Mon compte
    Docteur Folamour
    Note moyenne
    4,1
    11329 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Docteur Folamour ?

    386 critiques spectateurs

    5
    175 critiques
    4
    119 critiques
    3
    50 critiques
    2
    25 critiques
    1
    12 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2020
    Le titre original révèle déjà l'esprit du long-métrage : "Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe". Sarcastique, corrosif, efficace.

    La critique de la position américaine durant la Guerre Froide est tellement virulente qu'il faut relire plusieurs fois la date de sortie pour s'assurer que l'on n'a pas halluciné. Oui, "Docteur Folamour" est sorti en 1964, soit en pleine Guerre Froide, 2 ans après la crise des missiles de Cuba ! Et encore, ce film aurait dû sortir quelques mois plus tôt, fin 1963 mais sa sortie a été repoussée à cause de l'assassinat de JFK.

    Il faut avoir un courage énorme pour oser sortir une comédie qui tourne tant en ridicule le président des Etats-Unis, les russes ou les militaires américains, à peine un peu plus d'un an après le pic des tensions entre les 2 blocs et 6 ans après le Maccarthysme.

    Pourtant, Stanley Kubrick a eu ce courage et nous a livré une satire très intelligente de l'état du monde à ce moment-là.

    Quel régal que les expressions ahuries de George C. Scott lorsqu'il entend les propositions du Président des Etats-Unis qui vont à l'encontre de toutes les règles de la stratégie militaire.

    J'ai ri de très bon coeur à de nombreuses reprises devant "Docteur Folamour" mais j'ai aussi beaucoup réfléchi.
    En effet, le scénario est basé sur un livre de Peter George, "120 minutes pour sauver le monde", terriblement efficace. L'auteur s'est basé sur des faits historiques : la théorie du complot de la fluoration de l'eau a réellement existé par exemple, tout comme les russes ont vraiment réfléchi à mettre en place une Machine Infernale.

    Du coup, comme l'histoire semble crédible, on oscille entre être horrifié par cette histoire dans laquelle les rouages sont bien huilés et être amusé par le côté comique de la situation. Réussir à concilier ces deux sentiments, c'est un exploit.

    Alors lorsque la mise en image de ce scénario est en plus très belle et livre des plans à l'impact très fort, que peut-on attendre de plus ?

    C'est pourquoi "Docteur Folamour" mérite sa place dans le Panthéon du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 avril 2020
    Bah euh... comment dire ? Kubrick est l'un -si ce n'est le- de mes réalisateurs préféré mais visiblement l'humour n'est pas son domaine. Je n'ai pas ri une seule fois, peut-être ai-je souri deux-trois fois mais sans plus. Qui plus est, le film est assez ennuyant.
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2020
    Chef d'oeuvre du cinéma réalisé en 1964. Docteur Folamour est une comédie noir exceptionnelle. Stanley Kubrick a effectué un énorme travail de recherches, il s'est énormément documenté sur la guerre et le nucléaire et le résultat est grandiose. Le plan en contre plongée sur le général Ripper est parfait, les échanges entre le général et Peter Sellers sont captivants. Peter Sellers réalise une véritable prouesse en incarnant 3 grands rôles dans le film dont celui du Docteur Folamour qui est un personnage clivant et drôle. Peter Sellers fut le seul acteur à avoir été nommé pour un seul et unique Oscar, alors qu'il jouait 3 personnages dans le film. La force de ce film c'est de réussir à nous faire rire sur des thèmes comme la guerre et le nucléaire dans un contexte totalement imprévisible qui conduit à la destruction. La bande sonore se familiarise parfaitement aux images. Très bon film qui conserve toute sa force malgré les années. A voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2020
    Un chef d'œuvre de satire. Il n'y a que Stanley Kubrick pour pouvoir faire d'un sujet aussi sensible une comédie. Sans oublier la performance hors du commun de la part de tous les acteurs et notamment de Peter Sellers qui incarne non pas un rôle, mais trois rôle.
    Thomas Lallement
    Thomas Lallement

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2020
    Un film qui fait son humour noir au beau milieu d'une crise majeure qui va plonger le monde dans une guerre nucléaire.

