétique" a été aussi bien accueilli à sa sortie que ne l'a été le COVID. Pire encore, même, je pense. On en parle souvent comme d'une authentique m*rde, un film comptant parmi les pires suites de tous les temps. Et vous savez quoi ? Parmi ceux qui critiquent ce film, sans doute peu l'ont effectivement vu. OK, Richard Burton surjoue parfois (ce qui, concernant Burton, est presque normal ; comme Laurence Olivier, qui brille impérialement par son absence ici, il ne pouvait que rarement jouer sans en faire des tonnes de caisses), mais je trouve ce film vraiment courageux et intéressant. Belle musique de Morricone, aussi.
Le talentueux James Boorman se perd dans une intrigue trop sophistiquée pour captiver pleinement le spectateur. D'autant plus, quand on sait que le premier opus demeure un chef d'oeuvre intemporel du cinéma d'épouvante. Pourtant, le début du film se présente bien en tentant de donner des réponses aux interrogations du premier film. Car effectivement, il y avait plusieurs zones d'ombre autour de l'entité qui possède Regan. On reconnaît la maîtrise de la caméra de Boorman, mais il nous fait perdre toute l'intensité terrifiante de l'oeuvre de Friedkin à la violence primaire et sans concession. Et il faut reconnaître que dans ce type de film, cela a plus d'impact pour choquer et créer un sentiment cauchemardesque. Et la fin du film est quand même risible et peu convaincante. Notons tout de même l'interprétation de qualité de Richard Burton et le plaisir de revoir la mythique Linda Blair.
Boorman est parfois réellement visité par le génie, c'est ce qui fait sa réputation mais c'est, en définitive et quand on y regarde de près, assez rare. Délivrance est le seul de ses films ou la qualité est constante du début à la fin. Quelques très belles idées dans Zardoz, des instants merveilleux dans Excalibur aussitôt suivi de séquences risibles, un début captivant dans la foret d'émeraude mais c'est tout et ici... ? Du rien total ! Ça voudrait bien, mais ça n'en a même pas le début du bout de la queue ! Si seulement ça se contentait d'être mauvais et distrayant mais... c'est juste chiant et interminable ! J'ai craqué dix minutes avant la fin en passant les dernières scènes en accéléré et, franchement, c'était encore trop long. Le but était de prendre le pli inverse du 1er volet, c'est parfaitement réussi, ce film est aussi vide que son prédécesseur était intense.
L'exorciste 2 mérite tout de même d'être nominé aux Razi Awards non mais franchement l'exorciste 2 c'est vraiment le plus nul ainsi que le 3e le seul et le plus réussi sera l'exorciste 1 de 1973 malgré que l'exorciste 1 et beaucoup vieilli Mais par contre l'exorciste 2 et un plan navet mais heureusement qu'il est sauvé par deux acteurs Meetic Max von Sydow et Richard Burton mais ça reste néanmoins un nanar Et je ne parle pas du troisième qui est encore pire que le deuxième
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1,5
Publiée le 12 mars 2021
Comment Boorman est-il passé de Délivrance à cette suite de L'Exorciste. Pourquoi l'Afrique est-elle en papier et pourquoi Richard Burton est-il en pierre. Ils n'auraient pas pu faire pire même s'ils l'avaient scénarisé ainsi. Il s'agit d'une tentative désespérée d'un grand studio de tirer tout l'argent possible d'un succès préexistant en combinant des acteurs de premier plan avec un réalisateur controversé et un scénario préparé à la hâte. Il partage peu d'esprit et d'intelligence avec son prédécesseur produisant de ce fait une suite ennuyeuse. Bien que souvent risible de quelque chose de plus grand. Si vous êtes un fan de mauvais films celui-ci est fait pour vous...
