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    Docteur Folamour
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    387 critiques spectateurs

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    CritiqueCiné
    CritiqueCiné

    7 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2024
    Scénario brillant, visuel sobre mais efficace. Un film qui mérite bien plus de projecteurs.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    61 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2024
    Encore un chef d'œuvre signé Kubrick. Bourré d'humour noir et brillamment interprété par Peter Sellers, s'il me reste et vous aussi chers lecteurs, un peu de bon sens, ce film est la parfaite illustration, qu'on est bien dans la merde....
    PauloVentura
    PauloVentura

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2024
    Il y a certains films cultes, que tout le monde adore mais qui n'ont pas réussi à nous séduire. Attention, Dr Folamour n'est pas un mauvais film à mes yeux, scénaristiquement il tient très bien la route et nous plonge dans une époque où l'escalade nucléaire était une vraie préoccupation. Mais dans la filmographie de Kubrick, on n'a pas affaire à la plus grosse claque. On alterne surtout entre 3 lieux et c'est pour ça que le film m'a paru redondant. Déjà, j'ai du mal avec les satyres : quand tous les personnages sont tournés en dérision et sont tous idiots, j'ai du mal à m'investir émotionnellement et m'investir dans les enjeux. Si je compare (sur cet aspect) à un Don't look up : l'attachement émotionnel se fait au travers de certains personnages tout à fait normaux dans un monde d'idiots. Ce décalage créé de l'attachement et c'est pour ça que les enjeux m'investissent. Dans le film de Kubrick, tous les habitants de cette Terre sont idiots alors j'en ai rien à faire si ce monde est en danger. J'ai conscience que ce n'est pas l'objectif du film de nous faire aimer ses personnages mais c'est à cause de ça que je n'ai pas été conquis à 100%.
    L'humour n'a pas non plus fait mouche chez moi mais je ne vais pas développer ce point. J'ai parlé de ce qui me dérangeait dans le film mais je ne le déteste pas (loin de là). J'allais pas répéter toutes les qualités que tout le monde arrête pas de dire dans chaque critique que je vois du film.
    Theo
    Theo

    19 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Stanley Kubrick, avec "Docteur Folamour", nous plonge dans une comédie noire qui défie le temps, imprégnée d'une ironie mordante et d'une critique acerbe des politiques de guerre froide. Le film dépeint avec brio l'absurdité des logiques militaires et politiques qui pourraient mener à une catastrophe nucléaire. Kubrick utilise un humour noir et un cynisme tranchant pour explorer les territoires sombres de la paranoïa humaine et de l'obsession du pouvoir.

    La performance de Peter Sellers, incarnant trois personnages clés, est une prouesse remarquable qui apporte une profondeur comique et tragique au film. Chaque personnage qu'il joue reflète une facette de la société qui, ensemble, composent un portrait caustique de l'humanité au bord de l'auto-destruction. Le général Turgidson, grotesquement va-t-en-guerre, et le Dr Folamour, sinistrement lucide, sont des caricatures brillantes de la folie qui semble régner au sommet.

    La direction artistique et la photographie en noir et blanc contribuent à l'atmosphère oppressante du film, renforçant le sentiment d'urgence et de claustrophobie dans la fameuse salle de guerre. La musique, oscillant entre le martial et le mélodique, accentue ce contraste entre la gravité de la situation et l'absurdité des réactions des personnages.

    Ce que Kubrick réussit surtout, c'est de rendre palpable le ridicule de la situation sans jamais diminuer son impact potentiellement apocalyptique. La scène culte du commandant Kong chevauchant joyeusement une bombe atomique vers sa cible est à la fois hilarante et horrifiante, un symbole puissant de la dérision de la guerre.

    Le film ne se contente pas de divertir ; il interpelle, questionne et provoque. Il demeure pertinent, rappelant les dangers toujours actuels d'une logique militaire détachée de la réalité humaine. C'est cette intemporalité, combinée à une mise en scène impeccable et à une satire incisive, qui fait de "Docteur Folamour" une œuvre majeure du cinéma, capable de nous faire rire tout en nous glaçant le sang.

    Dans un équilibre parfait entre comédie et tragédie, Kubrick nous livre un excellent film qui, à travers le rire et l'effroi, critique une humanité au bord du précipice, jouant imprudemment avec des forces qui la dépassent. Le film, sans jamais perdre de son impact ou de son actualité, demeure une référence incontournable, un miroir de nos propres absurdités.
    Judelu
    Judelu

    117 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 avril 2024
    J'ai pas cerné l'humour. Plutôt le ridicule des échanges dans ce genre de situations, en bref c'est pas mon préféré de S.Kubrick ...
    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Grandiose ! Stanley Kubrick, dans ce film de 1h30, nous donne un point de vue dystopique durant la Guerre Froide si tout se passait de la pire des manières. Entre psychotise et la Comédie, Stanley Kubrick nous tient un des plus grands films du cinéma, dénonçant le danger de la Bombe Atomique ! C est du beau travail !