    Un film qui glorifie et embellie la guerre, la mort, la folie...

    DOCTEUR FOLAMOUR.
    Comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la Bombe
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Film de guerre politique, et surtout comédie satyrique. Dr. Folamour est porté par l'excellent Peter Seller qui campe à lui seul une pléthore de personnages hauts en couleurs, dans une époque où la tension USA/ Russie est taboue.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2019
    Stanley Kubrick se la joue comique pour son 7ème film ; d’un bouquin sérieux, il livre un script à l’humour plus que caustique et dénonce par la farce la folie guerrière des hommes. Ici pas de gentils, ni de méchants : que des abrutis. Soviétiques et américains dans le même panier quand il s’agit de montrer les gros bras, quitte à envoyer tout le monde dans le mur. Une belle parodie de l’escalade à l’armement, à la dissuasion…
    Et derrière la comédie et la dénonciation de la guerre dont Kubrick s’est souvent fait le porte-parole, il y a aussi des piques cinglantes sur la patrie de l’Oncle Sam dont ce scientifique nazi embauché par les ricains. Aucun scrupule à l’image de nazis embauchés par la Nasa pour envoyer le premier homme sur le Lune
    Et maintenant une critique : « Au moment où les relations États-Unis/ U.R.S.S. se calment un peu, Kubrick lance un gros pavé dans la mare avec la farce acide la plus grinçante de l'histoire du cinéma.

    Confortablement blotti dans le rôle de spectateur du XXIème siècle, difficile de mesurer l'ampleur de la provocation qu'était Dr Folamour, comédie acerbe sur le nucléaire. Film dont la sortie fut repoussée pour cause d'assassinat du président Kennedy, ce Folamour porte en lui la trace du souffre et du rire grinçant. En 1964, date de sortie du film, la crise de Cuba marque encore tous les esprits et la seule révolution pour communiquer s'appelle le téléphone rouge. Ironiquement, Kubrick l'utilise pour que le président américain explique à son homologue russe ivre mort la gravité de la situation. Alors que les relations bipolaires tendent à se détendre dans le monde réel, le pavé dans la mare de Stanley choque autant qu'il amuse. Film sur le complot politique, l'asservissement de l'Homme selon la hiérarchie et l'apocalypse nucléaire, Dr Folamour détonne rien que par son titre intégral (« ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe »).

    Les éclats de rires provoqués par le triple jeu du grand Peter Sellers illustrent trois facettes. D'abord, il y a le fameux Dr Folamour, ancien dignitaire Nazi, hilarant surtout dans la scène finale à base de complot pour repeupler la terre. Kubrick égratigne évidemment la tolérance des États-Unis à l'égard de scientifiques ayant servis le régime d'Hitler, souvent impliqués idéologiquement mais qui -pour des raisons « scientifiques »- bénéficient d'un accueil privilégié. Sellers incarne aussi un président des USA débordé et soumis au diktat militaire. Troisième rôle et troisième nationalité : le colonel britannique, confronté au général fou ayant enclenché l'attaque nucléaire. Kubrick le filme comme un homme plus loyal mais impuissant. Sa négociation le place de fait en position de faiblesse face à la folie totale du général. Sellers a beau se tenir debout, les contre-plongées sur le général fumeur de cigare le rendent d'autant plus menaçant.

    Dr Folamour travaille évidemment l'espace afin de confiner cette histoire aussi dingue que cruellement crédible par un jeu architectural dément. La fameuse salle de conseil de guerre, froide comme la mort, accentue l'écho des voix. Une sonorité ironique tant le film travaille l'incapacité à se comprendre, à s'entendre et à éviter le pire d'arriver. Buck (immense George C. Scott, presque plus impressionnant que Sellers) mâchouille à n'en plus finir ses chewing-gum. Il balbutie son autorité. A défaut de se cacher derrière sa barbe, il se masque par la nonchalance patriotique et détestable du personnage. L'occasion d'en mettre plein la tronche au milieu de l'armement (« vous n'allez pas condamner tout un programme sur UNE erreur ! » lance crétinement Buck) et la subordination. Une thématique en complément des Sentiers de la gloire.