À la suite du succès phénoménal de « L’exorciste » qui fut tout à la fois une révolution visuelle et un record de rentabilité pour un film d’horreur, William Friedkin et son scénariste William Peter Blatty ne sont pas du tout intéressés par l’idée d’une suite que la Warner les presse de mettre en chantier. Les deux hommes considèrent peut-être par intégrité artistique qu’ils ne pourront pas égaler le degré de perfection de ce véritable coup de poing assené aux spectateurs du monde entier. Pas question pour autant que la Warner renonce à de potentiels juteux bénéfices. C’est John Boorman qui accepte de s’atteler à cette tâche ingrate. Celui qui s’est fait connaître avec « Délivrance » (1972) impose sa vision qu’il souhaite être une réponse au premier opus au sein de laquelle l’onirisme et la réflexion l’emporteront largement sur les effets sanglants et horrifiques. Il avait en effet pour des raisons éthiques décliné l’offre qui lui avait été faite de réaliser le premier opus. Il faut savoir qu’en dépit du succès colossal récolté par William Friedkin, nombreux furent ceux qui lui reprochèrent la transgression de certains tabous par le biais d'une transcendance racoleuse d’images choquantes. Au premier rang de ceux-ci se plaçait Max Von Sidow, interprète repentant du père Lankester Merrin en 1973 qui tout d’abord refusa de figurer dans le second volet avant que John Boorman finisse par le convaincre des visées humanistes et réparatrices qui l’animaient. Pour l’écriture du scénario, l’écrivain William Goodhart puisa son inspiration dans les théories de Pierre Teilhard de Chardin (1881–1955). Prêtre jésuite français, théologien, philosophe mais aussi célèbre paléontologue, il milita au prix de démêlés sérieux avec le Vatican en faveur des thèses sur l’évolution de Charles Darwin qui de facto remettaient en cause le dogme catholique du péché originel. Dépassant la notion de cosmos statique, il promeut un Christ cosmique que l’humanité insérée dans un cycle plus large pourrait rejoindre en un point oméga, convergence de l’évolution, atteinte via un summum de spiritualité acquis à force de communication entre les consciences. spoiler: Pour symboliser cette communication des consciences à laquelle la jeune Regan MacNeil (Linda Blair) revenue de sa possession par le diable et devenue adolescente est hypersensible, William Goodhart invente de toute pièce le Synchronisateur. Un appareil un peu baroque permettant par l’hypnose réciproque (expérience réalisée dans les années trente) au thérapeute de pénétrer la conscience de son patient . « L’exorciste II : l’hérétique » est d’emblée un projet aux ambitions artistiques et interprétatives immenses peu en rapport avec les attentes des fans du film de Friedkin dont on pressent qu’il risque d’être sérieusement fragilisé au fur et à mesure des aléas du tournage. Les aléas justement ne vont pas manquer. L’entente tout d’abord entre Boorman et son scénariste qui se heurte à la réticence de ce dernier à céder aux modifications demandées par le réalisateur. L’impossibilité ensuite pour Boorman de convaincre Jon Voight qu’il souhaitait voir dans le rôle du père Lamont missionné par le Vatican pour éclairer l’exorcisme pratiqué par le père Merrin (Richard Burton) sur la petite Regan . Suivront le refus d’Ellen Burstyn de reprendre le rôle de la mère de Regan puis la mort de Lee J.Cobb qui déciment gravement le casting original. Enfin Linda Blair devenue une petite star capricieuse, refuse d’être grimée comme lors de sa première apparition dans le rôle de Regan , obligeant le recours à une doublure. Cerise sur le gâteau, John Boorman hérite de la fièvre du Rift qui traînait dans le sable importé d’Afrique pour les scènes d’extérieur finalement tournées en studio. L’ensemble de ces avatars ajoutés à d’autres minent Boorman qui perd peu à peu l’énergie nécessaire pour mener à bien un projet qui était en réalité sans doute condamné d'emblée, compte tenu de l’aura du film auquel il entendait non seulement succéder mais aussi faire de l’ombre. Tout s’en ressent bien sûr, notamment la cohérence narrative et par voie de conséquence une direction d’acteurs devenue erratique. Richard Burton notamment qui semble complétement ailleurs, sans doute vidé de toute émotion alors qu’il luttait contre son alcoolisme. Reste les images africaines envoûtantes tournées en plateau par le grand chef opérateur William A. Fraker, inaugurant ici l’utilisation de la caméra steadicam qui magnifie les plans aériens notamment spoiler: le vol du frelon, symbole bourdonnant du mal cherchant à se répandre à grande échelle . Bénéficiant de l’effet de surprise, le film parvint malgré tout à être bénéficiaire mais avec un score sans commune mesure avec le premier opus. Prophète, le grand Stanley Kubrick avait pourtant mis en garde John Boorman : « La seule manière de donner une suite à "L’exorciste" , c’est d’ajouter au sang et à l’horreur. La bonté n’intéresse personne ». La critique s’est donc déchaînée face à ce qu’elle jugea comme l'un des pires navets de l’histoire d’Hollywood. « L’hérétique », film aux ailes coupées par trop d’impréparation et sans doute un soupçon de suffisance est aujourd’hui maudit, grandissant à son corps défendant le chef d’œuvre de William Friedkin.