    A voit absolument
    GéDéon
    GéDéon

    89 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2023
    Le septième long-métrage de Stanley Kubrick, sorti en 1964, constitue un petit bijou d’humour noir. Avec un Peter Sellers complètement hilarant (interprétant trois personnages tout plus barrés les uns que les autres), le scénario exploite le contexte de l’époque où la menace d’un conflit nucléaire entre les USA et l’URSS devient réalité. Grâce à l’absurdité des situations, le réalisateur livre une vive critique de la guerre et de l'incompétence des décideurs politiques. C’est à la fois drôle et consternant devant tant de bêtises humaines qui, bien que caricaturales, restent potentiellement envisageables. Bref, une comédie cynique et virevoltante.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Avec "Docteur Folamour", Kubrick signe une comédie féroce et grinçante, un pamphlet antimilitariste où Peter Sellers excelle dans un triple rôle à sa démesure. La caricature est à la fois drôle et terriblement effrayante.
    Luluu2212
    Luluu2212

    16 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Un film extrêmement culte, une critique de la guerre froide sous l'humour. Une guerre nucléaire inévitable, due à un homme complètement fou. Un jeu burlesque entre humour et dénonciation. Et la force de chacun des acteurs rend l'œuvre totalement géniale ! De plus les trois rôles interprétés par Peter Sellers montrent efficacement son talent. Un film à voir absolument dans sa vie.
    HyperMOI
    HyperMOI