    Reste le cœur du problème : l'avion en mission. Là encore le confinement des lieux resserre l'intrigue sur des soldats persuadés d'agir pour le bien, se rêvant déjà couverts d'honneurs. Leur sacrifice va jusqu'à ce rodéo dément sur une ogive en train de tomber. Kubrick y utilise en fil rouge une marche militaire When Johnny Comes Marching Home Again, morceau issu de la Guerre de Sécession. Déjà utilisée dans le dictateur de Chaplin, cette musique faussement belliqueuse serait en fait un ode à la fin des hostilités. L'isolement total subit par ces soldats bien intentionnés traduit aussi un goût des destins tragiques pour l'Homme, simple rouage dépourvu de porte de sortie. L'équipage ne fait que répondre à un ordre crypté. Leur amusement devant le kit de survie (« on pourrait passer un bon week-end à Vegas avec ça » déconne l'un d'eux) les montre comme étant les plus humains de tous les protagonistes de cette histoire. Même la secrétaire ou le soldat qui fait prisonnier le colonel britannique sortent moins des clous que cette bande de guerriers enfermés dans un microcosme à devenir fou. S'il n'y avait pas ces innombrables plans de vols, on les croirait cloitrés dans un sous-marin. Manière bien claire de montrer à quel point l'humain se coupe de tout. Les explosions nucléaires de fin ne montrent jamais la catastrophe, les pleurs, les morts ou une quelconque image anxiogène. C'est par la petite musique We'll meet again ( relevez encore la terrifiante ironie de Kubrick) que la force d'épouvante se met en valeur. »
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2019
    En pleine guerre froide, un officier américain paranoïaque perd les pédales, et parvient à lancer à l'attaque contre l'URSS une escouade de bombardiers armés de bombes nucléaires ! Le gouvernement va-t-il profiter de l'occasion pour lancer une guerre nucléaire totale, ou parlementer avec les Russes ? Reprenant exactement le même pitch que le thriller "Fail Safe" sorti la même année, "Dr Strangelove" est quant à lui une satyre cynique et antimilitariste, assez osée pour l'époque (produit peu après la crise de Cuba). Dénonçant la course à l'armement, la paranoïa militaire, la politique de destruction mutuelle assurée, et la personnalité des généraux, "Dr Strangelove" fait autant froid dans le dos que sourire. Peter Sellers y est désopilant et énergique à souhait dans un triple rôle : le président apaisant mais gêné, un officier britannique flegmatique, et un savant fou allemand qui s'extasie devant ce risque de guerre totale nucléaire. Les autres ne sont pas en reste, avec notamment George C. Scott, très amusant en général coureur de jupon et fier de son armée en toutes circonstances. En outre, on relève de jolis décors signés Ken Adam, un montage réussi, et des plans particulièrement inspirés de Kubrick (dont le fameux spoiler: bombardement final
    ), qui s'accordent à merveille avec l'humour très noir de l'ensemble.
    Shawn777
    Shawn777