Exorcist II: The Heretic a l’intelligence d’aborder l’œuvre originale à laquelle elle fait suite comme un mythe à part entière qu’il faut traiter comme tel, déconstruire pour mieux creuser son sol et déterrer ses racines. Et si le long métrage de John Boorman est à ce point détesté, c’est certainement parce que le cinéaste aborde la déconstruction du mythe par le biais du mysticisme, pensant le cinéma comme un art susceptible de créer des chimères, comme un art qui affirme ou rappelle au spectateur son besoin de fiction pour organiser sa lecture du monde. Aussi le film oscille-t-il sans cesse entre hallucination et réalisme brut, religion et sciences, pour placer l’hypnose en point de contact entre ces deux réalités opposées, pour faire des expériences avant tout visuelles – comme l’est le cinéma – des rituels contre le mal et la maladie. Exorcist II ne représente plus une initiation aux pratiques de l’exorcisme ; il est une œuvre initiatique à part entière qui tire profit de la partition musicale signée Ennio Morricone pour éveiller les sens, remuer l’âme, attiser l’espace du dedans ; également de sa photographie magnifique et de son sens de la lumière, composée de rayons filtrant à travers des cloisons mi-closes ou perforées. Si la première partie du film peine à intriguer et pose longuement sa situation initiale, force est de constater que l’expédition du père Lamont en Afrique entame une errance intérieure fascinante, pleine de visions apocalyptiques – les sauterelles ne sont pas sans évoquer les plaies d’Égypte – puissamment mises en scène.
Ce film avait pourtant du potentiel pour être un bon film, de bon acteurs, une bonne bande son du meilleur du grand Ennio Morricone, mais franchement faire une suite à l'exorciste premier du nom, c'était une mauvaise idée. Le premier volet raconte tout. Une suite n'était pas nécessaire, je sais pas comment ça à pue foirée à ce point. John Boorman est un très bon réalisateur qui nous à fait par exemple l'excellent Excalibur où l'excellent Délivrance essaye la de faire un film d'horreur. La plus part des acteurs reprennent leur rôle du premier film, Linda Blair, Max Von Sydow que l'on voit en flashback du passé, kitty Winn reprend son rôle également. Louise Fletcher est la nouvelle arrivée, elle joue le rôle du docteur Gene Tuskin, il y a même James Earl Jones, mais que c'est il passé ? Les effets spéciaux ont pris un bon coup de vieux, les maquillage aussi, c'était mieux fait dans le premier, compliqué de faire une suite aussi comme la plus part des acteurs principaux sont spoiler: mort dans le premier volet. En plus le film à un budget de 14 millions de dollars, le premier en avait que 12.. ils ont quand même réussir à faire moins bien niveau effet spéciaux quel gâchis.. et aussi c'est plus un film fantastique que horreur vis-à-vis le premier qui était terrifiant, ont ne ressent pas cela dans le deuxième opus. Le film à eut des soucis aussi à cause de son scénario qui aurait changé à plusieurs reprises ce qui fait que certains acteurs ont décliné l'offre de jouer dedans. Comme je le disais le seul point positif de ce film, c'est sa bande son d'ennio Morricone sinon le reste vraiment moyen.