    17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Drôle et glaçant à la fois, l'un des meilleurs films qu'il m'a été donné de voir. Scénario impeccable, rythme maîtrisé, jeu d'acteur parfait...
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    7 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Revoir cette comédie noire est toujours particulier. L'ensemble des personnages sont fous (Sterling Hayden, Peter Sellers en Docteur Strangelove) ou débiles (George C. Scott, Keenan Wynn, Slim Pickens), sauf peut être le Group Captain Mandrake et le président des USA, tous deux interprétés par Peter Sellers.
    Mais Stanley Kubrick traite tout cela avec un sérieux extrême, avec une multitude de détails et de précisions. Ce qui rend le film passionnant et bien sûr ironique. La farce fonctionne parfaitement.
    Par moment ce n'est pas très fin: l'interprétation de George C. Scott est surlignée par le montage à la limite de l'exagération (il y a quelques plans de trop).
    Les éléments techniques prédominent et empêchent de rentrer dans le film, ou plutôt nous en font sortir: par exemple le style reportage avec la caméra en mode reportage pendant l'attaque de la base par les troupes américaines: la bascule dans un style reportage en extérieur alors que le reste est en studio dans des bureaux jure un peu et sort le spectateur du film.
    Mais l'ensemble reste jubilatoire.
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2022
    À travers sa filmographie truffée de chefs-d’œuvre, Stanley Kubrick laisse plutôt l’image d’un réalisateur froid et très sérieux soit tout l’inverse d’un auteur de comédie. Pourtant, le cinéaste a abordé le genre via le registre de la satire avec Docteur Folamour ou : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe spoiler: (on comprend le registre du film dès le générique de début où le ravitaillement d’un avion en vol est filmé avec des connotations sexuelles)
    . Sans être hilarant, ce film cynique possède de nombreux passages très amusants grâce au regard critique et méchant qu’il possède sur ses personnages, sur le patriotisme excessif spoiler: (c’est à cause d’un nationaliste paranoïaque que le monde va vers sa destruction)
    et sur la course à l’arme nucléaire. Ce n’est pas étonnant, avec cette vision, qu’un militant d’extrême-droite tel que John Wayne y ait refusé un rôle ! La réussite de cette adaptation libre (le roman étant une œuvre d’anticipation sérieuse) de 120 minutes pour sauver le monde de Peter George bénéficie de l’excellente prestation de Peter Sellers qui n’incarne pas moins de trois rôles à l’écran (un accident sur le tournage l’ayant empêché d’en tenir un quatrième : celui du Commandant T.J. "King" Kong). On notera notamment qu’un de ceux-ci (le docteur Folamour ou doctor Strangelove en V.O.) donne même son nom au long-métrage alors que le personnage n’apparaît que très peu à l’écran. Une fois de plus, le cinéaste offre une réalisation à la précision implacable tout à fait caractéristique de son style et une histoire prenante de bout en bout. On pourra juste regretter que le réalisateur ait choisi de supprimer la scène qui devait clore le film spoiler: (une séquence d’une dizaine de minutes où les membres du centre de commandement s’affrontent dans une bataille de tartes à la crème)
    car la fin choisie paraît incomplète et coupe de manière trop abrupte (chose d’autant plus surprenante que cela n’aurait pas été le cas s’il avait décidé de terminer son film sur la séquence précédente spoiler: où la bombe chevauchée par le commandant T.J. "King" Kong est larguée
    !). Malgré ce petit bémol, Docteur Folamour ou : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe reste une œuvre passionnante toujours autant d’actualité. Une fois de plus, une grand film signé Stanley Kubrick.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2022
    J’ai revu sur grand écran avec plaisir – premier terme d’un oxymore terrifiant vu la situation en Ukraine - « Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe » de Stanley Kubrick, film sorti en 1964 donc 2 ans après « Lolita ».
    Le sujet est – je pense – connu de tous et cette fois-ci j’aimerais souligner l’importance du chiffre 3 dans ce film : 3 lieux avec la base aérienne de Burpelson commandée par le Général Jack D. Ripper (Sterling Hayden) qui a fait couper tous les liens de sa base avec le monde extérieur et qui atteint d’une crise de paranoïa (« mes fluides vitaux » sont altérés par « la fluorisation de l’eau par les Russkoffs ») a lancé tous les bombardiers B52 armés de missiles nucléaires sur les cibles soviétiques ; le bombardier B52 du commandant texan T.J. King Kong (Slim Pickens) coupé du monde par les systèmes de codage des messages et endommagé par l’explosion d’un missile russe à quelques kilomètres de l’avion et – troisième lieu - le PC du Pentagone avec le Général Buck Turgidson (George C. Scott), le Président des États-Unis et l’Ambassadeur de l‘URSS appelé pour prouver la bonne foi des américains. Mais il n’y a que 30 minutes pour éviter le pire et comme dit, les 3 lieux ne sont pas en contact direct entre eux : à la base de Burpelson il n’y a qu’un seul téléphone public et le colonel Lionel Mandrake de la RAF devra appeler en PCV le Président des États-Unis car un des marines venus libérer la base a des scrupules à tirer sur un distributeur de Coca-Cola, ne voulant pas avoir de problème avec cette firme, et inversement le Président des États-Unis ne pourra joindre son homologue russe que via un numéro privé donné par l’Ambassadeur. Sur le chiffre le 3, rappelons bien sûr que Peter Sellers incarne 3 rôles : le colonel Mandrake, Merkin Muffley le Président des États-Unis et le Docteur Strangelove ou Folamour pour la version française. Je m’arrêterai là pour la symbolique du chiffre 3 et pour dire que ce film est truffé également d’allusions sexuelles (y compris dans les noms) et de très rares moments d’humour (la pancarte « La Paix est notre profession » à l’entrée de la base, le distributeur de Coca-Cola, le minuscule dictionnaire américain/russe dans la boîte de secours des aviateurs, les 3 préservatifs dans cette même boîte, la mention « A manier avec précaution » sur les bombes nucléaires …).
    In extremis le colonel Mandrake devinera le code (en 3 lettres) pour annuler l’attaque et rappeler les bombardiers… sauf l’avion du commandant King Kong qui malgré ses 3 réacteurs touchés et la trappe de la soute qui ne veut pas s’ouvrir arrivera à libérer la bombe en la chevauchant Stetson sur la tête, en bon texan, et avec son cri de guerre Yahoo.
    Mais l’ambassadeur russe a révélé que son pays avait mis au point un système automatique d’auto-défense en cas d’attaque nucléaire, la Machine du Jugement Dernier ou Machine de l'Apocalypse… Le Docteur Folamour – un ancien savant nazi – proposera alors au président des Etats-Unis de sélectionner par ordinateur de bons américains (avec même un ratio d’un homme pour 10 femmes « sélectionnées pour leurs qualités hautement stimulantes ») pour qu’ils soient mis à l’abri dans d’anciennes mines pendant 100 ans pour régénérer la race ! A la fin de son exposé, le Docteur Folamour paraplégique se lèvera et s’écrira « Mein Führer mais je marche » en faisant le salut nazi… mais c’est trop tard car l’arme de l’apocalypse nucléaire est en route avec de multiples champignons nucléaires explosant partout sous la chanson emblématique de la Seconde Guerre mondiale We'll Meet Again.
    Un film engagé qui fut assez mal accueilli aux USA puisque sorti en 1964 donc en pleine guerre froide, la crise des missiles de Cuba datant d’octobre 1962.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Kubrick vient dénoncer avec "Docteur Folamour" l'absurdité de la guerre froide par la satire. Le comique est apporté par des personnages caricaturaux et loufoques à souhait, nous allons du gag brut à la critique du système via des situations complètement absurdes qui renforcent cet idée que la guerre n'est rien d'autre qu'un ensemble de malentendus, d'égocentrisme et d'ignorance. On retrouve toute la maniaquerie du réalisateur optant pour un noir et blanc froid et déstabilisant, qui réussit avec brio à nous faire rire de la fin du monde.
    Sebastien G.
    Sebastien G.

    3 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2023
    Que c'est long, que l'humour est difficilement perceptible. La réalisation est impeccable certes, le jeu d'acteurs également, mais j'ai le sentiment d'être devant un Monty-Python, il faut être amateur quoi. Bref, loin du délire que j'imaginais, trop de "réalisme" militaire, il faut sans doute se remettre dans le contexte et être américain voire ancien combattant américain pour y trouver un intérêt.
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