    581 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2019
    Ce film, réalisé par Stanley Kubrick et sorti en 1964, n'est pas mal du tout ! C'est l'histoire du général de l'armée américaine qui décide d'envoyer des avions sur l'URSS car il est prit d'une folie paranoïaque. Le scénario est adapté du roman "120 minutes pour sauver le monde" mais que je n'ai pas lu et que ne pourrai donc pas comparer au film. C'est assez étrange de voir un film de Kubrick qui est certes sur un sujet bien sérieux et inquiétant (surtout durant la Guerre Froide, j'imagine) mais qui est prit sur le ton de la comédie noire, ce dont nous n'avons pas l'habitude de voir chez le réalisateur. Malgré tout, ce n'est pas le genre d'humour à se tordre de rire par terre, c'est plutôt de l'humour subtil, acerbe avec un peu de burlesque qui nous fait décrocher quelques sourires jaunes. C'est également assez osé de faire une comédie sur l'armée américaine en se moquant bien du système politique, de la relation entre les États-Unis et l'URSS et même du Président lui-même. Lorsque nous voyons cela aujourd'hui, cela ne nous choque pas car nous avons maintenant l'habitude de voir ce genre de satires mais cela devait être à l'époque plutôt mal perçu. Le scénario est donc très bon, les dialogues très bien écrits, nous avons le droit à de très bonnes scènes mais j'ai malgré tout eu du mal à rentrer dans le film. Le noir et blanc confère notamment au film une ambiance particulière dont il faut s'habituer. Une fois que nous sommes habitués à l'ambiance générale, on peut alors je pense commencer à réellement apprécier le film. Les acteurs jouent très bien et apportent énormément au film, notamment Peter Sellers qui, avec son triple rôle, nous prouve une fois de plus que c'est un excellent acteur. "Docteur Folamour" n'est donc pas mon Kubrick préféré mais il reste tout de même très bon.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2019
    Humour noir pour rire jaune. « Docteur Folamour est la seule comédie de Stanley Kubrick. Réalisée en pleine guerre froide, cette farce politiquement incorrecte et ouvertement antimilitarisme est un petit chef d’œuvre. aussi grinçant que féroce. Pour se faire, on a droit à trois Peter Sellers pour le prix un mais également à George C. Scott et Sterling Hayden, tous deux en grande forme.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 932 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2019
    Encore un film qui m’avait impressionné et que je croyais connaître au point de le laisser de côté quand il était diffusé. Evidemment, il y a des séquences imprimées dans ma mémoire mais elles ne font pas le film. Me voilà prédisposé à le (re)voir. Bien m’en a pris, j’avais vraiment besoin d’une mise à jour ! Si j’ai eu plaisir à retrouver les trois rôles de Peter Sellers, je ne me souvenais plus de l’interprétation de George C. Scott. Je ne me souviens pas avoir vu l’acteur interpréter un rôle aussi délirant. Je ne peux citer que cinq films de George C. Scott ; aucun n’est une comédie. C’est pourquoi après cette mise à jour indispensable de « Docteur Folamour », je retiendrai en priorité la prestation étonnante voire détonnante de George C. Scott. Evidemment, « Docteur Folamour » c’est avant tout Peter Sellers. Evidemment, docteur Folamour ou Strangelove est le rôle phare de l’acteur dans ce film. Je le positionne premier devant le capitaine Mandrake, lequel est devant le président des Etats-Unis, sobre mais tout aussi subtilement comique. Trois rôles puissants, équilibrés. Sa gestuelle en Docteur Folamour, transfuge nazi, est délicieusement loufoque avec ce tic incontrôlable de salut à Hitler. Et que dire de sa proposition "finale", remugle nostalgique du nazisme ?! De Keenan Wynn à Slim Pickens, le fameux texan pilote largué sur la bombe tel un cow-boy - séquence iconique -, de Sterling Hayden à James Earl Jones dont c’était la première apparition au cinéma, tous les rôles secondaires sont croustillants. Stanley Kubrick un maître de la mise en scène et de la direction d’acteurs. Une évidence ! Une belle farce macabre où soviétiques et américains passent pour des bouffons. Enfin, que penser des dernières séquences effroyables où une musique tendre et douce accompagne un holocauste nucléaire ? Un classique du cinéma qui mérite d’être visité régulièrement. A voir en V.O pour Peter Sellers.
    Bellerophon44
    Bellerophon44

    4 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2019
    j'adore ce film que j'ai vu voir 5 ou 6 fois !
    Certaines scènes sont extraordinaires. Film culte des années 60 pendant la guerre froide entre US et URSS.
    Le noir et blanc donne tout son charme et nous replonge dans ces années.
    L'histoire et le suspense monte crescendo jusqu'à la scène culte finale ou un yankee chevauche son cheval d'acier..
    puis s'en suit de vrais images des essais fait par l'homme dans l'atmosphère...
    La musique qui accompagne la mission du bombardier (when Johnny comes marching home) est parfaitement choisie, elle a était reprise dans de nombreux films américains comme Die hard 3 (une journée en enfer).
    Vincent M
    Vincent M

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 février 2019
    Diffusé sur Arte il y a quelques jours, donc après avoir tant entendu parler de ce film comme étant un supposé "Classique du Cinéma", j'ai pris la décision de le regarder (en VO). Le navet intégral. Sellers et Scott surjouent à en être ridicules au plus haut point, scènes de dialogue longues et ch*antes, fin en queue de poisson... Seule la scéne avec Flynn et le distributeur automatique avec sa ligne de dialogues assez cocasses vaut le coup (soit 2 mns env.). Et dire que ce film revient parfois dans certaines listes des meilleurs films de tous les temps... Il faudrait que les critiques fassent preuve d'un peu plus de pensée autonome, ça nous éviterait des remises de prix et de distinctions quelconques à des films qui ne les méritent aucunement. Quoique dans ce cas précis je suppose que certains se content aussi de regarder le nom du réal' pour déterminer la qualité du film (et de remarquer qu'il est en N&B, preuve assurée que l'on a à faire à un chef-d'oeuvre, bien sûr...), ce qui n'aide pas. L'un des moments les plus pénibles de ma vie de cinéphile, sans aucun doute.
    Fabien S.
    Fabien S.

    543 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2019
    Un chef d'oeuvre. Une bonne satire sur la guerre froide. Peter Sellers incarne trois personnages délirants. Docteur Folamour est un personnage qui dénonce la bêtise humaine , la folie des grandeurs des généraux a vouloir diriger le monde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Peut on rire de la fin prochaine du monde ?
    À une époque ou les gouvernements occidentaux ( pas tous, mais le nôtre en l'occurrence ) arme les pires assassins du monde en toute connaissance de cause, ou on confie des documents officiels étatiques à une racaille de banlieue, ou on permet à un pseudo comique pro djihadistes d'obtenir un poste de conseiller au gouvernement et ou on tolère depuis 40 ans la présence de criminels de tout bords au sommet de l'État : peut on rire d'une telle situation ?
    Si on en croit Stanley Kubrick, c'est possible. Mais tout en révélant la vérité au grand jour. Sinon cela ne sert à rien.
    En 1964, ce petit monde présenté plus haut détenait les armes nucléaires. Et on pouvait craindre une bavure a tout moment. Comme on craint aujourd'hui un énième attentat sorti de nulle part ou un "déséquilibré" au volant d'un camion.
    C'est parce que son anticonformisme est intemporel et son humour dévastateur que Docteur Folamour est un des plus grands films de tout les temps. Il dénonce plus que jamais la gouvernance du monde par une smala de guignols et de fous furieux qui font joujou avec les forces les plus dévastatrices qui existent. Et si en 2019, la bombe H n'alimente plus les cauchemars, d'autres périls lui ont emboîté le pas. Et nos piètres leaders n'en on cure. Toujours aussi crétins, incapables ou perfides selon les individus.
    Dès 1964, Stanley Kubrick annonçait la future guerre eschatologique menée par les Élites contre les peuples du monde et au moyen de fléaux placés entre des mains psychopathes. Énième preuve du génie visionnaire du monsieur.
    Et quand bien même le film ne serai pas aussi subversif dans son fond. La forme est exceptionnelle. La palme revenant sans hésitation à Peter Sellers, incroyable dans chacune des trois performances qu'il réalise au cours du film ( du frêle mais courageux officier Mandrake, au président des USA jusqu'à l'abominable Docteur Folamour dont le bras drois possédé et le "Mein Furher, je marche" restent dans toutes les mémoires ). Également mythique, le grand Georges C Scott, futur Général Patton devant la caméra de Franklin J Schaffner, ici dans un rôle a l'exact opposé du militaire distingué et qui joue la carte du "va t'en guerre" à plein tube et avec un brio monstre.
    Et puis, qui a pu gommer de son esprit le rodéo à dos de Little Boy ?
    Un classique absolu du septième art ainsi qu'un pamphlet historique ô combien en avance sur son temps.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top